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Internet fait place nette dans la pédagogie

Internet fait place nette dans la pédagogie
Le Monde.fr | | Par Emmanuel Jaffelin, agrégé de philosophie au lycée Lakanal (Sceaux), auteur d'un Petit éloge de la gentillesse (2011, Editions François Bourin) Difficile d'enseigner par les temps qui courent. Il faut dire que le temps court à la vitesse de l'électron. L'enseignant (Loys Bonod, Lycée Chaptal à Paris) qui a piégé ses élèves en fabriquant de faux corrigés afin d'établir de manière magistrale et éclatante qu'ils ne savent pas travailler sans internet a moins prouvé la tricherie des élèves que mis en évidence la date de péremption des exercices demandés. Flash back. La galaxie Gutemberg n'est plus. Je constate que la plupart de mes élèves passent par internet pour chercher des pistes de réflexions et des éléments d'information. Emmanuel Jaffelin, agrégé de philosophie au lycée Lakanal (Sceaux), auteur d'un Petit éloge de la gentillesse (2011, Editions François Bourin) Related:  CURATION - VEILLE

Demain la veille - Le blog de la veille – Aref JDEY Les médias et autres supports numériques tentent tant bien que mal d’attirer le plus d’internautes dans une course effrénée, souvent au détriment de la qualité du contenu. Et pour ce faire, plusieurs méthodes sont à leur disposition, notamment le choix des titres des articles, qui n’est pas forcément chose aisée. Upworthy, l’un des sites avec […] Posted on 29 novembre, 2013 by Aref JDEY CONTINUE READING0 La récente enquête de Deloitte UK (PDF) sur l’état des pratiques et l’adoption du Social Business est assez révélateur du chemin qui reste à parcourir, pour atteindre un niveau d’intégration et d’agilité de qualité. Posted on 26 novembre, 2013 by Aref JDEY CONTINUE READING1 Le tour des possibilités offertes par SocialShare, nouvel arrivant sur le marché des analytics social media. Posted on 26 novembre, 2013 by Aref JDEY CONTINUE READING1 Posted on 26 novembre, 2013 by Aref JDEY CONTINUE READING1

Nouveau métier 6inShare Jean-Paul Moiraud, professeur de gestion à Lyon Pouvez-vous tout d'abord vous présenter ? Jean-Paul Moiraud : Je suis professeur de gestion à Lyon en section design de mode (BTS, DMA et DSAA). Quels impacts auront concrètement les nouvelles technologies sur l'espace et le temps à l'école ? J. Il est dilué aussi parce que l’on s’aperçoit du décalage qui existe entre les usages numérisés souhaités (individuels ou institutionnels) et le cadrage institutionnel du temps. Les lieux de travail des enseignants (everywhere) Le numérique transforme le rapport au savoir par la combinaison de divers espaces. Bien évidement ces idées sont expérimentées, à l’heure actuelle des classes de 6eme peuvent profiter d’une aide en ligne en dehors des cours et en dehors de leur emploi du temps. Campus virtuel de Lyon III sur Second Life Et s'agissant des apprentissages ? J. Comment concrètement utilisez-vous le numérique avec vos classes ? J. J. J. J. J.

« Petite Poucette », de Michel Serres Accordons-nous une session de rattrapage en parlant, avec un retard coupable, d’un livre paru il y a un peu plus d’un an. Car il serait dommage de ne pas attirer l’attention sur ce délicieux petit ouvrage de Michel Serres, qui s’ajoute à une imposante bibliographie et répond au titre charmant de Petite Poucette. Il ne s’agit pas de donner la version féminisée d’un conte mettant en scène un cadet de famille particulièrement dégourdi, mais de partir à la rencontre d’une jeune représentante du XXIe siècle, très habile dans l’usage de ses deux pouces qui lui servent à manipuler son téléphone cellulaire grâce auquel elle communique avec le monde entier. Cette fillette futée et ses semblables « habitent donc le virtuel », ils « n’ont plus la même tête », ils « ne parlent plus la même langue ». Qui sont-ils donc ? À la recherche des enfants d’aujourd’hui Nous y sommes. La relation avec cette espèce nouvelle, multitude anonyme universellement connectée, reste à inventer. Yves Stalloni

