Bibliotheca Classica Selecta Taranis Taranis est un dieu du Ciel et de l'Orage[1] de la mythologie celtique gauloise. Sources[modifier | modifier le code] Taranis est principalement connu par une citation du poète latin Lucain. Celui-ci le présente comme formant avec Ésus et Teutatès la triade des dieux les plus importants du panthéon gaulois. Étymologie et onomastique[modifier | modifier le code] Jean Haudry a proposé comme origine étymologique de son nom l'indo-européen *Ten-H-ros dont la signification serait le « maître du tonnerre ». Dans les langues celtiques, on retrouve taran (« le tonnant » en breton et en gallois) et toirneach (en irlandais moderne). Fonction[modifier | modifier le code] Taranis serait principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre[1]. Selon Raphaël Nicolle, la thématique de la fécondité de Taranis est centrale dans la conception qu'ont de lui les Celtes. Dans la mesure où il porte très souvent une roue, si celle-ci est interprétée comme roue solaire, il pourrait être un dieu du Soleil[5].
Mythologie celtique Peuple Indo-européen, les Celtes ont émigré depuis l'est de l'Europe au cours du second millénaire avant notre ère. Lors de leur expansion maximale, ils occupaient toute l'Europe depuis l'Espagne jusqu'à la Turquie actuelle. Puis ils se sont retirés, autour de 200 avant notre ère, dans les territoires les plus à l'ouest: la Bretagne en France, l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Irlande et l'ouest de l'Écosse. Dans les fiches qui suivent un dessin signalera l'appartenance à l'une ou à l'autre mythologie. Nous connaissons les Celtes continentaux à travers les historiens romains qui ont "interprété" à l'aune de leurs connaissances les dieux celtiques en termes de leurs équivalents romains approximatifs, leur faisant perdre leur saveur celtique en cours de route. On peut obtenir des informations plus sûres sur les Celtes de l'ouest parce que l'Irlande n'a jamais été romanisée et elle n'a été convertie au Christianisme qu'au Ve siècle de notre ère.
La Mythologie Celte La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Dès que l'on aborde le domaine celtique, que ce soit au niveau de la civilisation, du druidisme ou de la mythologie, on se trouve inévitablement confronté au problème des sources. Deux types de sources nous livrent des informations générales. En ce qui concerne le domaine gaulois les sources dont on dispose sont très rares et très fragiles. Outre les textes latins, les vestiges archéologiques (bas-reliefs, statues, monnaie) et la toponymie permettent d'en savoir un peu plus, et de localiser certains lieux de culte. Dieux Totémiques
Les 18 règles de vie du Dalai-Lama à partager le plus possible Le Dalaï-Lama, grand ambassadeur de l'humanisme dans le monde entier est une figure emblématique pour bon nombre d'entre nous. Ses philosophies sont évocatrices de paix de partage et d'échange. On retrouve bien sur ses valeurs dans le monde du voyage. Je tenais moi aussi, au nom de Voyager Loin, à parler de ces 18 règles de vie. Partagez les sans modération ! Photo © Jamie Williams 1. Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. 2. Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. 3. Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. 4. Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.
TARANIS Dans l'épigraphie gallo-romaine, le nom du Jupiter gaulois apparaît sous la forme de Taranis ou Taranus, complétée par des anthroponymes théophores : Taranutius et Taranucnos (« né de Taranis »). La forme la plus ancienne est le datif gaulois taranoou dans une inscription d'Orgon (Bouches-du-Rhône). Ce nom correspond à celui du « tonnerre » dans les langues néo-celtiques (irlandais torann, gallois et breton tarann). On ne connaît aucun mythe à ce sujet et il ne serait pas impossible que le nom gaulois soit la traduction ou l'adaptation de celui du Jupiter tonans des Romains. Mais la correspondance celtique insulaire et continentale est assez nette pour qu'on fasse de Taranis l'équivalent gaulois du Dagda irlandais dans sa fonction de maître des éléments et de toute la manifestation. L'iconographie gallo-romaine représente constamment Jupiter muni d'une roue ou de spirales associées au foudre. Christian-Joseph GUYONVARC'H
JF BRADU - Les Celtes - La corneille : en Irlande, elle est le visage de la terrible Morrigane ("la grande reine"), épouse du dieu Dagda, sous son aspect de guerrière impitoyable.- Le cerf : il est la bête à cornes des fées, le messager entre le monde des dieux et des hommes. - Le corbeau : l'oiseau de la prophétie et de la guerre. - Les monstres marins.Tous ces dieux sont adorés sous la forme d'idoles de bois, aujourd'hui disparues ; mais quelques représentations nous en sont parvenues par l'intermédiaire d'ex-voto de métal, de plaques votives ou de figurations romaines.Les plantes sacrées :- Le chêne et le gui (Les Druides en faisaient des décoctions contre la stérilité des animaux et il faisait office de contrepoison). Symbole de la religion druidique, le chêne joue un rôle doublement important. Taranis, le dieu du Tonnerre, y fait naître le gui que le druide, armé d'une faucille d'or, coupe. - le 1er mai : le Beltene. C'est la fête du roi en tant que garant de l’abondance et de la prospérité.
