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Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! -

Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! -
La proposition allemande d’exclure la Grèce de l’Union monétaire européenne n’est finalement que le couronnement logique d’une longue suite de manifestations de mépris, entamée dans les années 90 avec le thème du « Club Med », alias les pays du Sud de l’Europe, incapables de se tenir à des règles de gestion macroéconomique rigoureuses (« allemandes »), poursuivies avec la proposition, entourée de rires gras, de vendre quelques îles grecques, et maintenant arrivées à leur terme avec la perspective finale de l’exclusion pure et simple. Mais l’Allemagne perçoit-elle exactement jusqu’où aller trop loin ? Et pour l’instant the winner is : l’Allemagne. L’Allemagne, elle le répète assez, s’est saignée aux quatre veines et imposé des disciplines suffisamment douloureuses – rappelons-le, d’abord sous direction social-démocrate – pour que l’idée d’en abandonner maintenant les bénéfices lui semble juste une mauvaise plaisanterie. Les traumas originaires de la politique économique

L'Allemagne, un modèle pour l'Europe ? Peut-on considérer l'Allemagne comme un modèle de compétitivité? Oui, si l'on choisit comme le seul critère les parts du marché mondial. Non, si l'on considère la capacité d'un pays à augmenter durablement le niveau de vie et de bien-être de ses habitants. Par Arnaud Lechevalier, chercheur au Centre Marc Bloch à Berlin (voir son blog consacré à l'actualité économique et politique allemande). Comme toujours, c'est un choc externe, les attaques spéculatives contre la Grèce, qui oblige l'Union Européenne et plus encore la zone euro, à repenser ses mécanismes de fonctionnement, à défaut d'en interroger les finalités. A cette occasion, le gouvernement français s'en est pris à la politique économique allemande. Quelques constats montrent combien la proximité et l'interdépendance entre les deux pays sont grandes. L'économie allemande : si proche de l'économie française… Trois clés d'explication Un propos judicieux que l'on peut mettre en perspective à partir de trois propositions. Notes

La revue des ressources : Le fantôme européen du thatcherisme NdLaRdR pour mise à jour de la re-publication de ce texte envoyé en ligne pour la première fois le 30 mars 2010 et pour montrer peut-être comme cette hypothèse européenne demeure d’autant plus active aujourd’hui que l’endettement des pays du sud s’accroît avec les intérêts toxiques (quelles que soient les mesures d’austérité, d’ailleurs). « Une escapade à Athènes a modifié mon regard sur l’Eurozone et la sortie de crise. J’en ai tiré un petit papier Le fantôme du thatchérisme assaille l’Europe. » * Le 10 mars 2010, J-M. Retour de Grèce de Jean-Marc Salmon le 10 mars 2010. (Pour La revue des ressources, A. EuroZone Louise pour LRR. Le fantôme du thatchérisme assaille l’Europe Si le moment de votre départ en retraite était retardé de deux ans ? Inouï : pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, dans un pays d’Europe occidentale, on ne rogne pas en douce les rémunérations par de l’inflation ou des taxes. Hier, Athènes, aujourd’hui, Madrid. Jean-Marc Y-M SalmonSociologue

Archives du blog » La dette publique, c’es Sur cette question de la dette publique, il faut prendre de la hauteur, s’interroger sur son cadre général et se demander, par exemple : Pourquoi y a-t-il de la dette publique ? Autrefois, l’État n’était en déficit que quand il entreprenait une guerre coûteuse ; pourquoi les États sont-ils désormais en déficit permanent ? Pourquoi un État doit-il verser des intérêts quand il a besoin d’argent ? À qui paie-t-il des intérêts ? À qui l’État verse-t-il des intérêts en France ? Pourquoi ne se pose-t-on jamais ce genre de questions ? PS : L’actualité est en train de confirmer rapidement ce que j’ai dit hier soir sur France 24 : Il y a à nouveau un petit jeu sur les Credit-default swaps (CDS). Ce que font en ce moment les marchés financiers n’est pas sans rappeler l’opération de George Soros qui coula la livre britannique en 1992 (quand on pense que le renouveau de la « science » économique est entre ses mains !)

