Comment prendre en compte les pratiques adolescentes (aussi) dans l’espace CDI ? Plusieurs constats/paramètres m'ont amenée cette année à poser un nouveau regard sur l’aménagement du CD I: Une très grande envie et un grand besoin de réinvestir le “lieu” CDI, après avoir passé quasiment 3 années à construire et penser des contenus, d’abord autour d’un module de culture numérique, puis de l’EMI. L'expérience d'une collègue Sylvie Agoutborde partagée lors d'une journée départementale alors que nous réfléchissions à la question "les CDI doivent-ils ou non être des lieux de déconnexion ?". Une prise en compte des pratiques adolescentes (Anne Cordier) dans les séances pédagogiques (voir par exemple une séance autour de Youtube) mais pas encore réellement dans les autres activités du CDI. C’est ainsi que deux lignes de force guident ma réflexion : - Prendre en compte les pratiques des élèves lorsqu’ils viennent et sont au CDI, tout en induisant des usages. Le CDI du collège entre apprentissage et éducation La déconnexion comme composante de l’EMI Ressources : etc. Défi Chamallow
La mue des bibliothèques Mais d'abord qu'est-ce qu'un troisième lieu ? C'est un concept sociologique développée par Ray Oldenburg, au début des années 80 aux États-Unis. Selon lui la société est envahie par l'individualisme, que symbolisent le recours aux transports individuels (les voitures) et les moyens de communication dématérialisés. Le Puzzle de Thionville Dans le milieu des bibliothèques françaises, ce concept a été popularisé par le mémoire d’études du diplôme de conservateur des bibliothèques de Mathilde Servet en janvier 2009. Dès l'ouverture, le Puzzle est un succès. Pour eux, cette médiathèque troisième lieu travaille donc avec des éducateurs qui les canalisent et rappellent les règles de vie de l'endroit, pendant que les bibliothécaires prévoient de multiples ateliers d'écriture ou liés au hip-hop, au cinéma, au manga ou à la création numérique. A lire : Oui, les jeunes Français lisent encore ! Car l'objectif est bien de faire de la visite de la médiathèque un réflexe. Un concept à la mode ? Écouter
FADBEN Jean-Yves CAPUL, sous-directeur des programmes d’enseignement, de la formation et du développement numérique, DGESCO Bénédicte ROBERT, chef du département de la recherche et du développement, de l’innovation et de l’expérimentation, DGESCO Nicolas DOMPNIER, professeur documentaliste Yves DEBIEN, proviseur de lycée honoraire Michelle CAINE, ia-ipr EVS, académie de Dijon Pierre DANEL, ia-ipr EVS, CTICE, académie de Clermont Ferrand Julien ROCHE, directeur du service commun de documentation, Université de Lille Jean-Jacques PELLE directeur de l’éducation, Conseil général du Finistère Jean-Charles RINGARD, directeur de l’éducation, Conseil régional des Pays de la Loire Modérateur : Pascal COTENTIN, ia-ipr, CTICE, CRDP de Versailles Pour vous, les » learning centres » à la française, c’est quoi et pourquoi vous intéressez-vous à ce concept ? Nicolas Dompnier, professeur documentaliste, cité internationale Grenoble Michèle Caine, ia-ipr EVS, académie de Dijon Quelles perspectives ?