Mythologie celtique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Il y a cependant des correspondances entre les divinités des différentes zones géographiques, des équivalences dans les mythes et l’omniprésence des druides, tant en Gaule que dans les îles Britanniques. Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. La problématique des sources[modifier | modifier le code] Sur le chaudron de Gundestrup (IIe siècle av. Gaule[modifier | modifier le code]
I. Anzar, dieu orphelin Détails Écrit par Ameziane Kezzar & Mohand Lounaci Affichages : 1209 Anzar, un dieu païen, sans temple et sans icône, mais ô combien vivant dans notre mémoire. Le bienfaiteur vers qui nous ne cessons de nous tourner chaque fois que la sécheresse menace et frappe notre terre. Il continue, jusqu'à nos jours, de par sa puissance et sa majesté, de hanter notre imaginaire. Anzar, dieu de la fertilité, celui qui crève les nuages et arrose de ses pluies nos terres. Maître de la métamorphose, c'est sous l’aspect d'un éclair immense qu'il venait en temps des sécheresses chercher ses Ganymède féminins. Anzar, dieu de la pluie surprit un jour, dans une rivière aux reflets d'argent, se baigner toute nue une fille de grande beauté. Mais la future déesse n'oublie pas les siens. Qui est l'équivalent d'Anzar chez les anciens Grecs et Romains? Car au même moment, - qui sait ? Se manifestant sous l'aspect d'un trait de lumière immense, notre dieu ne pourrait-il pas être Zeus-Jupiter lui-même ?
Teutatès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythologie[modifier | modifier le code] Ce dieu est aussi connu par des inscriptions sous la forme « Totatus » retrouvées au sanctuaire de Beauclair, à Voingt (Puy-de-Dôme), en territoire arverne. Teutatès est une forme archaïque ou une variante de Toutatis, il provient de teutā qui a évolué en toutā et tōtā. Connu notamment à l'époque contemporaine par le biais de la bande-dessinée Astérix, où il est régulièrement évoqué par l'exclamation « Par Toutatis ! Le celtologue Joseph Vendryes a émis l'hypothèse qu'il pourrait s’agir d’un adjectif, utilisé pour éviter de prononcer le nom du dieu, conformément au respect d'un tabou. Bibliographie[modifier | modifier le code] Paul-Marie Duval, Les Dieux de la Gaule, Paris, éditions Payot, février 1993, 169 p. Note[modifier | modifier le code] ↑ Paul-Marie Duval, « Teutates, Esus, Taranis », Travaux sur la Gaule, Rome, 1989, p. 280 Lire en ligne sur Persée [archive]↑ Venceslas Kruta, Les Celtes.
Les religions celtes Les origines Bien que les Celtes aient peuplés l'Europe à partir de 3000 avant J.C. pour finir au début de notre ère par être absorbé par l'empire romain, on connaît bien peu de choses sur la religion celtique. Nos connaissances sont surtout dues au fait que cette religion réussit à se maintenir aux frontières de l'empire, en Irlande, en Ecosse et au Pays de Galles. Ces tribus qui par tradition avaient chacune leur panthéon ont subit tout de même l'influence romaine en assimilant les dieux romains. Aussi les écrits concernant cette religion, dont les premiers datent du VIIème siècle ont été influencés par la civilisation romaine. Les divinités celtiques étaient à l'origine des dieux de la végétation et de la guerre et les échanges entre les dieux et la terre des vivants étaient nombreux. Les druides étaient les gardiens du rituel et du culte qui était souvent violent et comportait de nombreux sacrifices humains. Les croyances Les dieux Dana: C'est la déesse de la terre et de la fertilité.
Mythologie celtique gauloise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sources[modifier | modifier le code] Les témoignages antiques[modifier | modifier le code] La classe sacerdotale des druides connaissait l'écriture, mais privilégiait systématiquement la transmission orale. Aussi les premiers documents écrits sont ceux d'écrivains grecs et latins, depuis Hécatée de Milet au VIe siècle avant JC jusqu'à Tacite au IIe siècle[1]. Hécatée, puis Hérodote, mentionnent simplement la localisation des Celtes. Les premières descriptions sont celles des grecs Polybe et Posidonios au IIe siècle avant JC. L’archéologie[modifier | modifier le code] Depuis les années 1950, l'archéologie a fait de nouvelles découvertes ; l'archéologie aérienne a ainsi permis de repérer des vestiges enfouis, décelables sur les photographies par les modifications de couleur du sol ou de développement des cultures. Les littératures médiévales[modifier | modifier le code] Les Dieux[modifier | modifier le code] Lug[modifier | modifier le code]
Art des Aborigènes d'Australie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bûche creuse de tombe aborigène. Le terme art aborigène désigne aussi bien l'art des Aborigènes d'Australie qui précédèrent la colonisation que celui d'artistes aborigènes contemporains encore influencés par leur culture traditionnelle. De rares teintures ocre ont aussi servi de monnaie d'échange dans le nord de l'Australie. Sculptures, gravures, dessins de sable[modifier | modifier le code] Nacre gravée, Lonka-Lonka aborigène. Coquillages gravés. Le plus souvent qualifiés de "Lonka-Lonka", les larges coquillages en nacre sont gravés de motifs figuratifs ou abstraits. Aspects religieux et culturel de l'art aborigène[modifier | modifier le code] Presque toujours, l'art aborigène traditionnel se rapporte au Temps du rêve mythologique, qui remonte à plusieurs siècles si ce n'est plusieurs milliers d'années, dans une sorte de continuité historique où le présent et le passé ne cessent de se conjuguer et se réinventer.