La curation : entre usages individuels et pratiques professionnelles - Dossier Doc & SI (ADBS) InfosOutilsFroids J’ai eu le plaisir de coordonner le dossier du dernier numéro de la revue Documentaliste & Sciences de linformation consacré à cette pratique en devenir qu’est la curation. Une quinzaine d’auteurs ont accepté de me rejoindre dans l’aventure et je les remercie d’autant plus que les délais étaient particulièrement serrés. En voici le sommaire (vous trouverez un sommaire encore plus détaillé ici) La curation – Pôle 1 – Enjeux et dimensions, page(s) 24 à 45 La curation – Pôle 2 – À léchelle des organisations, page(s) 42 à 59La curation – Pôle 2 – La curation au cur de lentreprise 2.0, Alain Garnier, page(s) 46-48La curation – Pôle 2 – Les réseaux sociaux dentreprise : des environnements propices au développement des usages de curation, Guillaume Guérin, page(s) 49-50La curation – Pôle 2 – Curation, folksonomies et pratiques documentaires : quelle prise de soin face à lincurie ?
La mort numérique : choix de l'oubli, droit à la copie Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Olivier Ertzscheid (maître de conférences en sciences de l'information. IUT de La Roche sur Yon. Université de Nantes.) Vous venez de mourir. Récemment c'est grâce à un article du Daily Mail sur le supposé procès que Bruce Willis comptait intenter à Apple, que la planète découvrait stupéfaite qu'un utilisateur d'Itunes ne pouvait à son décès rien conserver ni transmettre à ses proches, l'ensemble des produits (films, musiques, livres) cessant d'exister à la clôture du compte. La question de la mémoire, de la transmission par-delà la mort est depuis longtemps déjà bouleversée par le numérique. Pourtant des solutions simples semblent exister : pour certains services, on pourrait donner son identifiant et son mot de passe à ses enfants ou à ses proches. La question fondatrice du siècle qui s'ouvre aux générations sans cesse connectées, sera indubitablement cette question de la copie.
Où est passé la puissance de la “pensée visuelle” Dans le dernier numéro de Wired, l’éditorialiste Clive Thompson évoque la puissance de la pensée visuelle, c’est-à-dire celle qui s’exprime par le dessin plutôt que par les mots. Pour cela, il convoque le dernier livre de Dan Roam (blog), auteur du Retour de la serviette (The Back of the Napkin, évoquant la serviette en papier sur laquelle on griffonne souvent un petit schéma éclairant pendant un repas d’affaires), dans lequel ce dernier montre que notre culture repose trop fortement sur les mots. Nos systèmes scolaires et politiques sont conçus pour promouvoir des gens éloquents dont le mode de pensée est essentiellement verbal. Notre système de pensée nous encourage à décrire nos problèmes sous forme de récits ou des listes linéaires de fait. Mais les problèmes dynamiques ou compliqués ne peuvent souvent pas se résumer à de simples récits. Image : à l’occasion d’une session sur le Mind Mapping, Fix avait commis ce petit dessin sur les cartes qui disent des choses et font parler.
« Où vont vos données quand vous mourrez? » «Qui s'occupera de mon compte Facebook après ma mort?». Cette interrogation, qui pouvait sembler saugrenue il y a quelques années encore, est révélatrice de notre temps : en parallèle de notre existence physique, nous disposons à présent d'une existence parfaitement... numérique, qui survit généralement à notre passage dans l'au-delà. Comment gérer l’identité en ligne des défunts ? Que faire de leurs photos, de leurs vidéos, de leurs tweets, bref, du flux d’information qu’ils laissent derrière eux ? C’est la question soulevée samedi 6 octobre lors du Digital Death Day à Londres. La conférence, qui porte comme sous-titre « Where does your data go when you die ? > Facebook, plus grand cimetière du monde Facebook a dépassé cette semaine le cap du milliard d’utilisateurs, mais combien de personnes ayant un compte sont aujourd’hui décédées ? > L’interminable deuil « Face à la mort, on a besoin de se protéger. > Un nouveau business > Transmettre son patrimoine numérique
Vers des livres vivants La lecture de la semaine, il s’agit d’un article du bi-mensuel américain The New Republic, signé Laura Bennett et intitulé “L’internet est-il en train de transformer les livres en d’éternels work-in-progress ?” “Richard North Patterson se souvient de l’instant où il a appris la mort d’Oussama Ben Laden. Il était en train de regarder la télévision, c’était un dimanche soir, deux jours avant la sortie de son dernier roman, The Devil’s light, dans lequel Al Qaeda planifie une attaque nucléaire sur l’Amérique pour le dixième anniversaire du 11 septembre. Wolf Blitzer, le journaliste de CNN, a annoncé le visage grave une information essentielle pour la sécurité nationale. Immédiatement, Patterson a su : “je me suis assis dans un état catatonique, se souvient-il, je pouvais voir le train qui me fonçait dessus, mais je ne pouvais ni parler ni bouger”. Dans son livre, Ben Laden était parfaitement en vie, ourdissant des complots meurtriers depuis une grotte de l’ouest du Pakistan.
