Le Capital au XXIe siècle (2013), Thomas Piketty, Actualités / Essais / Document La répartition des richesses est l’une des questions les plus débattues aujourd’hui. Pour les uns, les inégalités n’en finiraient pas de se creuser dans un monde toujours plus injuste. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts et toute intervention risquerait de perturber cette tendance harmonieuse. Mais que sait-on vraiment de l’évolution des inégalités sur le long terme ? En réalité, les analyses économiques supposées nous éclairer se fondent plus souvent sur des spéculations théoriques que sur des faits établis. Fruit de quinze ans de recherches, cette étude, la plus ambitieuse jamais entreprise sur cette question, s’appuie sur des données historiques et comparatives bien plus vastes que tous les travaux antérieurs. En tirant de l’expérience des siècles passés des leçons pour l’avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance.
La croissance nécessite la destruction de la biosphère La destruction de l’environnement n’est pas seulement une conséquence fortuite de la croissance économique, mais aussi et surtout l’un de ses carburants. L’érosion des services écosystémiques est, quelle que soit la valeur qui peut leur être attribuée, l’une des conditions déterminantes de l’accroissement du produit intérieur brut. En un mot, la destruction de la nature et de la biodiversité est absolument nécessaire à la croissance. Dans la revue Ecological Economics, Stefano Bartolini et Luigi Bonatti décrivaient ainsi ce phénomène en 2002 : « Nous présentons dans cet article une vision de la croissance différente du paradigme dominant. Tant que les responsables politiques seront obnubilés par la quête de la croissance du PIB (produit intérieur brut), il n’y aura pas de solution aux désastres écologiques en cours. * LE MONDE du 17-18 octobre 2017,« La destruction de l’environnement est-elle une condition de la croissance ? Signaler ce contenu comme inapproprié
Jeremy Rifkin, penseur américain de la troisième révolution industrielle Selon lui, les « réseaux intelligents » vont rendre les individus plus autonomes et créer de nouveaux emplois. À la fois penseur, militant et homme de réseau, Jeremy Rifkin est plus apprécié en Europe qu’aux États-Unis. Jeremy Rifkin est un de ces penseurs américains qui ont fait profession de nous dire de quoi l’avenir sera fait. Économiste au départ, il aborde dans ses livres au style foisonnant l’évolution des sciences et des technologies comme celle de nos sociétés. Mais sa grande affaire reste surtout l’énergie, la façon dont nous la produisons et la consommons. Il observe que la production d’électricité sera de plus en plus assurée par de petites installations : éoliennes implantées ici, panneaux photovoltaïques là. Smart grids, ou « réseaux intelligents » C’est ce que les industriels ont déjà baptisé les smart grids, ou « réseaux intelligents ». La première fut celle du charbon et des chemins de fer, la deuxième celle du pétrole et du téléphone. (1) Éd.
Jeremy Rifkin | La Fondation pour les tendances économiques « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate « Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate. Le Monde | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. La dernière livraison de « Monsanto papers », déclassifiés au cours de l’été 2017, lève le voile sur une activité jusqu’alors méconnue de la multinationale : le ghostwriting – littéralement « écriture fantôme ». Conflits d’intérêts tenus secrets Prenons le cas du biologiste américain Henry Miller.
amazon La connaissance créatrice: La dynamique de l'entreprise apprenante - Ikujiro Nonaka, Hirotaka Takeuchi Glyphosate : Nicolas Hulot a rencontré des agriculteurs en colère Ils étaient quelque 250 à protester vendredi matin à Paris contre l’interdiction du glyphosate en France. Ils ont rencontré le ministre de la transition écologique. Mobilisés à l’appel de fédérations départementales de la FNSEA, premier syndicat agricole, et de l’organisation des Jeunes Agriculteurs, 250 agriculteurs environ bloquaient, vendredi 22 septembre, l’accès à l’avenue parisienne des Champs-Elysées. Les manifestants protestent contre la possibilité d’importer des produits agricoles traités à des herbicides comme le glyphosate, craignant une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France. « Comment on peut vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu’on nous enlève nos moyens de production ? Lire aussi : Paris votera contre le renouvellement de la licence du glyphosate dans l’Union européenne « Sortie progressive » « Etre rassuré sur la sécurité alimentaire et sanitaire » En levant la manifestation, M.
