Comment le SNEP va-t-il justifier cette nouvelle chute des vente Au début de l'année, le Syndicat National de l'Edition Phonographique (SNEP) s'était félicité des résultats jugés "très bons" du dernier trimestre 2009, qui signait une reprise des ventes sur la deuxième moitié de l'année. Mais en commentant ces résultats, nous y avions vu une sorte de piège du prisonnier pour l'industrie musicale : Comment justifier la lutte contre le piratage s'il y a rechute en 2010, alors-même que l'Hadopi n'existait pas au moment où le marché s'est redressé ? Et si l'embellie au contraire se confirme cette année, comment la mettre au crédit de l'Hadopi alors qu'elle n'aura commencé ses travaux que plusieurs mois après les premiers bons résultats ? Visiblement, si l'on en croit Electron Libre, c'est la première question qu'il faut retenir. Il est en tout cas loin, le pari de Pascal Nègre, qui jurait que l'Hadopi viendrait multiplier "par trois voire par quatre" les ventes de musique en ligne.
5 ans d'état des lieux de l’offre de musique numérique Publié le lundi 24 septembre 2012 Version imprimable Musique enregistrée Depuis 2007, l’Observatoire de la musique propose, chaque semestre, un état des lieux de l’offre de musique numérique. Un marché en constante augmentation… Entre 2007 et 2011, le marché musical numérique a été, en France, en constante augmentation, passant de 51 millions d’euros (en valeur gros HT) en 2007 à 110,6 millions en 2011 (source Snep). …et en forte concentration Autre point essentiel mis en valeur par cette étude, la concentration de l’offre autour de deux acteurs. Le bilan de ces 5 années d’étude propose également une périodisation, avec pour chaque année, le trait saillant de l’évolution du marché numérique (2008 : l’irruption des smartphones ; 2009 : la libération des catalogues et liberté des prix ; 2010 : l’avènement du streaming ; 2011 : vers une stabilisation des offres ?) Les 27 sites présents sur l’ensemble de la période 2007-2011 : 7 boutiques généralistes : 3 boutiques spécialisées : 5 portails :
Le CD est un format d'avenir, selon le prochain PDG d'Universal La succession à la tête d'Universal Music Group est désormais en marche. En effet, le New York Times a dévoilé ces jours-ci le nom du prochain directeur exécutif qui remplacera Doug Morris, à la tête du label de musique depuis plus de quatorze ans : il s'agit de Lucian Grainge. Cependant, ce dernier ne prendra pleinement possession du poste que l'année prochaine, le temps d'assurer une transition en douceur. Et de la douceur, il en faudra pour le label. En effet, le passage de témoin se fait dans un contexte difficile pour la major, confrontée à la dématérialisation croissante des contenus, à la baisse continue des ventes physiques de CD (qui demeure la principale source de revenus de l'industrie du disque) et à la problématique du piratage. Ça semble mal parti. En 2007, nous rapportions un portrait de Doug Morris. On aurait pu croire que le prochain dirigeant du label de musique, plus jeune, ait une vision plus enthousiaste des nouvelles technologies et de l'opportunité du numérique.
Evolution de l'offre de musique numérique Evoluon de l’ore de musique numérique du 2 nd semestre 2007 au 2 semestre 2011 / Observatoire de la musique Sur la période 2007-2011, le marché musical numérique, en France, a été en constante augmentaon. il ne totalisait pourtant que 110,6 M€ (51 M€ vs 2007) (en valeur gros HT, source SNEP). Il s’est vendu en 2011, en volume de téléchargements(ventes détails) : 6,5 millions d’albums et 43 millions de tres à l’unité (1,6 millions d’albums et 13,4millions de tres à l’unité versus 2007) (source GfK). Concernant les évolutions 2011 (vs 2010), le marchémusical numérique comprend les téléchargements pour 53,3 M€ (+18 ,4%), la téléphonie mobile pour 14,4 M€ (-17,4%), les revenus des abonnements pour 25,9 M€ (+89,4%) et ceux du Streaming pour 13,9 M€ (+50,2%).En 2011, selon la même communicaon duSNEP, iTunes déent plus de 70% des ventes en téléchargement des majors et concernant les ventesen Streaming, Deezer reste le leader avec une part de marché de 69,1%. 1. 1.1. reporng
"Vive la crise du disque !", radiographie d'une industrie du dis Au fil des 170 pages, Emmanuel Torregano, ancien journaliste médias au Figaro, propose une enquête sur les " dessous " de l'industrie de la musique, avec des chiffres, questions-réponses, et des éclairages à l'appui. Pour cela, il a réuni des échanges avec cinq acteurs-clés du monde de la musique, Pascal Nègre (PDG d'Universal Music France), Stephan Bourdoiseau (Wagram), Bernard Miyet (président de la Sacem), Thierry Chassagne (PDG de Warner Music France), ainsi que Patrick Zelnik (fondateur de Naïve, et à l'origine du fameux rapport Zelnik. Dès les premières pages, des infos révélatrices de l'insouciance des maisons de disques ressortent : au début des années 2000, " le marché était soutenu par les premières éditions des émissions de téléréalité " Star Academy " et " Popstar ", raconte Pascal Nègre. Une mutation de taille qui s'est accompagnée de l'émergence du format MP3 : les CD ne sont plus le premier support musical.
