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Évhémérisme

Évhémérisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Prologue de l'Edda de Snorri présente les dieux d'une façon évhémériste. L'évhémérisme est une théorie selon laquelle les dieux sont des personnages réels qui auraient été divinisés après leur mort, leur légende étant simplifiée et embellie jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une sorte de symbolisme absolu et universel. Elle tire son nom du mythographe grec Évhémère. Principes[modifier | modifier le code] Ce courant de pensée postule que les personnages mythologiques étaient des êtres humains normaux, dont les peuples auraient divinisé le souvenir par admiration ou par crainte. L'évhémérisme s'inscrit donc dans la tradition médiévale d'interprétation des textes antiques. Postérité[modifier | modifier le code] Ce processus est sans doute à l’œuvre dans bon nombre de légendes de rois fondateurs des cités antiques, tels Romulus et Rémus ou Gilgamesh. Related:  Occultisme / Ésotérisme / Religion

Livres sibyllins Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La sybille de Cumes présente les livres sibyllins au roi Tarquin (illustration d'un livre scolaire anglais, 1912). Les livres sibyllins sont un recueil d'oracles grecs conservé à Rome dans l'Antiquité. Les livres sibyllins ne sont consultés qu'à la suite d'un prodige (ou présage) grave. À la fin de l’Empire romain d'Occident, probablement lors des mesures antipaïennes promulguées par Honorius à partir de 404, les chrétiens s’emparèrent des livres sibyllins et les brûlèrent[5]. Liste (non exhaustive) des consultations de livres sibyllins[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Les Nocturnes du Plan de Rome - 3D - Les origines de Rome (03 février 16) [archive] Portail de la Rome antique

Walther Kranz Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vie[modifier | modifier le code] Kranz étudia la Philologie Classique à Berlin de 1903 à 1907 avec Ulrich von Wilamowitz-Moellendorf, Hermann Diels et Eduard Norden. Il reçut son doctorat en 1910 avec Wilamowitz-Moellendorf. Il enseigna pendant plusieurs années à Berlin dans l'école expérimentale de Grunewald. En 1932, il rejoint l'Université de Halle en tant que professeur honoraire de langues classiques. Postérité[modifier | modifier le code] Avec Hermann Diels et comme lui, il est aujourd'hui surtout connu pour leur catalogue de fragments des textes perdus des penseurs présocratiques, qui est encore une référence incontournable de nos jours. « La guerre est le père de toute chose, et de toute chose il est le roi[1]. » Œuvres[modifier | modifier le code] Stasimon. Bibliographie[modifier | modifier le code] Gerhard Baader. Références[modifier | modifier le code]

Culte de Mithra Le mithraïsme — parfois mithriacisme ou mithrach[k]isme — ou culte de Mithra (en persan : مهرپرستی ) est un culte à mystères apparu probablement pendant le IIe siècle av. J.-C. en Perse. Durant les siècles suivants il se propage dans tout l'Empire romain et atteint son apogée durant le IIIe siècle. Ce culte est particulièrement bien reçu et implanté chez les soldats romains. À la fin du IVe siècle, l'empereur Théodose entreprend d'éradiquer les religions autres que le christianisme. Mithra sacrifiant le Taureau (100-200 apr. Principes du mithraïsme[modifier | modifier le code] Les informations, plutôt fragmentaires, disponibles sur le culte de Mithra et sa pratique pendant le Bas-Empire romain le situent parmi les « cultes à mystères » de type initiatique. Le mithræum[modifier | modifier le code] Le culte de Mithra s'exerce dans des temples nommés mithræa (au singulier, mithræum). Le mithræum type comporte trois parties : Mythologie et iconographie[modifier | modifier le code]

Mazdéisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mazdéisme est une religion de la Perse antique qui doit son nom à son dieu principal, Ahura Mazda. Le livre sacré du mazdéisme est l'Avesta. Le mazdéisme a été la religion officielle des empires perses mède, achéménide, parthe et sassanide. Il s'articule autour de l'opposition entre Ahoura Mazdâ, « Le seigneur Sage », et les démons, dont Angra Manyou, « L'Inspirateur Maléfique », est le chef. C'est cette opposition dualiste qui fonde la cosmologie, l'activité rituelle et la fonction royale[1]. Le zoroastrisme, du nom de Zoroastre/Zarathoustra, est, selon les auteurs, un autre nom pour mazdéisme[2], ou bien une réforme du mazdéisme[3][source insuffisante]. Notes et références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Grands livres du mazdéisme[modifier | modifier le code] En anglais : Zoroastrian Archives [1] [archive] Études sur le mazdéisme[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Hermann Diels Hermann Diels. Vue de la sépulture. Hermann Alexander Diels, né à Biebrich le 18 mai 1848 et mort à Dahlem le 4 juin 1922, est un philologue allemand, spécialiste de la philosophie antique. Il est enterré au cimetière de Dahlem. Travail sur les doxographes[modifier | modifier le code] Diels et Hermann Usener, son maître et inspirateur, avaient remarqué les similitudes existant entre les Placita, résumé des opinions des philosophes antérieurs faussement attribués à Plutarque, et les Eclogæ physicæ, surtout leur livre premier, de Jean Stobée, un compilateur du Ve siècle. « Diels se propose donc de reconstruire la table des matières d'un "simulacre du monument théophrastéen", parce qu'il a l'obsession du retour aux sources (si possible une source unique) et qu'il veut retrouver la filiation historiquement exacte. L'édition des Présocratiques[modifier | modifier le code] Le même Jean Bollack avait écrit (op. laud., p. Autres œuvres[modifier | modifier le code] Élèves[modifier | modifier le code]

Tétrarchie Il ne faut pas confondre les tétrarques de l'Empire romain avec ceux de Judée, mentionnés dans l'évangile de Luc, qui font référence à un titre issu de la division en quatre du royaume d'Hérode, en l'an 4 apr. J.-C. Le terme « Tétrarchie » vient du grec ancien τετραρχία / tetrarkhía signifiant « gouvernement des quatre », par adjonction de la quantité τέσσαρες / téssares « quatre » au substantif ἀρχία / arkhía « gouvernement »[réf. nécessaire]. Sous la pression des invasions barbares, l’Empire romain connaît une grave crise tout au long du IIIe siècle[1]. Cependant, l’empire n’est pas divisé, et Dioclétien garde toute autorité sur son césar, ainsi que sur l’ensemble de l’empire et des légions. Dioclétien considère l’imperium comme une fonction, et non comme un pouvoir personnel à vie. Les deux premiers césars, tous deux généraux, sont Galère, choisi par Dioclétien, et Constance Chlore, choisi par Maximien. Dominée par Dioclétien, la première tétrarchie fonctionne parfaitement.

Là où brûle le feu de Zarathoustra | Ma vie à Téhéran C’est l’histoire d’un feu qui brûle depuis presque deux millénaires. Sans interruption – ni du feu, ni de l’histoire. Nous sommes à Yazd, au centre de l’Iran. Les oiseaux reconnaissent cette oasis à des kilomètres : en plein désert, impossible de ne pas voir ces toits pommelés, couverts de petits dômes couleur ocre, entourés par les tours des bâdgir (littéralement : « attrape-vent ») et par d’immenses minarets qui semblent surgir des profondeurs de la terre. Le taxi qui m’a récupérée à la gare routière essaye de s’engager dans le labyrinthe yazdi, parmi les vendeurs d’amulettes, de miroirs, de tapis, de pierres de turquoise, et de faloodeh yazdi (un dessert glacé). On arrive enfin devant la khoone-ye sonati où je vais rester pendant mon séjour à Yazd. Entretenir la flamme Il existe une histoire de caravansérail et de feu sacré qu’il convient de raconter, tant elle illustre le syncrétisme historique de la région. Ainsi parlait Zarathoustra La montagne qui ne cesse de pleurer

