background preloader

Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! -

Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! -
La proposition allemande d’exclure la Grèce de l’Union monétaire européenne n’est finalement que le couronnement logique d’une longue suite de manifestations de mépris, entamée dans les années 90 avec le thème du « Club Med », alias les pays du Sud de l’Europe, incapables de se tenir à des règles de gestion macroéconomique rigoureuses (« allemandes »), poursuivies avec la proposition, entourée de rires gras, de vendre quelques îles grecques, et maintenant arrivées à leur terme avec la perspective finale de l’exclusion pure et simple. Mais l’Allemagne perçoit-elle exactement jusqu’où aller trop loin ? Et pour l’instant the winner is : l’Allemagne. L’Allemagne, elle le répète assez, s’est saignée aux quatre veines et imposé des disciplines suffisamment douloureuses – rappelons-le, d’abord sous direction social-démocrate – pour que l’idée d’en abandonner maintenant les bénéfices lui semble juste une mauvaise plaisanterie. Les traumas originaires de la politique économique

L'Allemagne, un modèle pour l'Europe ? Peut-on considérer l'Allemagne comme un modèle de compétitivité? Oui, si l'on choisit comme le seul critère les parts du marché mondial. Non, si l'on considère la capacité d'un pays à augmenter durablement le niveau de vie et de bien-être de ses habitants. Par Arnaud Lechevalier, chercheur au Centre Marc Bloch à Berlin (voir son blog consacré à l'actualité économique et politique allemande). Comme toujours, c'est un choc externe, les attaques spéculatives contre la Grèce, qui oblige l'Union Européenne et plus encore la zone euro, à repenser ses mécanismes de fonctionnement, à défaut d'en interroger les finalités. A cette occasion, le gouvernement français s'en est pris à la politique économique allemande. Quelques constats montrent combien la proximité et l'interdépendance entre les deux pays sont grandes. L'économie allemande : si proche de l'économie française… Trois clés d'explication Un propos judicieux que l'on peut mettre en perspective à partir de trois propositions. Notes

Le Monde – Économie, lundi 8 – mardi 9 fév La dette est-elle un boulet ou un prétexte ? Les déclarations officielles sur la dette publique sont pleines de bon sens : le déficit public est une très mauvaise chose et la dette publique, qui constitue la mémoire accumulée de tous les déficits passés, tolérés au fil des ans, est encore une bien plus mauvaise chose. Réduisons donc le déficit. Que reprocher à ce raisonnement ? S’ajoutent à cela les consignes européennes du pacte de stabilité et de croissance : Bruxelles s’impatiente et n’a donné à la France qu’un sursis : il faudra qu’à l’horizon 2013, elle se conforme à la norme des 3 % maximum de déficit annuel et d’une dette publique ne dépassant pas 60 % de son PIB. Il n’empêche : l’empressement actuel à vouloir résoudre à l’instant une situation existant depuis une dizaine années déjà est éminemment suspect. Ou bien y aurait-il là comme une arrière-pensée ?

La dette publique, c’est quoi après tout ? Sur cette question de la dette publique, il faut prendre de la hauteur, s’interroger sur son cadre général et se demander, par exemple : Pourquoi y a-t-il de la dette publique ? Autrefois, l’État n’était en déficit que quand il entreprenait une guerre coûteuse ; pourquoi les États sont-ils désormais en déficit permanent ? Pourquoi un État doit-il verser des intérêts quand il a besoin d’argent ? À qui paie-t-il des intérêts ? À qui l’État verse-t-il des intérêts en France ? Pourquoi ne se pose-t-on jamais ce genre de questions ? PS : L’actualité est en train de confirmer rapidement ce que j’ai dit hier soir sur France 24 : Il y a à nouveau un petit jeu sur les Credit-default swaps (CDS). Ce que font en ce moment les marchés financiers n’est pas sans rappeler l’opération de George Soros qui coula la livre britannique en 1992 (quand on pense que le renouveau de la « science » économique est entre ses mains !)

Deux questions simplistes sur la dette Ce texte est un « article presslib’ » (*) Je vais raisonner à grands coups de serpe, on ne m’en voudra pas : la question que j’essaie de résoudre est une question très générale où les détails importent peu. Monsieur X gagne tant d’argent. Le montant est tel qu’il est obligé de le dépenser entièrement pour subvenir à ses besoins quotidiens. Il n’est pas pauvre mais dès qu’il doit acheter un objet qui coûte plus que 1 000 €, il doit avoir recours au crédit à la consommation. Mr. Mr. Les actions qu’il possède lui donnent droit à des dividendes. Question 1 : ne voudrait-il pas mieux, d’un point de vue de ce qui est « socialement utile » (petit hommage en passant à Lord Turner !) Les obligations que possède Mr. L’argent que Mr. Question 2 : ne vaudrait-il pas mieux pour tout le monde que ces sommes que Mr. (*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite.

econoclaste - Le blog d'econoclaste Le 9 janvier dernier, James Buchanan est décédé à l'âge de 93 ans. Il était le leader de l'école du Public choice. Récemment, Dani Rodrik a publié un article (version anglaise ici ) sur le site Project Syndicate, qui s'interroge sur ce que les économistes ont finalement fait des années de recherche en économie politique. Le 23 juin prochain, un concert de David Guetta, subventionné par la Mairie, est programmé à Marseille, dans le cadre des festivités de Marseille, capitale de la culture européenne 2013 . Ce billet est l'occasion de rendre hommage à Buchanan et, par la médiation de l'article de Rodrik, de faire du Public choice appliqué. La corrélation Catwoman Stéphane Ménia jeudi 21 février 2013 Lies, damn lies and statistics Je suis tombé sur cet article paru l'été dernier. On reprend nos vieux réflexes et on cherche la causalité possible dans la population des femmes : 1. Deux remarques : 1. aucun commentaire La corrélation NTM dimanche 17 février 2013 Comment taxer les multinationales?