Ebookveille collaboratif - Regards croisés sur la veille Petit conte d’avant Noël Quand le stylo à bille est apparu, la fin du porte-plume a soulevé des tempêtes : les élèves ne savaient plus écrire, les stylos bavaient, les cahiers des meilleurs étaient salis par les bavures et par les larmes des nostalgiques du passé. Quand la télévision est apparue, elle était présentée comme le pire des dangers pour les enfants : perte de l’attention, fatigue, recommandations aux parents. Les élèves la regardaient déjà trop au lieu d’apprendre leurs leçons. Quand l’ordinateur est apparu, la priorité a été donnée aux cours, cours d’informatique juxtaposés aux autres cours, sur des machines encore incertaines, faites pour l’école et qui n’existaient nulle part ailleurs. Quand le numérique s’est répandu comme une traînée de poudre, il a fallu éviter les explosions, maîtriser les outils… Alors, on les a enfermés dans des heures d’informatique, dans des salles d’informatique bunkerisées, pour qu’ils ne soient pas utilisés hors des heures prévues et que personne ne puisse y accéder.

Petite Poucette, la génération mutante Michel Serres, diplômé de l’Ecole navale et de Normale Sup, a visité le monde avant de l’expliquer à des générations d’étudiants. Historien des sciences et agrégé de philosophie, ancien compagnon de Michel Foucault, avec qui il a créé le Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968, il a suivi René Girard aux Etats-Unis, où il enseigne toujours, à plus de 80 ans. Ce prof baroudeur, académicien pas tout à fait comme les autres, scrute les transformations du monde et des hommes de son œil bleu et bienveillant. Son sujet de prédilection : la jeune génération, qui grandit dans un monde bouleversé, en proie à des changements comparables à ceux de la fin de l’Antiquité. Vous annoncez qu’un «nouvel humain» est né. Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux grandes révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Cette mutation, quand a-t-elle commencé ? Pascale Nivelle

GONZO MANIFESTE Le lancement de la nouvelle revue suisse Ithaque en juin est l'occasion pour notre ami JC Féraud de concocter un manifeste un peu barge du gonzo journalisme du web. J’ai écrit ce texte un peu barge, ce pronunciamiento gonzo, à la demande de mon camarade blogueur Chacaille. Ce cher Frater Guillaume d’outre-Léman, qui défend la figure du “Moine reporter bénévole”, lance avec ses amis suisses une fière Trirème baptisée “Ithaque”. Nous sommes les barbares de l’info Nous sommes les nouveaux Barbares de l’Info. Nous avons pris le maquis du web et ne croyons plus à la presse telle qu’elle était. Pour commencer, nous croyons aux Dieux de l’Information et de la technologie au nom du Libre Partage du savoir. Nous plaçons la mission d’informer, bien avant le commerce du papier et de la réclame qui dévoient de plus en plus le métier au nom de sa seule survie. L’Internet et le journalisme n’ont pas à être “civilisés” Nous sommes légions, nous sommes de toutes les générations. Haw Haw ! Maître Gonzo ;)

Le numérique à l'école. France-culture C’est couru d’avance. De la loi de refondation de l’école en discussion depuis hier soir à l’Assemblée nationale, on risque fort de ne retenir que l’écume : à savoir le débat sur les rythmes scolaires.Il y a pourtant tant d’autres choses à dire sur ce texte, prévu pour être adopté par le Parlement, au plus tard début juillet. Le numérique par exemple. Vincent Peillon en a fait un des piliers de sa refondation, plaidant pour une « stratégie numérique globale », afin, -c’est le ministre qui parle- de « faire entrer l’école dans le XXIe siècle ». En quoi consiste cette stratégie ? Bernard Stiegler, Pierre Moeglin et Marianne Baby J-C F © Radio France L’objectif est ambitieux : il s’agit de rendre l’institution plus efficace en réduisant les inégalités, via notamment la mise en place d’un service public de l’enseignement numérique. Toutes ces intentions semblent frappées au coin du bon sens. « Quel sens donner au numérique à l’école ? Et le contrepoint de Julie Gacon: Suivez-nous aussi sur :