Diagoras de Mélos Diagoras de Mélos (en grec ancien : Διαγόρας ὁ Μήλιος), parfois dénommé Diagoras le Mélien ou Diagoras l'Athée, est un législateur, poète lyrique et sophiste grec du Ve siècle av. J.-C. Disciple de Démocrite, il est resté dans l’histoire comme l'un des plus célèbres athées de l'antiquité[1],[2]. Notice biographique[modifier | modifier le code] Une allusion des Nuées d'Aristophane - pièce représentée pour la première fois en 423 av. Procès d'impiété[modifier | modifier le code] Vers 416/415 av. La Souda[3] évoque une autre explication, liée à un premier procès, où Diagoras accuse un homme de lui avoir volé un péan. Il n'est pas impossible non plus que l'accusation soit due au contexte politique de la guerre du Péloponnèse. Quelle qu'en soit la cause, le procès condamne Diagoras à mort, sa tête étant de plus mise à prix (un talent pour sa mort, deux s'il est arrêté vivant)[11],[9]. Selon les sources, il meurt dans un naufrage[n 4] ou à Corinthe[3]. Œuvres[modifier | modifier le code] (en) W.

Bataille du pont Milvius Contexte historique[modifier | modifier le code] À la mort de Constance (25 juillet 306), les troupes de Constantin le proclament Auguste (28 octobre 306) : le titre d'empereur n'est cependant pas héréditaire à cette époque, et c'est Maxence qui à Rome a les faveurs pour la succession. Celui-ci se fait proclamer Auguste et rallie toute l'Italie à sa cause, tout en accusant Constantin de rébellion et de parricide. À l'est, les deux autres tétrarques Licinius et Maximin Daïa s'opposent pour le contrôle de la partie orientale de l'Empire. À la mort de Maximien en 310 (qui se suicide à Marseille) et après celle de Galère en 311, le conflit armé devient inévitable entre les deux empereurs. Déroulement de la bataille[modifier | modifier le code] Ce n'est que lorsque les armées de Constantin arrivent aux environs de Rome que Maxence sort à sa rencontre. Conséquences historiques[modifier | modifier le code] Les cohortes prétoriennes, vaincues, ne sont pas reconstituées.

Shudra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Shudra (sanskrit : शूद्र (śūdra), « serviteur ») sont, dans le système des castes indiennes un des quatre varnas. La caste des shudras est considérée comme la plus basse; ils s'apparentent aux serfs européens du Moyen Âge[1]. Selon Louis Dumont, les trois premières castes apparaissent dans les premiers livres du Rig-Véda mais les shudra seulement dans un hymne tardif ; ils pourraient être des aborigènes intégrés dans la société sous forme de servitude[2]. Les enfants de brâhmanes sont considérés comme Shudra tant qu'ils n'ont pas assimilé les textes sacrés, reçu l'initiation védique, qui permet d'être dvija, « deux fois né »[3]. Selon la tradition hindoue, la qualité principale du Shudra est le dévouement[4]. Bibliographie[modifier | modifier le code] Louis Frédéric, Dictionnaire de la civilisation indienne, Robert Laffont, 1987Guy Deleury, Le modèle indou, Éditions Kailash, Paris, Pondichery, 1993Louis Dumont, Homo hierarchicus.

Lucien de Samosate Œuvres principales Lucien de Samosate Biographie[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] Comme pour bien d'autres auteurs antiques, notre connaissance de la biographie de Lucien est lacunaire et les informations en notre possession parfois incertaines[1]. À ces éléments, on peut encore ajouter un court article consacré à Lucien dans la Souda, une encyclopédie byzantine du Xe siècle[2],[5],[6]. Vie[modifier | modifier le code] Formation[modifier | modifier le code] Lucien naquit à Samosate, ville située sur les bords de l'Euphrate et capitale de la Commagène, province de Syrie. À l'en croire, il vient d'un milieu modeste et selon l'opuscule Le Songe ou la Vie de Lucien[10], ses parents le destinaient à la profession de sculpteur, jugeant cela suffisant pour leur fils. Débuts dans le barreau[modifier | modifier le code] Avant d'arriver aux honneurs, il avait déjà acquis fortune et renom. Œuvre[modifier | modifier le code] Liste des textes[modifier | modifier le code]

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