Il y a quelque chose après la mort : ça s'appelle le réseau L'externalisation de nos mémoires documentaires a commencé dans les années 70 avec l'arrivée et l'essor de la micro-informatique, pour culminer dans les années 80 avec les mémoires optiques de stockage (CD-Rom puis DVD). Ces «mémoires» et l'externalisation afférente avaient alors principalement pour objet les «informations» et «connaissances» au sens large (journaux, encyclopédies) ainsi que, progressivement, l'ensemble des produits rattachés aux industries culturelles (livres, films, disques). Progressivement, à la fin des années 90 et au début des années 2000, ce mouvement d'externalisation bascula du côté de nos mémoires personnelles, là encore avec un climax que l'on peut situer vers 2010 avec la généralisation de l'informatique en nuage ( cloud computing ). Near Death Data Experience Plusieurs cas et plusieurs stratégies des grands acteurs du cloud dépositaires desdites mémoires ont déjà défrayé la chronique. Electro-encéphalogramme numérique plat Don't Be Evil et Go to Hell
La plume est une vierge, l’internet une putain Nicolas Carr postulait, dans un article devenu célèbre, qu’internet nous dissipait et transformait notre façon de penser. L’organisation de nos circuits neuronaux est-il remis en cause par Facebook et Twitter, comme le postule le polémique Nicolas Carr dans son dernier livre, The Shallows ? Ne surestime-t-on pas une manière de penser sur d’autres ? Le problème est plus profond et touche aux fondements de la relation que l’homme entretient à la technologie estime le psychanalyste Yann Leroux. Tribune. Est virgo hec penna, meretrix est stampificata disaient les anciens : “La plume est une vierge, l’imprimerie est une putain”. Internet, putain de notre temps La putain de notre temps, c’est l’internet et les ordinateurs. Ce que nous sommes comme hommes, nous le devons intimement aux objets. J’ai du mal à penser que le web recâble nos cerveaux. Internet nous rend-il plus bêtes ? Il y a là une double erreur : la première est l’ethnocentrisme. La plume n’a jamais été vierge L’ordre et le chaos
Pourquoi baissons-nous la garde avec la confidentialité de nos données Pressés, distraits, la plupart du temps nous ne faisons pas attention aux trop complexes conditions générales d’utilisation que nous acceptons. Nous échangeons nos données personnelles contre un service ou un avantage qu’on ne peut pas toujours négocier ou refuser. Alessandro Acquisti, économiste du comportement à l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh où il enseigne l’ingénierie de la vie privée, étudie la façon dont nous faisons ces choix. Ses recherches ont montré que, bien que nous nous disions concerné par la vie privée, nous avons tendance à agir d’une manière incompatible à nos principes, explique Somini Sengupta dans un long article qu’il lui consacre pour le New York Times. Ses recherches montrent combien il est facile de manipuler les gens pour récolter des informations sur eux. Le contrôle de nos données : une illusion ? Alessandro Acquisti s’intéresse à comment une technologie de la liberté est détournée en technologie de surveillance. Hubert Guillaud
La mort du cyberflâneur La lecture de la semaine est un très beau, et très nostalgique, texte publié récemment par Evgeny Morozov dans le New York Times. On connaît Morozov pour ses écrits dénonçant toutes les formes de technophilie béate (notamment The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom). Ce texte s’intitule “La mort du cyberflâneur” et je remercie Eric Dobler, fidèle auditeur de l’émission, de nous l’avoir signalé. Evgeni Morozov raconte être tombé récemment sur un petit essai obscur datant de 1998. Image : Capture d’une page de l’oeuvre humoristique de Louis Hart, Physiologie du flâneur, publié en 1841 et illustré par Honoré Daumier, Marie-Alexandre Alophe et Théodore Maurisset. “Intrigué, dit Morozov, j’ai entrepris de découvrir ce qui était arrivé au cyberflâneur. S’intéresser à l’histoire de la flânerie, dit Morozov est une manière de commencer à répondre à ces questions. On vient bien, alors, pourquoi la cyberflânerie pouvait être une notion tentante dans les premiers temps du Web.