Le Monde – Économie, lundi 8 – mardi 9 fév La dette est-elle un boulet ou un prétexte ? Les déclarations officielles sur la dette publique sont pleines de bon sens : le déficit public est une très mauvaise chose et la dette publique, qui constitue la mémoire accumulée de tous les déficits passés, tolérés au fil des ans, est encore une bien plus mauvaise chose. Réduisons donc le déficit. Que reprocher à ce raisonnement ? S’ajoutent à cela les consignes européennes du pacte de stabilité et de croissance : Bruxelles s’impatiente et n’a donné à la France qu’un sursis : il faudra qu’à l’horizon 2013, elle se conforme à la norme des 3 % maximum de déficit annuel et d’une dette publique ne dépassant pas 60 % de son PIB. Il n’empêche : l’empressement actuel à vouloir résoudre à l’instant une situation existant depuis une dizaine années déjà est éminemment suspect. Ou bien y aurait-il là comme une arrière-pensée ?

Merkel: il faut pouvoir exclure un pays de la zone euro - Econom Georges Papandréou presse l'Union européenne de se prononcer sur l'éventualité d'une aide financière. Il fixe comme rendez-vous le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, du 25 et 26 mars. Sinon, Georges Papandréou demandera l'aide du FMI, le Fonds monétaire international. Une option que la plupart des pays de la zone euro refusent car cela serait vécu comme un aveu d'échec. "C'est un point sur lequel on devrait pouvoir attendre que l'Union européenne puisse être la hauteur des attentes" et une occasion "que nous ne devrions pas manquer", a-t-il mis en garde lors d'une visite à Bruxelles. Un projet de mécanisme européen de soutien à la Grèce est déjà sur la table. Ce mécanisme inédit dans l'histoire de la zone euro doit encore faire l'objet d'une validation politique par les chefs d'Etat et de gouvernement européens. Tensions entre l'Allemagne et la Grèce Le Premier ministre grec Georges Papandréou s'est montré sceptique concernant cette idée. "Attaquer le problème à la racine"

Une page se tourne au Royaume-Uni, par Serge Halimi (Le Monde di C’est une affiche de campagne inattendue. Le premier ministre travailliste Gordon Brown y proclame, jovial : « J’ai accru l’écart entre les riches et les pauvres. Laissez-moi continuer. » La citation est apocryphe, pas le fait évoqué. A la fin des années Thatcher-Major, les 1 % de Britanniques les plus riches détenaient 17 % du revenu national ; depuis que MM. Anthony Blair et Brown ont pris le relais, cette part a atteint 21 %. Le placard ironique conclut : « Votez conservateur. » Pour un peu, on imaginerait donc une bataille électorale à fronts renversés, avec des travaillistes en avocats des golden boys de la City pendant que leurs adversaires se soucieraient surtout des milieux populaires. Des sujets longtemps bannis resurgissent ainsi dans le discours politique : classes sociales, intervention de l’Etat, syndicats (1). Ces derniers avaient également tout misé sur la déréglementation, fait de Londres l’alcôve des turpitudes financières.

Deux questions simplistes sur la dette Ce texte est un « article presslib’ » (*) Je vais raisonner à grands coups de serpe, on ne m’en voudra pas : la question que j’essaie de résoudre est une question très générale où les détails importent peu. Monsieur X gagne tant d’argent. Le montant est tel qu’il est obligé de le dépenser entièrement pour subvenir à ses besoins quotidiens. Il n’est pas pauvre mais dès qu’il doit acheter un objet qui coûte plus que 1 000 €, il doit avoir recours au crédit à la consommation. Mr. Mr. Les actions qu’il possède lui donnent droit à des dividendes. Question 1 : ne voudrait-il pas mieux, d’un point de vue de ce qui est « socialement utile » (petit hommage en passant à Lord Turner !) Les obligations que possède Mr. L’argent que Mr. Question 2 : ne vaudrait-il pas mieux pour tout le monde que ces sommes que Mr. (*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite.

Dépeçez le peuple grec: personne ne vous en voudra ! - Peuples.n L'Europe butait, depuis plus de deux mois, sur une Allemagne inflexible, pour trouver 30 petits milliards d'euros avant fin mai afin que la Grêce puisse continuer à honorer ses engagements financiers. Un accord vient enfin d'être conclu hier, ce financement sera donc un mix venant principalement de la CEE et du FMI. Pour relativiser ce montant, celui-ci représente seulement deux mois et demi de déficit mensuel Français. Au niveau Européen, ce montant n'est donc qu'un feu de paille. Cependant, il y' aura d'autres compléments a faire dans les semestres à venir. Retour en arrière La dette laissée par l'ancien gouvernement de droite atteint aujourd'hui 14 % du PIB. De plus, les banques Françaises et Allemandes sont mouillées jusqu'au cou dans les emprunts grecs passés. Cette dette résulte donc d'une "tricherie" de l'ex-gouvernement de droite Grec, celui-ci a camouflé cette dette à ses voisins européens ainsi qu'à la communauté internationale. Voilà pour le panorama. Au suivant !