Gidec Dans les années 60, le GIDEC et le GERI, ont été créés pour faciliter la diffusion d’informations et de spécimens dans les établissements scolaires. Ils rassemblent les principaux éditeurs scolaires : Les éditions BELIN, BORDAS, DIDIER, DUNOD, L’ECOLE DES LOISIRS, HACHETTE, HATIER-FOUCHER, MAGNARD-VUIBERT, et NATHAN. Dans un souci de simplification, les deux groupements adressent aux établissements d’enseignement primaire, secondaire et professionnel ainsi qu’à certains secteurs de l’enseignement supérieur, deux questionnaires communs : Le Questionnaire Classique (QC), commun depuis 1998, disponible en ligne depuis 2000, Le Questionnaire des Manuels en Usage (QMEU), commun à la Base de Données des Manuels en Usage (BDMU) du GECRI depuis 2010. Aujourd’hui vous avez donc un interlocuteur unique, le GIDEC, pour recueillir l’information qui permettra de vous adresser les spécimens et catalogues mais aussi les offres et invitations des éditeurs. Isabelle ELIEDirectrice du GIDEC et pour le GECRI
Ressources numériques : des perspectives et des questions Par Anne Delannoy Le séminaire tenu en 2011 autour du thème du "Learning centre" et qui a ouvert la voie au concept de Centre de Connaissances et de Culture, n'était que la première partie d'une réflexion plus globale sur les mutations afférentes au numérique ; les espaces et les temps étant remis en question pour être au service des apprentissages des élèves. Notre questionnement professionnel s'est ouvert sur les apprentissages hors de la classe et hors du temps en classe/encours et donc sur la mise à disposition de ressources numériques. Parallèlement, il apparaît que ces ressources numériques transforment notre rapport à l'information ainsi que les compétences nécessaires à leur appropriation. Le 10 et 11 mai 2012 se tenait au CDDP de Boulogne Billancourt un séminaire national sur le thème des "Ressources numériques au CDI : un défi pour le développement des usages". Définition et typologie de la ressource numérique très enthousiasmante par Sébastien Haché (co-fondateur de Sésamath).
De nouveaux espaces d’apprentissage au collège Compère Morel de Breteuil Création d’un espace de connaissance et de culture En 2016, dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt "Co-construction d’espaces innovants dans les écoles, collèges et lycées de demain" et grâce au soutien du conseil départemental de l’Oise, le collège Compère Morel de Breteuil a transformé le CDI en Centre de Connaissance et de Culture (3C), collège intégré au Plan numérique du Ministère de l’Education nationale. Une présentation vidéo du projet de la création d’un espace de connaissance et de culture Une présentation 3D des nouveaux espaces créés L’aménagement du centre de connaissance et de culture à la rentrée 2017 Le conseil départemental de l’Oise a réalisé des travaux de gros oeuvre en abattant une cloison pour agrandir l’espace. Un centre de documentation revisité Une transformation des espaces De nouveaux mobiliers pour créer de nouveaux espaces et susciter de nouveaux usages Des exemples en images d’utilisation de ce nouveau centre 3C
7 principes à considérer en aménagement de bibliothèques août 02 Futur "Genius bar" - DOK Library Concept Center La bibliothèque n’est pas un entrepôt de livres : les bibliothèques ne sont plus axées sur le livre et les collections mais plutôt sur les usagers, le public. Dans une bibliothèque traditionnelle, 70% de l’espace est consacré aux livres et aux rayonnages et 30% au public. Actuellement, les nouvelles bibliothèques appliquent l’inverse : 70% de l’espace consacré au public contre seulement 30% pour les collections. La multiplicité des modèles, Idea Stores, Learning Centres, troisième lieu, FabLab, MakerSpaces, etc. doit être une source d’inspiration. Chacun des modèles a été développé dans un contexte particulier, pour des besoins particuliers et pour une population avec des caractéristiques sociodémographiques et socio-économiques bien précises. Quelque part sur le web, quelqu’un a déjà écrit que « les bibliothèques ne vont pas disparaître, elles vont juste exister différemment ». Pour aller plus loin :
media.education.gouv.fr/file/39/2/6392.pdf Budget du CDI Le Documentaliste et les réalités locales [Documentaliste en CDI : cadre réglementaire et pédagogique] dernière mise à jour : janvier 2015Christophe Dubois, Josiane Ducournau - Canopé 'Aquitaine Retour à la page d'introduction Le Budget mise à jour janvier 2015 Le documentaliste mène une politique d'acquisition qui est financée par le budget de l'établissement. 1. Dans le contexte du nouveau cadre budgétaire et comptable des établissements publics locaux d'enseignement (EPLE), le décret n° 2012-1193 du 26 octobre 2012 assure une meilleure lisibilité du budget. La réforme du cadre budgétaire et comptable (RCBC) s'inscrit dans l'esprit de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF-2001), dans la mesure où l'on assiste à une globalisation de l'assignation budgétaire, à une volonté de présenter des résultats attendus au regard des moyens attribués (pilotage par les résultats). (…) 4. est ordonnateur des recettes et des dépenses de l'établissement ; Art. « ― les activités pédagogiques ; 2.
