La dictature du bonheur Ça a poussé quelque part entre les traités du bonheur à la Christophe André et la bibliothérapie, popularisée par Régine Detambel. Le feel good book, le « livre qui vous fait vous sentir mieux », a la tête haute en librairie où certains de ses champions trustent les premières places des ventes : Gilles Legardinier, Grégoire Delacourt, Laurent Gounelle, Barbara Constantine vendent entre 20 000 et 50 000 exemplaires en grand format et plusieurs centaines de milliers en poche... Leurs romans racontent des vies très proches des nôtres, où les personnages finissent par se découvrir, et par surmonter ensemble les vicissitudes de la vie parce que, dans le fond, ils s'aiment. Le ton est souvent comique, sans exclure des intermèdes plus durs (décès, ruptures...), la recette, toujours la même : proximité, optimisme, philosophie positive. Si, comme l'affirmait Gide, « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments », ça n'empêche pas d'en vendre. Sans style mais vendeur
«Aujourd’hui, le bonheur est à vendre» 3 Mars 1794. Lors d’un discours devant la Convention nationale, Saint-Just prononce une phrase devenue célèbre : «Le bonheur est une idée neuve en Europe». Une définition nouvelle du bonheur est en passe de voir le jour. Michel Faucheux, maître de conférences à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon et auteur d’Histoire du bonheur (Oxus, 2007), revient sur les différentes représentations du bonheur qui ont traversé les siècles, du mythe paradisiaque à la possession matérielle de la société contemporaine. Qu’est-ce que le bonheur au XXIe siècle ? Le bonheur, tel qu’on nous le renvoie depuis les Trente Glorieuses et l’avènement de la société de consommation, est celui de la possession et de la marchandisation. Notre civilisation vit une crise majeure : économique, financière, écologique... Le paradis est-il la forme première du bonheur ? Oui, en ce sens que le bonheur est longtemps apparu comme la nostalgie d’une plénitude perdue. Mais l’histoire du bonheur n’est pas linéaire.
Et le bonheur dans tout ça ? Le bonheur, un business qui marche (REPORTAGE) Chez melty.fr, nous vous avons déjà dévoilé la recette du bonheur et nous avons trouvé plusieurs astuces pour s'en approcher. Depuis toujours, le bonheur est partout. On y aspire, on tend vers lui, mais sans jamais vraiment parvenir à le saisir. Plus d'actu sur Le grand reportageInternet et la musique : Rencontre avec Judith, qui a tenté l'aventure My Major Company (REPORTAGE) Commençons par un commerce connu, à savoir celui des livres dont le business du bonheur s'est emparé, se jetant à corps perdus dans ce domaine prospère. Nous avons donc choisi un exemple pour vous, celui des Daily's fortune. On continue le tour du business avec le média qui touche le plus la population… La télévision ! Tout un tas de sport et de pratiques sont également mis en avant par ce business, promouvant le "développement personnel", qui doit vous permettre de renvoyer à la connaissance de vous-même, à la valorisation de vos talents etc.
La société marchande fait-elle le bonheur ? | Mon année de philosophie Le bonheur est d’abord un état de bien-être, un état de plaisir. La société marchande, c’est-à-dire fondée sur des échanges de marchandises. Une marchandise est une production de l’activité humaine qui a un prix , correspondant à sa valeur d’usage ( valeur intrinsèque) et/ou à sa valeur d’échange ( valeur extrinsèque), l’une ne correspondant pas à l’autre nécessairement comme le montre le paradoxe de l’eau et du diamant de Smith. Dans le premier cas, la marchandise correspond à un besoin et dans l’autre à un jeu d’offre et demande, donc à des désirs. On peut donc considérer que les marchandises répondent à des besoins et des désirs, et en cela participent à notre bien-être. I. la société marchande comme facteur de bien-être et de plaisir – cette société satisfait non seulement nos besoins, mais aussi nos désirs. II. – cette société marchande peut correspondre au bonheur de certains, mais pas de tous. III Elle ne fait pas le bonheur, mais le bonheur finira par s’y faire Textes pour le III
Économie du bonheur L’économie du bonheur est une branche émergente de l'économie. « Véritable discipline académique, elle s’évertue à observer et analyser les déterminants économiques du bien-être subjectif des individus tel qu’il est déclaré dans les enquêtes[3]. » Origines[modifier | modifier le code] L'économie du bonheur trouve sa source au XVIIIe siècle dans la philosophie de Jeremy Bentham qui s'efforce d'appliquer son principe d'utilité au système politique, la législation, la justice, la politique économique... et même à des questions concrètes telles que la liberté sexuelle ou l'émancipation des femmes[4]. Bentham expose ce concept en 1789 dans son Introduction aux principes de la morale et de la législation : Mesure du bonheur[modifier | modifier le code] Il existe diverses méthodes qui ont chacune leurs avantages et leurs limites. Les échelles d’auto-évaluations consistent en des questionnaires. Ces trois méthodes fournissent des données subjectives. De par sa nature, le bonheur est subjectif[6].