Adam Smith Institute - the free-market think tank econoclaste - Le blog d'econoclaste Le 9 janvier dernier, James Buchanan est décédé à l'âge de 93 ans. Il était le leader de l'école du Public choice. Récemment, Dani Rodrik a publié un article (version anglaise ici ) sur le site Project Syndicate, qui s'interroge sur ce que les économistes ont finalement fait des années de recherche en économie politique. Le 23 juin prochain, un concert de David Guetta, subventionné par la Mairie, est programmé à Marseille, dans le cadre des festivités de Marseille, capitale de la culture européenne 2013 . Ce billet est l'occasion de rendre hommage à Buchanan et, par la médiation de l'article de Rodrik, de faire du Public choice appliqué. La corrélation Catwoman Stéphane Ménia jeudi 21 février 2013 Lies, damn lies and statistics Je suis tombé sur cet article paru l'été dernier. On reprend nos vieux réflexes et on cherche la causalité possible dans la population des femmes : 1. Deux remarques : 1. aucun commentaire La corrélation NTM dimanche 17 février 2013 Comment taxer les multinationales?

Le bug grec s’avance D epuis la publication de ma note à propos de la situation de la Grèce, un accord est intervenu entre les puissances européennes pour « aider » la Grèce. En fait ce plan est une honteuse démonstration de la cupidité prédatrice qui tient lieu de solidarité européenne. Avis au peuple : en plus de vos problèmes l’Union Européenne est là pour vous enfoncer en cas de malheurs. « L’Europe qui protège » est plus cruelle et couteuse quand elle met la main à la poche que le FMI lui-même. Elle est une simple structure de maintien de l’ordre libéral qui se paie sur le dos des punis. J’introduis mon commentaire à ce sujet dans cette note pour conserver la cohérence globale de l’argumentaire. O n se souvient des trémolos des illuminés de l’eurolâtrie pendant le référendum sur la constitution européenne. Ou sont-ils donc passés les eurolâtres? Je ne compte plus le nombre de griots qui récitent que les grecs ont « trop dépensé », vécu « au dessus de leurs moyens » et truqué les comptes. répandre.

Grand emprunt : le keynésianisme au service... du libéralisme Pourquoi la majorité qui critiquait la dépense publique en vient-elle à faire l′éloge du grand emprunt ? En réalité, les députés qui en font la promotion réclament des dépenses d'investissement pour mieux rogner sur les dépenses de fonctionnement. Ou comment mettre le keynésianisme au service du libéralisme. Par Denis Clerc, fondateur d'Alternatives Economiques et conseiller de la rédaction Il faut que l'Etat dépense plus ! Contradictions au sein de la majorité, entre partisans et adversaires de la dépense publique ? Mais nos députés ne sont pas pour autant des adorateurs, ni même des défenseurs, du déficit. Et c'est là que le libéralisme rejoint l'interventionnisme. Denis Clerc Commentaires Commenter cet article

Critères agence de notation Les agences de notation sont de plus en plus sévères avec les Etats comme la France, les Etats-Unis, ou le Royaume-Uni. Explications avec Brian Coulton, chef économiste chez Fitch Ratings. Brian Coulton. (DR) lefigaro.fr/jdf.com - Selon quels critères attribuez-vous une note aux Etats ? Nous regardons la situation économique du pays, le taux de croissance, le niveau de la dette publique. Ce risque ne concerne pas les pays riches, comme la France ou les Etats-Unis. Un Etat ne peut théoriquement pas faire faillite. C'est vrai, un Etat ne peut pas faire totalement faillite. Côté investisseur, nous mesurons donc le risque de ne pas être remboursé dans les temps impartis ou en totalité. Que reflète la note de la Grèce, dont la note a été dégradée ? La Grèce est protégée des risques de change grâce à l'euro. Il faut cependant remettre les choses dans leur contexte : la Grèce bénéficie toujours d'une note traduisant un risque faible («investment grade»). Lire aussi:

La dette de la Grèce s'est vendue comme un petit pain Du même auteur L’information est passée inaperçue. On disait la Grèce proche de la faillite, incapable de rembourser sa dette. Et pourtant, la République hellénique a dû refuser du monde àson guichet. Car on s’est bousculé lors de sa dernière émission de dette, comme le prouve cette note de la banque HSBC (en anglais). Que nous apprend-t-elle ? Grâce aux CDS on peut spéculer pour pas cher Qui a acheté la dette grecque. Un CDS est une sorte d’assurance souscrite par un investisseur sur le risque de défaut d’un emprunteur.

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