Mythologie et religion égyptiennes. Nulle part, sauf peut-être en Inde , on n'a eu autant de dieux que dans l'ancienne Égypte . les animaux symboliques) que l'on s'en faisait. , du singe ou de l'ibis, du bélier et du boeuf Le dieu faucon Horus et le dieu crocodile Sébek, représentés à Kom Ombo. Les Égyptiens ne concevaient donc pas les dieux autrement conformés que leurs créatures : ils leur attribuaient un corps, une ou plusieurs âmes comme à l'humain, des besoins, des passions en un mot la vie. nous mettent en présence de conceptions religieuses d'un ordre assez élevé : Amon, par exemple, y reçoit les titres de dieu suprême, unique maître de l'éternité, qui rappelle le yahveh de l'hénothéisme hébraïque à la même époque, mais qui ne peut cependant pas - et pas plus que ce dernier - se décrire comme l'expression d'un monothéisme. La cosmogonie.C'est ainsi qu'on retrouve intacte, tout au long de l'histoire de l'Égypte ancienne, la cosmogonie imaginée dès avant la période historique par les prêtres d'Héliopolis. Nouvel Empire
Mythojulie : Arbres généalogiques de la mythologie grecque et romaine <div class="MessageErreur">Vous avez désactivé le javascript sur votre navigateur.<br />Pour utiliser ce site, il vous faut l'activer OBLIGATOIREMENT.</div> Destin Sommeil Les Songes Momus Misère Hespérides Némésis Fraude Concupiscence Vieillesse Discorde opiniatre Titans Titanides Coeos Crios Hypérion Théia Phoebé Argès Stéropès Brontès Cottos Briarée Gygès Composition de l'être dans l'Égypte antique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les Égyptiens de l'Antiquité, l'être humain comprenait plusieurs composantes : Il était primordial de conserver l'intégrité de l'être après la mort, ce qui explique tous les rites (momification, ouverture de la bouche, etc.) effectués sur le défunt pour que tous ces éléments restent unis dans l'au-delà. Bibliographie[modifier | modifier le code] Textes[modifier | modifier le code] Le livre des morts des anciens Égyptiens, chap. 89-92 (corps, âme, ombre), 191 (corps, coeur, ka, âme, ombre). Études[modifier | modifier le code] Fernand Schwarz, Initiation aux livres des morts égyptiens, Albin Michel, coll. Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail de la mythologie égyptienne
Noun Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie égyptienne, l’océan primordial est appelé le Noun (ou Nouou[1] (Nwn). On peut considérer le Noun comme un concept plutôt qu’un dieu. Il est l’océan qui a fait la Vie et qui fera la Mort ; sans créateur, il s’étend autour du monde. Tous les mythes de création ont une chose en commun, ce Noun, d'où naquit le dieu-créateur. Les égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial. C’est en son sein que naquit le premier dieu, Atoum puis sortirent Rê-Atoum-Khépri, Thot, Ptah, Sokaris, Khnoum et bien d’autres dieux. Noun était plus qu'un océan, il était une vaste étendue d'eau immobile. Noun a protégé Shou et Tefnout à leur naissance et leur a maintenu des puissances démoniaques du chaos (représenté comme serpents). Dans la cosmogonie de Khéménou (Ḫmnw) (la Ville des Huit), Hermopolis Magna, il est divinisé et fait partie de l’Ogdoade créatrice avec sa parèdre, Nounet. Le Noun[modifier | modifier le code]
Civilisation egyptienne: Livre des morts Au Moyen Empire, il était de coutume d'écrire sur le cercueil les textes funéraires qui étaient utiles au mort. Plus tard, depuis le début du Nouvel Empire, on déposait un papyrus pour le mort dans la tombe ou on l'insérait dans les bandelettes de la momie. Cet ensemble de formules et d'illustrations, fut appelé "Livre des Morts", et devint le document indispensable du défunt qui voulait "sortir au jour". L'appellation « livre » prête à confusion, de même que la division en « chapitres» qui n'a été établie qu'au siècle dernier. Certaines formules ont tant de succès qu'elles appartiennent obligatoirement au répertoire d'un manuscrit, d'autres viennent s'y ajouter et forment un tel ensemble qu'elles sont perçues comme une unité. L'ensemble de formules du Livre des Morts révèle une vision riche et variée de l'au-delà. « Sortir au jour » est un souhait souvent formulé par le défunt. De même, le Livre des Morts propose un matériel essentiel dont le Ka et l'ombre font partie.