2002 L’économie hydrogène de Jérémy RIFKIN Dans ce livre « L’économie hydrogène » (après la fin du pétrole, la nouvelle révolution économique), Jeremy Rifkin développe, dans son chapitre 2, la grandeur et la décadence énergétique des civilisations. « Au sein des espèces comme entre elles, la lutte pour la survie est en réalité une compétition entre des systèmes vivants cherchant à s’assurer un apport continu d’énergie utile. Pendant la plus grande partie de l’histoire humaine, Homo sapiens a vécu une existence de chasseurs cueilleurs en s’appropriant l’énergie emmagasinée dans les plantes et les animaux sauvages. En capturant leurs semblables, nos ancêtres eurent plus tard recours à l’esclavage pour s’approprier des unités productives et augmenter ainsi leur approvisionnement énergétique, une pratique qui s’est perpétuée jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle. » Aujourd’hui l’énergie fossile inonde notre société de ses bienfaits. (éditions La découverte)
L’économie du partage face au modèle économique dominant | Mutinerie : Libres ensemble Il faut parfois savoir revenir aux fondamentaux. Particulièrement dans les périodes de crises structurelles comme celles que nous traversons aujourd’hui et qui remettent directement en cause les bases mêmes de nos économies. Nous ne pourrons pas comprendre ce que signifie économie du partage si l’on ne se demande pas d’abord ce que le mot « économie » veut vraiment dire. L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Si l’on s’intéresse aux modifications structurelles que l’on doit apporter à nos économies, il faut se poser des questions telles que : Comment produit-t-on ? Je me suis demandé si nous pouvions comparer point par point le modèle économique dominant issu des théories classiques avec l’économie du Partage, modèle émergeant et prometteur mais qui doit encore prouver sa validité. Dans l’économie du Partage, le nombre d’intermédiaire tend à diminuer considérablement.
La Cour des comptes fustige l’inefficacité de la politique climat de l’UE – EURACTIV.fr Tout en reconnaissant leur importance, la Cour des comptes européenne souligne l’inefficacité de nombreuses mesures du programme Climat Énergie communautaire. Lequel a peu de chance d’aboutir faute de financements. Un article de notre partenaire le JDLE. C’est entendu : la lutte contre le changement climatique à l’européenne est un exemple à faire pâlir d’envie le plus angoissé des climatologues. L’Europe est le seul espace géopolitique d’ampleur de la planète à vouloir abattre de 80 à 95 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES), entre 1990 et 2050. N’oublions pas l’atténuation Beaucoup moins sexy est le deuxième axe de toute politique climatique digne de ce nom : l’adaptation. Contraindre les États à s’adapter ? Bien placée, la France met la dernière main à son second plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Pas de financement Cette impréparation n’est pas sans conséquence… financière. Quid de l’atténuation ? L’ETS, inefficace jusqu’en 2030
Jeremy Rifkin: La troisième révolution industrielle - La Terre «la nuit». NASA - «Policy Network» est un «think tank» international dont l'ambition de promouvoir les idées progressistes et le renouveau de la social-démocratie en organisant l'échange de points de vues et d'expériences entre hommes politiques, décideurs et experts de centre gauche. Quelques jours avant le sommet du G20, «Policy Network» tient une importante réunion au Chili: l'occasion pour les principaux leaders internationaux de centre gauche de faire entendre leur vision de l'avenir, au moment où la période de croyance néo-libérale dans le laissez-faire est bel et bien terminée. publicité Slate.fr publie une série de tribunes (que l'on peut télécharger ici, en anglais et espagnol) rédigées par les participants à ce sommet. Aujourd'hui vendredi, Jeremy Rifkin. «LA CRISE FINANCIERE MONDIALE a ébranlé jusqu'aux fondations de nos systèmes économiques. Cette révolution se fera en créant des systèmes décentralisés d'utilisation d'énergies renouvelables. Jeremy Rifkin