Kisskissbankbank Le Québec pique sa crise du disque « Industrie musicale : où est Baisse des ventes de disques, téléchargement illégal, augmentation du cachet des artistes, du prix des places de concert… Le monde musical n’est pas plus rose de l’autre côté. La diminution des ventes de disques est encore plus importante au Québec et pourtant on semble moins s’agiter qu’en France. Pochette du disque de la campagne de sensibilisation de l’Adisq (2009) Fier de ses artistes, le Québec résiste toujours à l’influence musicale étrangère, comme l’explique Laurent Saulnier vice-président à la programmation des FrancoFolies et du Festival International de Jazz de Montréal chez Spectra. Assurancetourix serait dans tous ses états : Le numérique ne paie pas la musique Pierre Lapointe, jeune chanteur vedette québécois, avoue qu’il a vu venir « la panique » au Québec plus tard qu’en France : L’Adisq (Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo) regroupe des membres de l’industrie du disque au Québec. Hadopi, un équivalent au Québec ? Like this:
La stratégie 360°, nouvel eldorado des maisons de disques « Indu Face à la crise du disque, l’industrie musicale tente d’apporter des solutions. C’est le cas de la « stratégie 360 degrés ». L’idée pour les majors et les labels de musique est de diversifier au maximum leurs activités pour créer des sources « multirevenus ». Le 360 deviendra-t-il la règle ? Produire, éditer, acheter des salles, manager, organiser des tournées, créer des panoplies de produits dérivés… Du disque au merchandising en passant par la scène et les droits éditoriaux, les maisons de disques tentent d’exploiter tous azimuts la carrière de leurs artistes. Elles se tournent aussi vers les nouveaux supports numériques et interactifs et, plus récemment, développent des stratégies de sponsoring et de partenariat marques-artistes, marché qui représente, selon Pascal Nègre (Universal Music France), 1 milliard de dollars au niveau mondial. GVW et LV Like this: J'aime chargement…
La musique part en live « Industrie musicale : où est passé l'ar Effondrement des ventes, pertes sèches pour les maisons de disques, nouveaux supports numériques. En pleine crise du disque, la scène est-elle devenue une valeur refuge ? Des salles combles en France en 2009, des tournées à guichet fermé. Le live a trouvé son public. Au Midem (Marché international de la musique) de Cannes en 2007, en pleine crise de l’industrie musicale, la perspective de déplacer le curseur du disque vers la scène est évoquée. Le constat est clair cette année là : moins 20% pour le disque, plus 20% pour la scène. La scène comme valeur refuge La boîte de pandore est pourtant ouverte et beaucoup s’y engouffrent. "On ne s’improvise pas tourneur" Investir vers la scène, la stratégie peut séduire, mais pour Olivier Darbois, producteur de spectacles chez Corida : « L’âge d’or des maisons de disques est aujourd’hui révolu, et elles s’aperçoivent en plus qu’il n’y a pas autant d’argent à gagner sur les tournées. » De nouveaux acteurs polyvalents Un mystère persiste cependant.
Fan 2.0 « Industrie musicale : où est passé l'argent ? Les “ true fans ” sont le cœur de cible de l’industrie musicale. Des inconditionnels dévoués, prêts à dépenser sans compter pour l’exclusivité. Les vrais fans représentent 20 % des clients mais 80 % des ventes N’est pas « vrai » fan qui veut. Dans l’industrie musicale, on distingue trois types d’admirateurs : les occasionnels ( 80 % ), les réguliers ( 15 % ) et les vrais, les “ true fans ” ( 5 % ). « On ne peut pas monétiser avec tous les fans, il faut s’adresser à ceux dont on est sûr qu’ils vont acheter », à savoir les fans réguliers et les true fans, constate Virginie Berger, consultante en marketing musical et blogueuse. 80% des ventes proviennent de ces 20% de clients. Quand les fans payent le loyer « Il est très important de valoriser les fans, l’artiste doit leur faire comprendre qu’il est content qu’ils soient là », explique la consultante. Chouchouter les fans Tokio Hotel chouchoute ses fans, qui le lui rendent bien Pauline Turuban Like this: J'aime chargement…
La relation artiste / fan, enjeu du marketing musical « Industri Alors que les ventes de disques sont en chute libre, l’industrie musicale cherche à développer un nouveau modèle économique qui replace le fan au coeur de sa stratégie. Tout l’enjeu étant de trouver les moyens de monétiser la relation artiste / fan. Toucher un maximum de fans : l'enjeu de l'industrie musicale “Direct To Fan (D2F)”, “Artist To Fan (A2F)” : des concepts incontournables dès que l’on évoque l’avenir de l’industrie musicale. "Connect With Fans" L’Américain Mike Masnick, PDG de Floor 64 et créateur du blog Techdirt, est le gourou du marketing D2F. De nombreux artistes appliquent cette théorie avec succès. L’étude du cas Reznor (Nine Inch Nails) par Mike Masnick au Midem 2009 : "Les artistes doivent se marketer comme des produits" Le prix moyen par vente sur Topspin est supérieur à 20 $ Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, You Tube, Spotify, etc.) sont incontournables pour diffuser des œuvres. Du label vers le fan "Le gratuit est la norme" Pauline Turuban Like this:
« Le disque reste très structurant dans les pratiques » « Indust Emilie Da Lage, chercheuse en sciences de la communication à l’université Lille III, analyse les caractéristiques de la crise actuelle du disque L’industrie du disque traverse-t-elle une crise inédite ? Emilie Da Lage, membre de l’Observatoire des mutations des industries culturelles (OMIC) et maître de conférences à l’université Lille III, est mitigée. Pour autant, cela n’en fait pas une crise comme les autres. Au regard des siècles passés, l’industrie du disque vit une révolution avec l’arrivée du numérique et d’Internet. Ce qui n’empêche pas les ventes de disques de chuter. Les explications d’Emilie Da Lage : Violaine Jaussent Like this: J'aime chargement… Cette entrée, publiée dans Interviews, témoignages, est taguée chercheuse, disque, emilie da lage, industries culturelles, l'argent de la musique, musique, pratiques, Vive la crise du disque!.