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Petite histoire du tirage au sort en politique

Petite histoire du tirage au sort en politique
En France, il est courant de « tirer les rois » à l’épiphanie [1]. Les origines de cette coutume remontent au moins aux Saturnales, la principale fête romaine. De nature carnavalesque, elle avait lieu après le solstice d’hiver, dans les 12 jours intercalaires entre le cycle solaire et le cycle lunaire. Banquets et orgies se multipliaient alors. Les normes sociales ordinaires étaient suspendues. Anthropologues et historiens ont longuement débattu sur ce récit, qui relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique [5]. À l’heure où le tirage au sort semble revenir après des siècles d’éclipse dans des centaines, voire des milliers d’expériences politiques [6], il est intéressant de s’interroger sur la façon dont cette procédure a été utilisée dans le passé. Des origines anciennes On tirait au sort au sort de deux manières. La Grèce classique et hellénistique : résolution impartiale des conflits et démocratie Comme l’écrit Moses I. Les jurys Le pouvoir sur tous de tout un chacun.

A voté… au Moyen Âge La semaine dernière, nous avons élu le nouveau parlement européen ! Et dans l’esprit de bien des gens, ce qui distingue nos démocraties contemporaines des sociétés du Moyen Âge, c’est que nous désignons par le vote nos dirigeants, tandis qu’autrefois, seule la naissance destinait à telle ou telle fonction. Comme souvent, la réalité est bien plus riche et complexe. Au Moyen Âge, pas de démocratie, et pourtant l’élection est partout. Le vote avant la démocratie On tend à l’oublier, mais avant que l’hérédité ne s’impose progressivement, les rois de France ont longtemps été élus par les grands (les principaux nobles) du royaume. Les clercs étaient sans doute ceux qui recourraient avec le plus de régularité à l’élection. En parallèle, au XIIe siècle, les communes se multiplient dans les villes d’Europe. Tirer au sort ou voter : quelle place laisser au hasard ? Aujourd’hui, nos démocraties semblent en crise, leur fonctionnement est remis en cause. Florence, ou la pratique du hasard sous contrôle

La vraie démocratie - Ce n'est pas ce que vous croyez Et si on tirait au sort nos élus? Temps de lecture: 9 min «Chacun constate que le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation. L’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir. Avec les élections, les riches gouvernent toujours, les pauvres jamais», assène Etienne Chouard. L’idée peut surprendre. «On a eu recours au tirage au sort de façon massive dans la première démocratie, à Athènes. Dans son ouvrage Petite histoire de l’expérimentation démocratique, le chercheur Yves Sintomer explicite la logique du tirage au sort chez les Athéniens: «Il s’agit de défendre l’égale liberté des membres de la Cité et de proclamer que tous ont légitimement part à la réflexion et à l’action politique, qui ne sont considérées ni l'une ni l'autre comme des activités spécialisées.» Une idée tombée en désuétude C'est pendant la révolution française que l’Abbé Siéyès va imposer populariser l’idée que gouverner suppose une véritable professionnalisation.

Cornelius Castoriadis et la création politique Cornelius Castoriadis et la création politique comme invention de nouvelles façons de vivre Aux amis des séminaires de Castoriadis, 1986-1995 [/one_half] Approche de l’œuvre de Castoriadis Je résumerai en quatre points les caractéristiques de l’approche de l’œuvre de Castoriadis dans cet exposé. Nous abordons la pensée d’un auteur qui a toujours soutenu que, même quand nous jugeons la société présente, nous sommes dans celle-ci, et qui reconnaît explicitement que, dans une société en « crise », « notre pensée ne peut être elle-même qu’en crise ». « C’est à nous d’en faire quelque chose », ajoute-t-il.[1] Ce « nous » nous inclut nous-mêmes, nous tous, aujourd’hui. La globalité de l’œuvre En préparant cette intervention, j’ai à nouveau survolé l’intégralité des écrits de Castoriadis ainsi que ce qui a été écrit sur lui. Un penseur politique original Avant de répondre à cette question, signalons que le travail même de Castoriadis constitue une nouvelle forme intellectuelle. I.