Shou Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Chou. Shou[1] (en grec : Sos ou Sosis) est un dieu de la mythologie égyptienne qui fait partie de la grande Ennéade d'Héliopolis. Nom[modifier | modifier le code] Le nom du dieu peut être traduit de diverses manières. Représentation[modifier | modifier le code] Personnification de l'air, Shou est presque toujours représenté anthropomorphe, comme tous les dieux cosmiques. Son principal attribut est la plume d'autruche de profil, quelquefois remplacée par les quatre plumes d'Onouris. Aucun animal n'est particulièrement consacré à Shou, mais le bélier de Mendès est considéré comme son Bâ (comme celui de Geb, Khnoum, Osiris et Rê). Lieu de culte[modifier | modifier le code] On est mal renseigné sur les fêtes en l'honneur de Shou, mais il bénéficiait des cérémonies héliopolitaines et memphites et était invoqué, avec Tefnout et Khonsou, lors des fêtes lunaires. Fonction[modifier | modifier le code] Shou soutenant Nout
Jugement de l'âme (Égypte antique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En Égypte antique, le jugement de l'âme est un procès où le défunt doit comparaitre pour faire reconnaître ses droits à la vie éternelle. On distingue cependant trois conceptions différentes de cet affrontement judiciaire. La première conception est un modèle mythique où Horus, le successeur d'Osiris, se confronte à Seth pour obtenir la succession au trône d'Égypte. La deuxième conception est plus générale ; le défunt confronte ses ennemis, morts ou vivants, qui l'ont dépouillés de sa vie terrestre. Scène issue du papyrus d'Hounefer montrant la pesée du cœur lors du jugement de l'âme. Seth, personnification de la mort Les Textes des Pyramides sont une compilation de liturgies d'époques et de provenances diverses. — Extraits du chapitre 477, § 957a - 959c. Dans cet épisode du mythe osirien, la mort n'est pas vue comme la fin de la vie d'Osiris mais comme une personne hostile qu'il faut combattre. « Je suis ton fils, je suis Horus. — Extrait.
Geb Geb et Nout Dieu égyptien de la terre, Geb (Keb ou Seb) est le fils de Shou et Tefnout. Il est le frère et l'époux de la déesse de ciel Nout. De cette union naquirent quatre enfants Osiris, Seth, Isis et Nephthys. L'oie était son animal sacré et son symbole qui apparait dans les hiéroglyphes de son nom. Un jour, Geb, voulut succéder sur le trône à son père, Shou, alors il déroba l’uraeus, arme terrible qui rend invincible contre les ennemis du soleil, pour démontrer qu'il était capable de gouverner. Geb était généralement représenté couché sur le dos, portant souvent la couronne de la Basse Egypte et le corps nu de Nout était arqué au-dessus de lui. Geb et Nout sur le papyrus de Neskapashouty © Musée du Louvre Sa peau était souvent verte, indication sur son rôle de dieu de fertilité et la végétation.
Divinités égyptiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les dieux et déesses de l’Égypte antique représentent une foule considérable de plus d'un millier de puissances surnaturelles ; divinités cosmogoniques, divinités provinciales, divinités locales, divinités funéraires, personnification de phénomènes naturels ou de concepts abstraits, ancêtres déifiés, démons, génies, divinités étrangères importées, etc. Le terme égyptien pour dieu est netjer (nṯr) et son plus ancien hiéroglyphe représente vraisemblablement un mat enveloppé de bandelettes de tissu. Pour désigner le concept de la divinité, les glyphes alternatifs sont le faucon sur un perchoir et un personnage accroupi. D'autres termes existent pour désigner une divinité, tel baou (bȝw) ou sekhem (sḫm) mais leur diffusion fut de moindre importance. Terminologie[modifier | modifier le code] Netjer[modifier | modifier le code] Déclinaisons[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Emblème[modifier | modifier le code]
Haroëris Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les textes des pyramides, il est fils de Rê ou de Geb (?) mais il est en tous cas le frère de Seth. Vainqueur de son frère, il est adoré par les rois en tant que Hor Noubti, « Horus vainqueur de Seth ». Sous les Ptolémées, les dieux vainqueurs de Seth furent appréciés considérablement des Égyptiens, et les Macédoniens bâtirent le temple de Noubt (Ombos) en l'honneur de Haroëris et Sobek. Il est représenté sous les traits d'un homme à tête de faucon couronné du disque solaire, de la couronne atef ou bien du pschent (double couronne de Basse et Haute-Égypte). Notes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]