Le défi nucléaire de la Chine Greenpeace fait campagne contre l’industrie nucléaire partout sur la planète et la Chine ne fait pas exception. Li Yan, chef de la campagne Climat et Énergie de Greenpeace en Asie de l’Est, a répondu par courriel aux questions de . Quel rôle devrait jouer l’énergie nucléaire en Chine ? Son rôle est mineur actuellement et Greenpeace croit qu’il devrait le demeurer à l’avenir. Est-ce que cela nuira aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Les études de Greenpeace montrent que, à moyen et à long terme, la Chine peut alimenter son économie à même les mesures d’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Quelles leçons la Chine a-t-elle tirées de Fukushima ? Après le désastre nucléaire de Fukushima, Greenpeace a demandé au gouvernement central chinois de reconsidérer ses ambitions nucléaires et d’investir dans des énergies réellement renouvelables et sûres. Est-ce que la sûreté des exploitations nucléaires en Chine est comparable à celles d’autres nations ?
Les 7 péchés du greenwashing (Par ordre d'importance) Source: Prétentions environnementales dans les marchés de consommation, TerraChoice Environmental Marketing, 2009. 1) COMPROMIS CACHÉ Le fabricant attire l’attention sur un aspect écologique de son produit en passant sous silence le fait que certains de ses composants sont nocifs pour l’environnement, que son procédé de fabrication est polluant ou qu’il est suremballé. Ce péché concerne par exemple les appareils électroniques dits à «haute efficacité énergétique», mais qui contiennent des matières dangereuses ou dont la durée de vie est limitée. 2) ABSENCE DE PREUVEUn produit affiche des prétentions «vertes» sans preuves ni validation par une tierce partie. C’est notamment le cas de mouchoirs en papier qui prétendent contenir différentes proportions de fibres post-consommation, sans toutefois fournir de détails. 3) IMPRÉCISIONUne allégation est si vague qu’elle perd toute signification.
Le défi nucléaire de la Chine À trois semaines du début de la Conférence de Paris, la Finlande a autorisé le premier lieu de stockage « éternel » de déchets nucléaires. Jusqu’ici, aucun autre pays n’a réussi à trouver une solution à long terme à la gestion des déchets nucléaires, qui resteront radioactifs pour plusieurs centaines de milliers d’années. La Chine se donne jusqu’en 2020 pour choisir un site de disposition. Trois endroits sont à l’étude, tous dans la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays. Avec un coût annoncé de 3 milliards d’euros (plus de 4 milliards de dollars), le complexe de stockage finlandais est censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Des galeries souterraines seront creusées dans le granit à plus de 400 m de profondeur. Des puits de 6 à 8 m de profondeur, espacés d’une dizaine de mètres, seront forés le long des galeries. On y descendra des tubes remplis de combustible nucléaire préalablement gainés dans des récipients en fonte et en cuivre.
Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques | Le Québec en action vert 2020 Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2020) est au centre de l’approche stratégique gouvernementale en matière de lutte aux changements climatiques. Il s’articule autour de deux grands objectifs, soit la réduction et l’évitement des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux changements climatiques. Ce plan d’action présente un ensemble de mesures qui visent les principaux secteurs émetteurs de GES, avec, au premier chef, celui des transports. Il comprend également diverses mesures qui viseront, notamment, à favoriser un aménagement plus durable du territoire, l’efficacité énergétique des entreprises, l’émergence de bâtiments verts au Québec ainsi qu’une plus grande capacité d’adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. Avec le PACC 2020, le gouvernement définit son cadre d’action afin de faire face à un phénomène qu’il est dorénavant impossible d’ignorer.