La petite poucette de Michel Serres tient le monde dans ses mains Michel Serres fait partie des philosophes que le public connaît et apprécie. Ce n'est donc pas une surprise si l'espace «Sciences pour tous» du Salon du livre, qui l'accueillait ce samedi après-midi était bien rempli, avec un de nombreuses personnes venues prêter une oreille attentive aux propos du penseur. Celui-ci était là pour nous parler de son dernier livre, Petite poucette, aux éditions Le Pommier. Un livre grand public où le philosophe développe un concept qu'il a forgé, à savoir petite poucette. Petite poucette désigne les gens qui ont un rapport familier et intuitif avec le numérique, ce sont ceux qui écrivent des textos à toute vitesse, ce dont Michel Serres (il le précise lui-même le sourire aux lèvres) n'est pas capable. Petite poucette, suite Du reste, « cette petite poucette vit dans un monde impliqué par ces outils ». Cette partie de la population qui a toujours son portable à la main ne doit pas être vue comme un risque pour la connaissance ou l'intelligence.

Une veille de qualité à partir d'outils gratuits est-elle possible? Et si oui, comment? Ressources Veille Dans le billet qui restera sans doute le plus polémique et donc le plus utile de ce premier semestre pour les professionnels de la veille et de l'intelligence économique, Frédéric Martinet, le "veilleur intraitable" ;-) évoque plusieurs sujets sur lesquels je suis tout à fait d'accord avec lui (voir ici et là dans les commentaires), et un avec lequel je ne le suis pas, et ce ne sera une surprise ni pour lui, ni pour vous. Il s'agit bien sûr de ce que l'on peut faire en terme de veille avec des outils gratuits ou peu coûteux. De fait, depuis sept ans où je forme en moyenne entre 80 à 120 veilleurs par an (non-inclus les étudiants) tous secteurs d'activités confondus et autant dans le public que dans le privé, je pense pouvoir dire au doigt mouillé que 80% n'ont pas et n'auront pas à moyen terme, de budget pour investir dans des outils (logiciels, services en ligne) dépassant les 200 euros. Articles portant sur des thèmes similaires :

Conception et fantasme : les ruses du diable Penser le numérique en éducation, c’est toujours se projeter dans l’avenir, concevoir sur la base de ce qu’on connaît, de ce qu’on attend et de ce qu’on espère, un projet ou un modèle éducatif. C’est là que l’imaginaire et, plus souvent, le fantasme interviennent. Car, dans cette démarche prospective, pour penser les modèles du futur, il faut disposer d’un outillage conceptuel et lexical adéquat. Or, le champ du numérique éducatif (technologies, ressources, modes d’apprentissage) a été très tôt investi par un lexique anglo-américain, venant des pays pionniers en la matière. Le lexique français des TICE révèle à la fois une imprécision des concepts utilisés, un attachement à préserver les notions éprouvées de l’éducation traditionnelle (cartable, ardoise, tablettes, tableau, multimédia, informatique, manuel numérique) et souvent une incapacité à traduire et transposer les concepts anglo-saxons, appuyés sur des pratiques pédagogiques étrangères aux nôtres. Et si c’était des TICE…

Une chance pour sauver l’école | Lewagges L’école, le numérique et la société qui vient, c’est là le titre d’un ouvrage très récemment paru, sous forme d’entretiens et signé conjointement par Denis Kambouchner, Philippe Meirieu, Bernard Stiegler, avec la collaboration de Julien Gautier et Guillaume Vergnes aux éditions des Mille et Une Nuits. Ouvrage à lire absolument pour quiconque essaie de porter un certain regard sur ce qui se passe actuellement à l’Education Nationale et d’avoir, peut-être, une envie d’espérance. Les auteurs, dépassant la guerre « pédagos » contre « républicains » au vu de la très grave crise du système scolaire, nous proposent de profiter de la révolution du numérique pour essayer de soigner un malade dont on pourrait même penser qu’il est déjà à l’article de la mort. Des thérapeutiques sont d’ailleurs proposées. Souhaitons qu’elles puissent être entendues !!! L’Ecole doit avoir comme fonction d’ « assurer la continuité d’une société par la transmission intergénérationnelle de la mémoire collective » (J.

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