L’économie du bonheur, c’est quoi ? L’économie du bonheur est une branche récente de l’économie qui se trouve être en plein essor depuis les années 1990-2000. Véritable discipline académique, elle s’évertue à observer et analyser les déterminants économiques du bien-être subjectif des individus tel qu’il est déclaré dans les enquêtes. L’économie du bonheur s’inscrit dans une longue tradition initiée au 19ème siècle par des économistes (comme l’anglais Francis Edgeworth) qui considéraient alors qu’il était possible de mesurer directement le bien-être des individus. Cette tradition a néanmoins été cantonnée aux seconds rôles au 20ème siècle, durant lequel l’obsession des économistes était de modéliser les comportements rationnels des individus plutôt que d’évaluer et comprendre la satisfaction que les individus tiraient de leurs comportements réels, qu’ils soient rationnels ou non.
L'économie du bonheur On le sait peu mais les économistes s'intéressent au bonheur des gens ! On comprend pourquoi et comment grâce à cette introduction très claire de l'une des meilleures spécialistes du sujet. Tout démarre par un paradoxe mis en avant par l'économiste américain Richard Easterlin : devenir plus riche ne rend pas les gens plus heureux. Horreur ! D'une part, certains en concluent que la croissance à tout prix n'accroît donc pas le bien-être. Il fallait corriger ce mauvais résultat pour maintenir l'hypothèse de rationalité et la course à la croissance.
Le marché du bonheur | Bonnet d'âne « Le bonheur est une idée neuve en Europe », dit Saint-Just début mars 1794. Idée révolutionnaire, qui méritait un développement. Mais l’ange de la révolution n’a plus eu le loisir d’expliquer son point de vue. Quatre mois plus tard, une conjuration d’extrémistes corrompus et de républicains tiédasses l’allongeait sous la bascule à Charlot. (Accélération du film. Dans le dernier numéro de Marianne, cette semaine, article fascinant et bien écrit de Julie Rambal sur « le Marketing du burn-out » — beaucoup de mots anglais en un seul titre, mais c’est exprès, le bonheur est une idée (enfin, un produit plutôt) qui nous arrive d’outre-Atlantique. Mais c’est que je n’ai aucune intention d’être moins ronchon, moins grognon, moins patachon ! C’est l’histoire du scaphandrier qui, au fond de l’eau, reçoit du navire de surface le message suivant : « Remonte vite, on coule… » C’est la blague qui me soutient depuis trente ans. Jean-Paul Brighelli
Capital : Franck Nicolas coach vendeur de bonheur, les arnaques à la voyance et aux placements miracles Bastien Cadéac est aux commandes d’un nouveau numéro du magazine Capital ce dimanche 19 novembre sur M6. Les coachs professionnels, les voyants et conseillers « miracles » sont au centre de ces nouvelles investigations. Le premier sujet, « ces coachs qui vous promettent de réussir », se tourne vers les 6 000 coachs en activité en France. L’un d’eux, Franck Nicolas, se targue d’un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. Vendeur de bonheur, ses produits dérivés s’arrachent comme des petits pains alors quelles sont ses méthodes et quel est le profil de ces coachs dont les promesses alléchantes attirent de plus en plus de Français dans le secteur professionnel comme privé ? Le thème du milieu de soirée, « Voyance, votre avenir vaut de l’or », revient sur le business ronflant des « Madame Irma ». Le 5 novembre dernier, Capital a réuni 2.45 millions de Français et 10.3% du public, se contentant de la quatrième place des audiences, derrière le trio TF1 - France 3 - France 2.
Arrêtons de courir après le bonheur ! Serions-nous tous devenus des « consommateurs de bonheur » ? Pourquoi chercher à être heureux… tout le temps ? Rencontre avec les philosophes Roger-Pol Droit et Pascal Bruckner, tous deux vent debout contre l’obsession de la félicité à tout prix. Anne-Laure Gannac A découvrir Roger-Pol Droit est philosophe, spécialiste des sagesses antiques, journaliste et écrivain. Pascal Bruckner est philosophe, écrivain et directeur d’édition. Psychologies : En quoi vouloir être heureux est-il un idéal d’aujourd’hui ? Pascal Bruckner : Je pense que c’est la grande folie du monde contemporain, le stupéfiant qui nous anime tous. Roger-Pol Droit : La quête de bonheur contemporaine a de particulier, selon moi, qu’elle passe essentiellement par le corps : il s’agit de se fabriquer un corps en bonne santé, svelte, bio, énergique. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de livres, y compris de philosophie, qui veulent nous apprendre à être heureux. R.
Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles - Bernard Maris On a demandé au professeur de bonheur de Harvard comment survivre à une journée difficile PSYCHOLOGIE - Son nom ne vous dit peut-être rien mais à Harvard, il était une star. Tal Ben-Shahar est "professeur de bonheur". Plus précisément, cet écrivain est spécialiste de psychologie positive et ses cours au sein de la prestigieuse université américaine ont été parmi les plus suivis de l'histoire. Tal Ben-Shahar, qui enseigne aujourd'hui au Centre Interdisciplinaire à Herzliya en Israël, était à Paris début février pour présenter son livre "Choisir sa vie", paru en version poche le 19 janvier. "D'abord ceux dont nous disposons à tout moment (sourire, inspirer profondément. Pour lui, la vie est principalement composée des deux premières formes de choix évoquées ci-dessus. Le HuffPost a voulu savoir comment ce professeur de bonheur réagissait dans des situations de la vie quotidienne. Le HuffPost. 1. 2. Je pense que j'irais quand même leur parler, même si ce n'est que pour dire "bonjour" ou "je suis de mauvaise humeur". 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Eteignez tout ça et allez dormir.