La face (trop) cachée d’une politique documentaire Un collègue m’a relayé une question apparemment banale… qui m’a conduit à des abîmes de réflexions : "Existe-t-il des recommandations de politique documentaire en ce qui concerne les romans ?". Le/la collègue avouait n’avoir rien trouvé de probant. Voilà une question qu’elle est bonne, aurait dit Coluche ! Elle révèle beaucoup sur l’impensé de la notion de politique documentaire : si pour bien des secteurs documentaires on peut jongler avec les niveaux, les formules IOUPI, etc., rien de cet outillage rassurant ne fonctionne vraiment bien avec les romans (du moins dans l’acception entendue pour les bibliothèques publiques), ce champ vaste et chatoyant de la fiction, de l’écriture, de la création esthétique. Help ! Donnez-nous des outils !! Source : ArtsLivres Forum Un brin de pragmatisme Le problème de distanciation / rationalisation que rencontrent les bibliothécaires face à ce vaste champ de la fiction tient à la tension ressentie entre deux injonctions fortes : Est-ce tout ? Like this:
Faire de l’art, créer de la solidarité et réinventer les tiers lieux culturels La responsable de ce réseau, Rachel Chainey, a guidé cet équipage à travers quelques Ruches emblématiques : la COOP Le Milieu, La flèche rouge, le Repair Café chez ÉchoFab, La Ruche d’art Pointe St-Charles et celle de St-Henri. Chacune des Ruches est unique et se développe suivant l’identité de son quartier et des communautés qui l’animent, proposant une diversité d’ambiances, de projets et de possibilités. Premier arrêt, la COOP LE MILIEU Située dans le quartier Centre-Sud de Montréal, Le Milieu est un atelier d’art communautaire et un café. Autant que le souci d’une participation active et inclusive, on soutient des principes de vie écologique à travers l’art, la nourriture et le dialogue. D’où viennent les ruches d’art ? Le Réseau des Ruches d’Art relie une multitude de petits espaces régénératifs d’art communautaire, avec l’objectif de bâtir des solidarités à travers la distance géographique. Une Ruche d’Art: Prochain arrêt, la Ruche d’art de Pointe-St-Charles. Pour aller plus loin :
Qualibib Membres du groupe d'experts de la Commission générale 46 information et documentation / Sous-comité 8 qualité et performance - 01/12/2009 13:37 Guide pratique pour l’amélioration de la qualité de l’accueil et des services dans les bibliothèques et centres de documentation Utilisable par tout type de service documentaire, Qualibib n’est pas une norme qualité, encore moins un référentiel d’application obligatoire pour toute bibliothèque qui entre dans une démarche qualité. A faire en fin d'année scolaire En fin d'année, d'autant plus en lycée pro avec les élèves partant en stage, on peut prendre le temps d'effectuer des tâches spécifiques. Voici ce que je prévois de faire (dans le désordre) :
Des galeries en établissement- Arts plastiques Cela fait déjà longtemps que certains établissements scolaires se sont dotés d’espaces d’exposition, à l’image de la galerie du lycée Josué Valin de La Rochelle qui a fêté ses 10 ans d’existence cette année. Dans ces projets au sein des lycées et des collèges, les professeurs d’arts plastiques sont engagés en première ligne et gèrent, animent, "alimentent" ces lieux. Les galeries en établissement font rentrer concrètement les œuvres d’art dans les murs et permettent pour les élèves (et les personnels) un contact et une proximité avec celles-ci. Si les sorties vers des expositions dans les différents lieux (centres d’art, musées, galeries) nous font sortir du contexte du collège ou du lycée pour aller vers les œuvres, les galeries dans les établissements permettent de faire rentrer les œuvres dans le quotidien des élèves et modifient ce rapport aux contextes muséaux et scolaires. Un recensement, pour quoi faire ? Galeries actuellement recensées : Galerie St Paull, Lycée St Paul, Angoulême