S’inspirer de l’audace londonienne La réputation de Londres en matière de transport collectif n’est plus à faire. En un peu plus de dix ans, avec l’implantation de son péage et l’amélioration substantielle de son réseau d’autobus et de métro, la capitale britannique a réussi à réduire de manière marquée le nombre de voitures qui circulent dans ses artères centrales. Attablée dans un café du centre-ville, quelques heures à peine après avoir posé les pieds à Montréal, Michele Dix parle avec entrain des importants changements en matière de transport qu’elle a vus prendre forme dans sa ville au cours des quinze dernières années. Et selon celle qui travaille au sein de la direction de Transport for London (TfL), l’agence de transport de la capitale britannique, depuis le début des années 2000, le péage est, de loin, l’une des meilleures décisions que la métropole anglaise ait pu prendre durant la dernière décennie. Bonification Transfert modal Vers l’avenir
Développement durable - À l'ordre du jour des grands sommets mondiaux depuis plus d'une décennie Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée de limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. Ainsi, les objectifs du développement économique et social sont définis en fonction de la durée, et ce dans tous les pays – développés ou en développement, à économie de marché ou à économie planifiée. Les interprétations pourront varier d’un pays à l’autre, mais elles devront comporter certains éléments communs et s’accorder sur la notion fondamentale de développement durable et sur un cadre stratégique permettant d’y parvenir. Le développement implique une transformation progressive de l’économie et de la société. Notre avenir à tous, 1987
Réchauffement planétaire : Oxfam épingle le mode de vie des riches | Paris Climat 2015 La semaine dernière, des activistes d'Oxfam ont fait une mise en scène avec des caricatures des présidents français, chinois et américain, Francois Hollande, Xi Jinping et Barack Obama, ainsi que du premier ministre indien Narendra Modi et la chancelière allemande Angela Merkel. Photo : Benoit Tessier / Reuters Les 10 % des habitants les plus riches du monde émettent environ 50 % des gaz à effet de serre (GES), tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 10 % de ces émissions, révèle un rapport d'Oxfam publié à l'occasion de la conférence de Paris sur le climat. Image encore plus frappante : les individus qui comptent parmi les 1 % les plus riches génèrent en moyenne 175 fois plus de CO2 qu'une personne se situant dans les 10 % les plus pauvres. À titre de comparaison, les 10 % des Chinois les plus riches produisent 4,76 tonnes de CO2, contre 0,76 tonne pour les 50 % les plus pauvres. Pour consulter ce graphique sur votre appareil mobile,cliquez ici.
Politique québécoise de gestion des matières résiduelles Les objectifs de la politique La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles s’inscrit dans la volonté gouvernementale de bâtir une économie verte. En effet, les quelque 13 millions de tonnes de matières résiduelles produites chaque année au Québec recèlent un potentiel indéniable à exploiter tant pour la fabrication de biens que pour la production d’énergie. Cette politique vise à créer une société sans gaspillage qui cherche à maximiser la valeur ajoutée par une saine gestion de ses matières résiduelles, et son objectif fondamental est que la seule matière résiduelle éliminée au Québec soit le résidu ultime. Comment y arriver? Pour contribuer à l’atteinte de cet objectif, la Politique prévoit la mise en œuvre de mesures qui permettront de répondre aux trois enjeux majeurs de la gestion des matières résiduelles : Principales mesures Afin d’atteindre les objectifs de la Politique, des mesures majeures à court terme doivent être entreprises : Documents de référence Liens utiles
Les grands perdants concentrés dans trois régions Plus les années passent, et plus cela se confirme. Les pays qui subissent le plus durement les aléas du climat sont concentrés dans trois régions : l’Amérique centrale et les Caraïbes, le sud de l’Europe et le sud de l’Asie. Et neuf des dix pays les plus touchés durant la période 1995-2014 sont des pays en voie de développement. C’est ce qui se dégage du 11 rapport Climate Risk Index, réalisé par Germanwatch, un institut allemand, sur la base de l’information fournie par Munich Re, le géant de la réassurance et de la gestion du risque. On parle ici de pays qui ont connu des événements extrêmes, coûteux et mortels, comme des tempêtes ou des inondations. Cette étude ne fournit qu’une partie du portrait, avertissent toutefois les auteurs. Elle ne tient pas compte des effets indirects ou à plus long terme, comme les disettes ou les inondations côtières causées par la hausse des océans. Le Honduras (1) et Haïti (3) sont assurés de rester longtemps dans la liste des 10 pays les plus touchés.
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