Critères agence de notation Les agences de notation sont de plus en plus sévères avec les Etats comme la France, les Etats-Unis, ou le Royaume-Uni. Explications avec Brian Coulton, chef économiste chez Fitch Ratings. Brian Coulton. (DR) lefigaro.fr/jdf.com - Selon quels critères attribuez-vous une note aux Etats ? Nous regardons la situation économique du pays, le taux de croissance, le niveau de la dette publique. Ce risque ne concerne pas les pays riches, comme la France ou les Etats-Unis. Un Etat ne peut théoriquement pas faire faillite. C'est vrai, un Etat ne peut pas faire totalement faillite. Côté investisseur, nous mesurons donc le risque de ne pas être remboursé dans les temps impartis ou en totalité. Que reflète la note de la Grèce, dont la note a été dégradée ? La Grèce est protégée des risques de change grâce à l'euro. Il faut cependant remettre les choses dans leur contexte : la Grèce bénéficie toujours d'une note traduisant un risque faible («investment grade»). Lire aussi:

Alexandre Delaigue: @Mancioday les déficits et... Alexandre Delaigue: @Mancioday d'autre part pe... Réaction d'Econoclastes Apocalypse now ? Retour du libéralisme ? Pas besoin de dire où l'argent est allé (Flickr - AdamT4 - cc) Du même auteur Dans les années 70, on disait : « Au-dessus de 500 000 chômeurs, la France explose. » Dans les années 2000, l’adage devint : « Au-dessus de 1 000 milliards de dettes, la France implose. » Dans les deux cas, nous avons largement dépassé le cap, et la France est toujours là. Avec du chômage (10 % à la fin de l’année) et de la dette (1 518 milliards d’euros à la fin de l’année). BPI France – Le relais. Disons-le tout de suite : il ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé.

La dette au cœur des préoccupations de 72 % des Français pensent que la crise «ne justifie pas» de reporter l'effort de réduction de la dette. Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. Contrairement à ce qui s'observait il y a quelques années, les Français ne restent plus de marbre devant le sujet de la dette. Bien conscients désormais qu'il s'agit de l'avenir des générations futures, ils placent les questions de finances publiques au cœur de leurs préoccupations, au même titre que le chômage, la santé ou l'avenir des retraites. Les trois quarts des Français se disent ainsi «inquiets» de l'évolution des déficits et de la dette de l'État, selon un sondage Ifop réalisé pour la Fondation pour l'innovation politique, que Le Figaro publie en avant-première. «Toutes les catégories sociales partagent cette inquiétude», souligne l'étude. «Une dimension morale» » La France vole vers un endettement record

L'État s'attaque à la réduction des dé Nicolas Sarkozy réunit ce jeudi matin à l'Élysée tous les acteurs de la dépense publique. Objectif : réfléchir aux moyens de remettre les finances de la France à flot. Jusqu'à présent, la conférence nationale des finances publiques - la dernière date de mai 2008 - s'était toujours tenue à Bercy. Maintenant que le pire de la crise est passé - une période marquée par un assèchement des recettes fiscales et une hausse des dépenses publiques pour stimuler la conjoncture -, il faut s'atteler à redresser la situation. Dans la mesure où, pour l'instant, Nicolas Sarkozy exclut toute hausse des prélèvements, la France n'a d'autres choix que de cesser d'être la championne des dépenses publiques. Quelles qu'elles soient, il faudra faire «un effort considérable», a déjà prévenu le ministre du Budget, Éric Woerth. Certains d'être attaqués jeudi, les élus tiennent leur réponse en une phrase : l'exécutif leur a transféré des responsabilités qu'elles doivent désormais financer.

Woerth séduit par l'idée La conférence des finances publiques, fin janvier, sera-t-elle autre chose que de la " com " ? Le fait que le chef de l'Etat la convoque et la préside permet de rappeler que la réduction des déficits publics est une priorité. Il y aura probablement deux temps. Janvier sera celui de l'échange et, déjà, de premières décisions. Quelles sont les décisions possibles ? Par exemple, confirmer que tout surcroît de recettes sera affecté à la réduction des déficits ; discuter de la progression de la dépense publique, puisque nous ne souhaitons pas augmenter les impôts. L'effort de maîtrise des dépenses de l'Etat ne produit que des économies limitées. Croire à une solution unique est une erreur, la maîtrise des dépenses passe par une multitude de décisions ! Philippe Séguin avait critiqué le " un sur deux " comme une mesure aveugle. Cette règle ne s'applique pas de manière bête et méchante. Le chef de l'Etat accuse les collectivités territoriales de trop dépenser. Oui. Et pour l'assurance-maladie ?

Related: