rythmes circadiens Plus de lumière le jour, moins endormi le soir Rythmes, douleur et conscience chez les invertébrés Les différentes vitesses de notre perception du temps Trois modèles à revoir en neurosciences Lumière, mélatonine et système immunitaire Les comportements de presque tous les animaux terrestres suivent des rythmes d'origine endogène. Les rythmes circadiens sont donc des cycles biochimiques, physiologiques et comportementaux qui oscillent selon une périodicité d’environ 24 heures. Ce processus d’entraînement de notre horloge biologique avec la lumière du jour est nécessaire parce que le rythme endogène de notre horloge n’est pas exactement de 24h. Cette horloge centrale coordonne l’activité de nombreuses horloges situées dans différents tissus périphériques et possédant eux aussi leurs propres oscillateurs moléculaires. Ces fluctuations passent habituellement par un maximum et un minimum qui coïncident avec une période particulière de la journée. adapté de : Gerry Wyder
Rythme circadien Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Quelques illustrations de l'expression du rythme circadien et du rythme biologique chez l'Homme[1]. Un rythme circadien regroupe tous les processus biologiques qui ont une oscillation d'environ 24 heures. Définition générale[modifier | modifier le code] Un rythme circadien est un rythme biologique d’une durée de 24 heures environ. Des rythmes circadiens peuvent aussi s’observer chez des organismes unicellulaires, comme des moisissures[2] et des cyanobactéries. Le terme « circadien », inventé par Franz Halberg, vient du latin circa, « environ », et diem, « jour », et signifie littéralement « presque un jour ». L’étude formelle des rythmes biologiques est appelée chronobiologie. Au sens strict, les rythmes circadiens sont endogènes. Pour décrire un rythme biologique qui se manifeste uniquement quand l’organisme est exposé à l’alternance jour-nuit, on parle plutôt de rythme nycthéméral. Chez l'être humain[modifier | modifier le code] Bear, M.
Rythmicité biologique circadienne et performances anaérobies Les travaux concernant les rythmes circadiens de la force musculaire sont peu nombreux. De plus, la majorité des actions musculaires enregistrées au cours des différentes études se résument au régime musculaire isométrique. Le faible nombre de travaux lors d’actions dynamiques peut s’expliquer par le nombre limité d’appareils de mesure fiables et reproductibles. Les études consacrées à la rythmicité circadienne de la force isométrique maximale montrent clairement l’existence d’un rythme au cours de la journée. Toutefois, les amplitudes (différence entre le maximum et le minimum) de ces rythmes circadiens sont très variables, généralement elles restent comprises entre 5 % (Atkinson et al., 1993) et 21,2 % (Coldwells et al., 1994) suivant les protocoles et les muscles étudiés mais dans tous les cas, le pic est toujours situé en fin d’après-midi–début de soirée (16 :30 à 19 :30 heures).
Sommeil paradoxal Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Polysomnographie. Encadré en rouge l'EEG lors du sommeil paradoxal, la barre rouge indique les mouvements oculaires. Le sommeil paradoxal fait suite au sommeil lent (“sommeil à ondes lentes” désignant les stades 3 et 4), et constitue le cinquième et dernier stade d'un cycle du sommeil lequel comprend de 3 à 5 cycles successifs d'une durée chacun de 7 à 9 min. Il se caractérise par des mouvements oculaires rapides, d'où le nom anglais de ce stade de sommeil REM pour rapid eye movement, une atonie musculaire, une respiration et un rythme cardiaque irréguliers, la température corporelle est déréglée. Chez une personne normale, la durée du sommeil paradoxal occupe environ 2 % de la durée d'un cycle, et s'accroît à chaque cycle jusqu'au réveil. Signes spécifiques du sommeil paradoxal[modifier | modifier le code] Le sommeil paradoxal est déclenché par l'horloge ultradienne, située dans le pont et le bulbe qui dirige trois sous-systèmes :
Respecter ses rythmes biologiques et le rythme du soleil Le Dr Hervé STAUB nous explique ce que sont nos rythmes biologiques, l’importance de leur respect et leurs liens avec les cycles solaires. L’Univers constitue un champ infini de fréquences vibratoires et de cycles intriqués les uns avec les autres. Dans leur fonctionnement, les galaxies, les étoiles et leur cortège planétaire dépendent de ce champ infini et lui sont soumis. Le Soleil, centre de notre système planétaire, vit au rythme de ses cycles qui conditionnent son rayonnement et l’énergie dispensée vers la Terre. Tout est vie dans l’Univers, du microcosme au macrocosme, et la Terre avec tout ce qu’elle porte en est un exemple on ne peut plus explicite. L’humain n’échappe pas à ces règles et possède également ses cycles spécifiques, lui assurant un équilibre harmonieux lorsqu’ils ne sont pas contrecarrés. Le rythme du soleil. Un cycle est la répétition régulière d’un événement au cours du temps. La Terre est un être vivant et avec elle tout ce qu’elle comporte Période Acrophase Amplitude
Rythme ultradien Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rythme ultradien est un rythme biologique se présentant avec une fréquence supérieure au rythme circadien (fréquence pluriquotidienne). Il est donc plus rapide qu'un rythme circadien. Par exemple, le rythme d'environ 90 minutes qui règle la périodicité du sommeil paradoxal chez l'homme est un rythme ultradien[1]. Références[modifier | modifier le code] ↑ Michel Jouvet, « Eveil, Sommeil, Rêve », Le courrier du CNRS, vol.55, pp.40-48, 1984. Liens externes[modifier | modifier le code] (fr) Les rythmes biologiques Portail de la biologie
Chronobiologie et rythmes biologiques Mis à jour le 01 mars 015jmc@sitemed.fr "La médecine sans chronobiologie, C'est la mer sans ses marées, ses courants et ses vaguesC'est la mer morte !" Résumé Aujourd'hui encore, médecine, biologie et physiologie se basent sur un dogme hérité de la fin du XIXe siècle, la stabilité du milieu intérieur (homéostasie). Cette soi-disant stabilité n'est qu'apparente, renforcée par l'habitude de faire des moyennes. Pilier de la médecine occidentale, le dogme de la stabilité et de l'équilibre du milieu intérieur (homéostasie) conduit à une conception simplifiée et erronnée de la physiologie et de la médecine. La vie est une palpitation macroscopique et microscopique incessante,La chronobiologie est la seule vraie biologie, qui ne néglige pas le paramètre temps. Tous les paramètres biologiques varient au cours du temps. En pratique, la médecine moderne néglige encore 80% de ces phénomènes et utilise encore ses "dictionnaires des constantes biologiques". Définitions La chronobiologie dérange !
La physiologie du sommeil Le déroulement d'une nuit de sommeil humain, avec l'alternance régulière de sommeil calme à ondes lentes (SL) et de sommeil paradoxal (SP), est de description assez récente, se situant vers le milieu des années cinquante. Cette périodicité et, surtout, l'association quasi systématique des souvenirs de rêves au sommeil paradoxal, ont été les facteurs décisifs de l'essor des recherches sur le sommeil. L'approche pluridisciplinaire a été et reste indispensable pour l'étude du cycle veille-sommeil-rêve. Après une période d'éveil au cours de laquelle l'activité électrique cérébrale (électroencéphalogramme ou EGG) est rapide (>20Hz) et de faible amplitude (50µV), le sujet présente les signes précurseurs du sommeil : bâillements, clignements des paupières, inattention à l'environnement. Ainsi un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Influences de l'hérédité et de l'environnement Les requêtes épidémiologiques ont montré qu'il y avait des familles de petits, moyens ou grands dormeurs. Éveil
Chronobiologie La chronobiologie est une discipline scientifique étudiant l’organisation temporelle des êtres vivants, des mécanismes qui en assurent la régulation (contrôle, maintien) et de ses altérations. Cette discipline traite essentiellement de l’étude des rythmes biologiques. Histoire[modifier | modifier le code] Premières observations[modifier | modifier le code] L’Homme préhistorique acquiert déjà une connaissance sommaire de l’organisation temporelle des êtres vivants (maturité des fruits, migration du gibier, frai des saumons, etc.). Au XVIIe siècle, le médecin italien Santorio Santorio met en évidence le rythme circadien chez l’Homme en mesurant la variation journalière de son poids. Premières expérimentations et applications[modifier | modifier le code] Nyctinastie chez la sensitive : A. Recherche contemporaine[modifier | modifier le code] Les premiers laboratoires scientifiques étudiant les oscillations biologiques se mettent en place dans les années 1920[15]. Buijs ,R.
Le cerveau, maître du sommeil On a découvert les neurones "responsables" de nos bonnes ou mauvaises nuits ! Ces cellules, versatiles anges gardiens de notre sommeil, s'inactivent pendant les périodes d‘éveil puis se "remettent en marche" pour la nuit… Depuis une vingtaine d'années, les scientifiques savaient que les neurones du sommeil étaient présents dans une structure bien déterminée du cerveau sans toutefois parvenir à identifier leur rôle et leur emplacement exacts. En 1996, une équipe de chercheurs américains, conduite par Chris Spers, réussit à identifier un agrégat de cellules qui s'activent quand le sommeil se déclenche. Localisée à proximité du "chiasma optique", l'endroit où les deux nerfs optiques se croisent, cette zone a été baptisée "aire pré-optique ventro-latérale (VLPO)". Une porte s'ouvrait enfin à la recherche. Les neurones du sommeil ont une forme triangulaire identifiable Et inversement les neurones de l'éveil sont maintenus au repos durant le sommeil. Ayla Seugon
Chronobiologie et rythmes circadiens Chronobiologie et rythmes circadiens La chronobiologie est l'étude des rythmes biologiques auxquels sont soumis les êtres vivants. Les différents pics et creux de ces rythmes ne sont pas distribués au hasard, mais relèvent d'une véritable programmation dans le temps des nombreuses activités: métaboliques, nerveuses, endocriniennes... permettant un ajustement de l'organisme au mode de vie. Cette adaptation n'est pas individuelle, mais spécifique de l'espèce. Ainsi l'humain, homo sapiens, est un "animal" à activité diurne, et tous ses rythmes biologiques, son organisation temporelle, répondent à la nécessité de faire face, physiquement et intellectuellement, à son activité diurne. Un exemple frappant de cette adaptation biologique quotidienne est celui des sécrétions hormonales: L'hormone corticotrope, ou ACTH, a son pic de sécrétion maximum au milieu de la nuit. Cette notion d'organisation temporelle a une réelle importance, non seulement théorique, mais aussi pratique. Page suivante>>
Tout savoir sur le sommeil SylvieRoyant-Parola Psychiatre Domaine en pleine exploration, le sommeil ne révèle ses secrets qu’au fur et à mesure des travaux des chercheurs et des cliniciens. Le sommeil nous fascine tous, car il nous concerne intimement. Le manque de sommeil peut diminuer les performances scolaires. © DR Dans ce dossier, nous allons découvrir les conséquences du manque de sommeil sur la santé. Chronobiologie, les 24 heures chrono de l’organisme Dossier réalisé en collaboration avec le Dr Claude Gronfier, neurobiologiste à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, Inserm U846, Lyon - Décembre 2013. © Fotolia Des fonctions de l’organisme aussi diverses que le système veille/sommeil, la température corporelle, la pression artérielle, la production d’hormones, la fréquence cardiaque, mais aussi les capacités cognitives, l’humeur ou encore la mémoire sont régulées par le rythme circadien (circa : « proche de », dien : « un jour »), un cycle d’une durée de 24 heures. Plus généralement, les données de la recherche scientifique montrent que presque toutes les fonctions biologiques sont soumises à ce rythme. Des études ont montré que des individus isolés durant plusieurs semaines dans des conditions proches de l’obscurité et sans repère de temps continuent de maintenir un cycle où le repos et l'activité alternent sur une période d’environ 24 heures. L’horloge interne, métronome de l’organisme Une resynchronisation permanente Actualités Sites