Howard Zinn - Une histoire populaire américaine Avec l’énorme succès de son livre "Une histoire populaire des Etats-Unis", Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes. A Paris et à Boston Daniel Mermet et Olivier Azam ont eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait « Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant ». Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film. Après le succès du film Chomsky & Cie, La coopérative les Mutins de Pangée lance une nouvelle souscription. Commandez dès maintenant le coffret DOUBLE DVD à 20€ (au lieu de 25€) et participez ainsi à une production entièrement indépendante... tout en gagnant 5 euros !
Une élection présidentielle en trompe-l'œil pour 15 millions de Français Un peu plus d’un tiers seulement des Français en âge de voter a choisi Hollande (36,33%) ! La faible représentativité de nos élus, du premier d’entre eux en particulier, ternit la crédibilité de notre démocratie et des institutions censées la faire vivre ! Hollande, fraîchement élu, ne sera guère plus représentatif de la population en âge de voter que son déplorable prédécesseur. La faute à un mode de désignation qui ignore royalement 15 millions de Français, laissés pour compte, soit presque 30% de l’électorat potentiel. Des sans-voix, des oubliés, des mis au ban de la société, qui manifestement ne se reconnaissent plus dans cette organisation institutionnelle française, qui les exclut et ne tient pas compte de leur présence. La représentativité officielle affichée Les résultats (source Ministère de l’intérieur) du 6 mai 2012 : - Inscrits : 46 073 165 - Abstentions : 9 056 183, soit 19,66 % - Votants : 37 016 982, soit 80,34 Candidats : - SARKOZY : 16 869 371 voix, soit 48,38% des exprimés
Modèle social Assemblée nationale: Les députés adoptent la reconnaissance du vote blanc Les députés français ont adopté ce jeudi à l'unanimité (90 voix) une proposition de loi centriste qui vise à reconnaître le vote blanc et à le distinguer du vote nul aux élections. La proposition de loi de François Sauvadet (UDI, centriste) avait été rejetée par la commission des lois mais la majorité de gauche l'a finalement acceptée après l'adoption d'un amendement précisant que les votes blancs ne seront pas comptabilisés dans les suffrages exprimés, comme le prévoyait le texte initial. Le texte prévoit ainsi que les votes blancs seront comptabilisés à part et que le résultat sera annexé au procès-verbal des élections afin de connaître le pourcentage d'électeurs ayant glissé un bulletin blanc dans l'urne. Le texte prévoit également qu'une enveloppe ne contenant aucun bulletin est assimilée à un bulletin blanc. Ce texte, qui doit encore être adopté au Sénat, entraînera une adaptation du Code électoral. Plus de deux millions de bulletins blanc et nul à la présidentielle 2012 A.
Sous la gauche aussi, nous désobéirons "La désobéissance, c’est refuser de remettre à plus tard ce qui peut être construit dès maintenant, c’est chanter au présent plutôt que d’attendre des lendemains qui chantent, c’est vouloir plus de démocratie politique, mais c’est savoir aussi que la démocratie réelle ne consiste pas seulement à mettre un bulletin de vote dans une urne." Nous désobéissons depuis 2007 pour que Nicolas Sarkozy ne puisse jamais être réélu. Nous avons désobéi sous la droite et nous continuerons au besoin mais nous désobéirons aussi sous la gauche. Nous sommes convaincus que rien de bon ne se fera sans l’intervention citoyenne, nous attendons donc de la gauche qu’elle reconnaisse enfin aux individus et aux collectifs le droit d’expérimenter, de construire des alternatives en dehors des chemins balisés et cloutés. Nous devons désobéir pour que la gauche soit capable de faire bouger les lignes, pour lui permettre de redevenir une gauche maquisarde, buissonnière mais qui fasse cependant école.
5 bonnes raisons de ne pas voter ce dimanche Par Baptiste Créteur. 1. Voter, c’est accepter l’idée du scrutin Spencer notait déjà que le jeu démocratique rend toute contestation impossible. L’électeur du vainqueur ne peut en vouloir qu’à lui-même, l’électeur du perdant aurait été d’accord si son candidat avait gagné, et l’abstentionniste a laissé les deux premiers décider à sa place et ne peut donc pas se plaindre. En plaçant un bulletin dans l’urne, chaque votant augmente la légitimité des élus, qui se mesure au nombre de suffrages exprimés hors votes blancs et nuls. Les candidats authentiquement libéraux sont rares ; ne perdez pas de temps à voter pour les autres. 2. Les explications du scrutin foisonneront les jours suivant les résultats, et les habituels hommes politiques et commentateurs se feront devins en lisant l’état d’esprit des Français, la situation économique et l’âge du capitaine dans les chiffres du scrutin. Pourtant, voter ne change rien, sinon l’identité des voleurs. 3. 4. 5. D’abord, libérez-vous des idées fausses.