Wiki is not paper Subtitled: Wikipedia Unbound Although Wikipedia is an encyclopedia, it is not bound by the same constraints as a paper encyclopedia or even most online encyclopedias. The length, depth, and breadth of articles in Wikipedia is virtually infinite. As Wikipedia grows, so will computing power, storage capacity, and bandwidth. Founder Jimbo Wales has stated his desire that Wikipedia should not become yet another discussion forum. No size limits[edit] The most obvious difference is that there are, in principle, no size limits in the Wikipedia universe. Plain text takes up an almost negligible amount of disk space. The Nupedia FAQ rightly warned about taxing a reader's patience with rambling prose, but detailed subtopics and sub-subtopics enrich Wikipedia with information. Organization[edit] Of course, a 100-page thesis on poker is useless to someone who merely needs an article summarizing the basic rules and history of the game. Acme, an overview History of acme Physical description of acme
Organize Your Bookmarks In Style With Super Start Extension for Firefox Bookmarks are helpful tools for quick access to any favorite site. However, creating and keeping track of them can be a tedious task for most people. Even getting to the bookmarks folder requires a few extra clicks. The bookmarks (blank by default) are shown in the form of thumbnails, which should show a screenshot of the web page if a site is already added. The default number of bookmarks that you can add is eight, but you can edit this by going to the extension’s Options menu. When you’ve added a website, the thumbnail of that site should load within a few seconds after you hit OK. Here’s an example of custom icons used for social networking sites. And here’s how websites will look like if you don’t use custom images/icons: Another quick way to bookmark a site would be to right click anywhere on a blank, unlinked area of that site and click on Add to Super Start. Some customization for the user interface is also possible with this extension. Wondering where your old bookmarks are?
Repenser les interfaces pour mieux s'informer Informer, c’est d’abord et avant tout mettre en forme (en textes, images ou sons) des faits et des événements. La racine latine du mot ne dit pas autre chose : informare signifiant « donner forme à », « façonner ». De là naissent les deux principaux enjeux auxquels font face quotidiennement les journalistes : réussir à traiter une information de façon compréhensible et lui donner sa juste place par rapport au reste de l’actualité. Dans un monde de plus en plus connecté, qui croule sous les données et souffrirait d’infobésité, faire la Une ne suffit plus à se distinguer : pour exister en ligne, une info doit « être fraîche », dans l’idéal, la plus complète possible et, surtout, sa trace doit être facilement retrouvable, sous peine de se noyer rapidement dans le flot interrompu des « fils d’actu » et autres tweets. Comment alors mieux mettre en forme l’actualité sur Internet ? > Qu’est-ce qu’une information pertinente ? > Tamizer, un « tamis numérique » de l’info en ligne
Dead Drops | Un-cloud your files in cement! 'Dead Drops’ is an anonymous, offline, peer to peer file-sharing network in public space. Chercher faux et trouver juste : Serendipité et recherche d'information CIFSIC - Bucarest 2003 - Atelier D2 - «Communication et complexité » Animation : C. LeBoeuf / N. Pelissier Chercher faux et trouver juste, Serendipité et recherche d'information Résumé Merton définit la serendipité ainsi : "découverte par chance ou sagacité de résultats que l'on ne cherchait pas". Abstract Merton defines the serendipity as follows : «the faculty or phenomenon of finding valuable or agreeable things not sought for ». Mots clés : sérendipité, recherche d'information, technologies intellectuelles, entropie informationnelle Keywords : serendipity, information retrieval, informational entropy, intellectual technologies 1. 1.1 - Définition et origine de la sérendipité Pour cerner ce concept et appréhender le phénomène nous indiquons ci-dessous quelques exemples célèbres. 1.2 - Rechercher ou Rechercher 1.3 - Complexité - trouver une aiguille connue dans une botte de foin connue - trouver une aiguille connue dans une botte de foin inconnue - trouver où sont les bottes de foin 2. 3.