Gil Delannoi : "Le tirage au sort assure une représentativité plus importante que le vote" À la fin de mon livre, j’imagine un système de trois assemblées dont une seule serait élue : elle aurait le dernier mot, comme notre Assemblée nationale. À côté, je suggère une assemblée populaire tirée au sort sur la même base que celle du suffrage universel, ce qui permettrait une réelle représentativité du peuple. Elle serait consultative, au moins dans un premier temps, afin de tester ce système. Cela risque de ne pas plaire aux élus.

Organisation non gouvernementale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ONG. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation d'intérêts publics qui ne relève ni de l'état ni d'institutions internationales[1]. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international. Une ONG est une association à but non lucratif. L'habitude est de réserver le terme aux personnes morales à but non lucratif financées par des fonds privés. l'origine privée de sa constitution ;le but non lucratif de son action ;l'indépendance financière ;l'indépendance politique ;la notion d'intérêt public. Une ONG est une personne morale[réf. nécessaire] qui, bien que n'étant pas un gouvernement, intervient dans le champ national ou international. Dans le cas d'organisations internationales, on parle également d'Associations de Solidarité Internationale (ASI) ou d'organisations non gouvernementales internationales. Histoire[modifier | modifier le code] Évaluation des ONG[modifier | modifier le code]

Plan C On n'est pas préparés à cette idée : la première fois qu'on nous parle de tirage au sort en politique, on ouvre tous des yeux incrédules et on se demande quelle est cette nouvelle lubie. Le mythe de l'élection est très puissant et il n'est pas facile de s'en déprendre, même quelques minutes pour voir. Portant, je vous conseille chaleureusement de laisser une chance à l'idée et de lire seulement quelques lignes sur le sujet : vous allez vite sentir en vous-même que, loin d'être une nouvelle lubie, c'est une bonne idée, et même une très bonne —et très vieille— idée, bien connue de nos aïeux et bien testée (pendant des siècles !) avec d'excellents résultats. Ø Pour se mettre en jambes, écoutez d'abord deux résumés audio en 6 et 4 minutes chrono : Pourquoi faut-il s’intéresser au tirage au sort ? (source : ITV audio pour Hervé Kempf, sur Reporterre.net, le 11 février 2011.) France Inter, "Un temps de Pauchon", 19 avril 2012 : ITV de 4 minutes, juste après le talk TEDx RS du 22 mars 2012, Oui.

Grèce : la Démocratie C'est en 507 avant J.C. qu'est née la démocratie dans la cité. Les grands principes de ce régime politique (littéralement "gouvernement par et pour le peuple") n'ont aujourd'hui pas changés. À l'époque, environ 40.000 personnes sur les 250.000 qui peuplaient l'Attique étaient des citoyens, c'est à dire qu'il avaient plus de 20 ans, qu'ils étaient de sexe masculin, libres (non-esclaves) et nés de parents athéniens. Ceux-là, et ceux-là seulement, avaient le privilège de siéger à "l'Ecclésia" (l'assemblée du peuple). Comment étaient représentés tous les citoyens ? C'est simple : chaque village s'appellait une dème. Les débats Chaque tribu élisait 50 représentants à l'Ecclésia : ils étaient nommés pour un an. Liturgies et mishtoï Il y avait bien sûr de nombreuses différences de revenus entre les citoyens, car ceux-ci pouvaient aussi bien être médecins qu'agriculteurs. La justice Il y avait à Athènes un tribunal du peuple, appellé l'Héliée. Devoirs du citoyen athénien L'ostracisme

Quelles élections pour une meilleure démocratie ? Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde. Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Généraliser les primaires à tous les scrutins

7 Lessons for Social Justice Activists from the Zapatistas Written by: Justin Wedes (Zuccotti) I found myself on the eve of 2014 in San Cristobal de las Casas in the southernmost Chiapas state of Mexico, just above the border with Guatemala. The colonial city’s name itself betrays a kind of solidarity with the native peoples of this land: Bartolomé de las Casas was Christopher Columbus’s lesser-known companion, the first Bishop of Chiapas, and a fierce defender of indigenous peoples against enslavement and killing by the colonizers. When indigenous activists seized this city on January 1st, 1994 - the day the NAFTA treaty went into effect – they found the town cheering on their arrival including the Bishop Samuel Ruiz, a modern-day de las Casas. The Tzeltal and Tzotzil peoples call this place Jovel, the place in the clouds. Tonight, the air smells of sparklers and fireworks, mixed with fresh tamales and ponche de piña made and served in little street carts by poor street vendors. 1 -- Lead by Obeying / Obedecer y no Mandar

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