P. Le Hyaric (PCF) : Sortir des impasses de l'Euro-austérité - Dialogue Clichois : blog des militants et élus communistes de Clichy la Garenne Ce n’est plus un petit vent mauvais qui souffle sur l’Europe mais une tornade qui, pour le compte du monde de la finance, aspire, déchiquette, détruit les droits sociaux et humains acquis, pendant des décennies, au fil des combats sociaux des ouvriers, des intellectuels et des créateurs. Un recul sans précédent de la démocratie est à l’œuvre sur notre continent.Régression sociale inconnue depuis la seconde guerre mondiale, injustices, inégalités, appauvrissement, se conjuguent avec la mise en place d’un totalitarisme d’un type nouveau, appliqué par des mandataires, anciens commissaires européens ou de la Banque centrale européenne, aux pouvoirs spéciaux, au service du capital financier international.Le fossé séparant les puissances d’argent et les peuples va s’agrandissant. En Grèce a été préférée l’entrée au gouvernement, aux côtés de la droite et des socialistes, de l’extrême-droite des colonels plutôt que la consultation du peuple par référendum.
Etat de la démocratie en France « La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? » [Coluche] Nous avons vu dans un billet précédent Icône de liens externes (qui a beaucoup été repris sur le web) que le vieillissement de l’Assemblée Nationale depuis 1981 avait été massif, ce qui posait un problème de représentativité. Je reviens donc sur ce sujet, en étudiant aujourd’hui ce qui est un des le plus gros problèmes de notre système politique : le manque total de représentativité des pensées politiques. Représentons en effet le résultat moyen des 3 dernières élections nationales (Européennes 2009, Régionales 2010, Cantonales 2011) : On constate ainsi que sur 100 français adultes : 15 ne se sont pas inscrits sur les listes électorales 48 s'abstiennent, 37 sont allés voter, 8 ont voté pour l’UMP, “parti majoritaire” 9 ont voté PS, “parti d’opposition”. On peut ainsi représenter le “rouleau compresseur” démocratique de nos institutions dévoyées :
"Une République nouvelle" C'est l'annonce qu'a faite François Hollande ce samedi 3 mars à Dijon en précisant qu'il ne présenterait pas pour autant une nouvelle Constitution. Et il a précisé sa conception de «la pratique du pouvoir» qu'il veut changer. Elle est pleine d'intérêt: réforme du statut du chef de l'Etat, contrat de législature "vérifié chaque année" entre le Parlement et le gouvernement, retour aux pouvoirs du Premier ministre selon les articles 20 et 21 de la Constitution, fin de "l'omniprésidence", limitation du cumul des mandats, introduction de la proportionnelle dans le mode de scrutin législatif, réforme du Conseil supérieur de la magistrature, création d'une nouvelle instance indépendante de régulation de l'audiovisuel, inscription de la "démocratie sociale" dans la loi fondamentale. Les lacunes peuvent faire question: le pouvoir de nomination du Président ou le référendum d'initiative populaire (réservé aux collectivités locales). Vendredi 9 mars 2012 à 19h avec et Paul Alliès, président de la C6R
Un village auto-géré depuis 1971 ! Des élus qui écoutent les citoyens, des citoyens qui participent vraiment à la décision, des référendums qui tranchent quand aucune solution nette n’émerge ? Mais si, c’est possible. Ça s’appelle la démocratie. Et ça marche très bien, comme à Vandoncourt, commune de 800 habitants près de la frontière suisse qui expérimente depuis plus de quarante ans la démocratie participative. Les 800 habitants de Vandoncourt, dans le Doubs, n’ont pas attendu que la démocratie participative soit à la mode pour s’impliquer dans la vie de leur village. Le débat en cours sur l’implantation d’un parc éolien est un bon exemple de la culture démocratique qui règne dans la commune. Une opposition qui n’incommode pas le maire, Patrice Vernier : « Je me suis engagé auprès des habitants en leur disant que dès que nous aurons tous les éléments en main, nous organiserons une réunion publique contradictoire ». Aux sources de la démocratie participative Chacun a son mot à dire Autogestion en actes