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Mécanismes du cycle veille-sommeil-rêve

Mécanismes du cycle veille-sommeil-rêve
Le sommeil calme à ondes lentes et le sommeil paradoxal sont, chacun, le produit du fonctionnement de deux réseaux de neurones: un réseau exécutif, assimilable à un pacemaker, responsable des signes du sommeil, et un réseau permissif contrôlant le déclenchement du sommeil. L'éveil résulte de l'activité d'une dizaine de structures redondantes. Les systèmes permissifs font partie du réseau de l'éveil. Depuis la fin des années 1950, nous savons que le sommeil humain se déroule par cycles composés de deux états, le sommeil calme à ondes lentes (ou sommeil lent) et le sommeil paradoxal au cours duquel survient le rêve (voir article d'Alain Besset, page 2412). L'état actuel des connaissances permet d'élaborer un schéma de fonctionnement assez simple malgré l'absence de fonction unanimement reconnue aux deux états de sommeil. Page suivante>> Related:  Cycle circadien

rythmes circadiens Plus de lumière le jour, moins endormi le soir Rythmes, douleur et conscience chez les invertébrés Les différentes vitesses de notre perception du temps Trois modèles à revoir en neurosciences Lumière, mélatonine et système immunitaire Les comportements de presque tous les animaux terrestres suivent des rythmes d'origine endogène. Les rythmes circadiens sont donc des cycles biochimiques, physiologiques et comportementaux qui oscillent selon une périodicité d’environ 24 heures. Ce processus d’entraînement de notre horloge biologique avec la lumière du jour est nécessaire parce que le rythme endogène de notre horloge n’est pas exactement de 24h. Cette horloge centrale coordonne l’activité de nombreuses horloges situées dans différents tissus périphériques et possédant eux aussi leurs propres oscillateurs moléculaires. Ces fluctuations passent habituellement par un maximum et un minimum qui coïncident avec une période particulière de la journée. adapté de : Gerry Wyder

Rêve lucide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un rêve lucide est un rêve durant lequel le rêveur a conscience d'être en train de rêver. L’utilisation de l’adjectif « lucide » en tant que synonyme de « conscient » a été introduite en 1867 par l'écrivain, sinologue et onirologue français Léon d'Hervey de Saint-Denys dans son ouvrage Les Rêves et les moyens de les diriger. Dans les années 1980, le scientifique Stephen LaBerge publie des expériences sur les rêves lucides et prouve qu'il est possible de communiquer à l'extérieur en effectuant du code morse avec ses poings alors qu'il est en état de rêve. La plupart des rêves lucides ont lieu durant la phase de sommeil paradoxal. La faculté de reconnaître l'état de rêve durant son sommeil est mentionnée dans les textes bouddhistes au VIIIe siècle ap. Définitions[modifier | modifier le code] Définitions complémentaires[modifier | modifier le code] Tous les chercheurs ne considèrent pas la définition minimale comme suffisante. Sommeil paradoxal.

Rythmicité biologique circadienne et performances anaérobies Les travaux concernant les rythmes circadiens de la force musculaire sont peu nombreux. De plus, la majorité des actions musculaires enregistrées au cours des différentes études se résument au régime musculaire isométrique. Le faible nombre de travaux lors d’actions dynamiques peut s’expliquer par le nombre limité d’appareils de mesure fiables et reproductibles. Les études consacrées à la rythmicité circadienne de la force isométrique maximale montrent clairement l’existence d’un rythme au cours de la journée. Toutefois, les amplitudes (différence entre le maximum et le minimum) de ces rythmes circadiens sont très variables, généralement elles restent comprises entre 5 % (Atkinson et al., 1993) et 21,2 % (Coldwells et al., 1994) suivant les protocoles et les muscles étudiés mais dans tous les cas, le pic est toujours situé en fin d’après-midi–début de soirée (16 :30 à 19 :30 heures).

le sommeil I) Quand les yeux se ferment : 1- Les besoins du sommeil à différents âges 2- Les techniques d’observation 3- Les phases du sommeil II) Lorsque le rêve s’invite 1-Fonctionnement de la vision au rêve 2-Les structures cérébrales qui nous éveillent et nous endorment 3-L’emplacement de l’horloge biologique qui régule le cycle circadien Un des phénomènes les plus surprenants, envoûtants mais aussi énigmatiques de notre vie est bel et bien le rêve. En effet, il fascine, déroute et désillusionne. Comment passe-t-on du sommeil au rêve ? Au travers de la première partie, nous expliquerons le déroulement des phases de sommeil et leurs caractéristiques, le comportement biologique de celui qui dort ainsi que les premières techniques qui ont permis de savoir quand le cerveau rêve… Dans le seconde partie, nous approfondirons les relations qu’il existe entre le système nerveux, le cerveau et le rêve… 1-Les besoins de sommeil à différent âge: Le temps consacré au sommeil varie grandement avec l’âge.

Respecter ses rythmes biologiques et le rythme du soleil Le Dr Hervé STAUB nous explique ce que sont nos rythmes biologiques, l’importance de leur respect et leurs liens avec les cycles solaires. L’Univers constitue un champ infini de fréquences vibratoires et de cycles intriqués les uns avec les autres. Dans leur fonctionnement, les galaxies, les étoiles et leur cortège planétaire dépendent de ce champ infini et lui sont soumis. Le Soleil, centre de notre système planétaire, vit au rythme de ses cycles qui conditionnent son rayonnement et l’énergie dispensée vers la Terre. Tout est vie dans l’Univers, du microcosme au macrocosme, et la Terre avec tout ce qu’elle porte en est un exemple on ne peut plus explicite. L’humain n’échappe pas à ces règles et possède également ses cycles spécifiques, lui assurant un équilibre harmonieux lorsqu’ils ne sont pas contrecarrés. Le rythme du soleil. Un cycle est la répétition régulière d’un événement au cours du temps. La Terre est un être vivant et avec elle tout ce qu’elle comporte Période Acrophase Amplitude

Sommeil paradoxal Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Polysomnographie. Encadré en rouge l'EEG lors du sommeil paradoxal, la barre rouge indique les mouvements oculaires. Le sommeil paradoxal fait suite au sommeil lent (“sommeil à ondes lentes” désignant les stades 3 et 4), et constitue le cinquième et dernier stade d'un cycle du sommeil lequel comprend de 3 à 5 cycles successifs d'une durée chacun de 7 à 9 min. Il se caractérise par des mouvements oculaires rapides, d'où le nom anglais de ce stade de sommeil REM pour rapid eye movement, une atonie musculaire, une respiration et un rythme cardiaque irréguliers, la température corporelle est déréglée. Chez une personne normale, la durée du sommeil paradoxal occupe environ 2 % de la durée d'un cycle, et s'accroît à chaque cycle jusqu'au réveil. Signes spécifiques du sommeil paradoxal[modifier | modifier le code] Le sommeil paradoxal est déclenché par l'horloge ultradienne, située dans le pont et le bulbe qui dirige trois sous-systèmes :

Chronobiologie et rythmes biologiques Mis à jour le 01 mars 015jmc@sitemed.fr "La médecine sans chronobiologie, C'est la mer sans ses marées, ses courants et ses vaguesC'est la mer morte !" Résumé Aujourd'hui encore, médecine, biologie et physiologie se basent sur un dogme hérité de la fin du XIXe siècle, la stabilité du milieu intérieur (homéostasie). Cette soi-disant stabilité n'est qu'apparente, renforcée par l'habitude de faire des moyennes. Pilier de la médecine occidentale, le dogme de la stabilité et de l'équilibre du milieu intérieur (homéostasie) conduit à une conception simplifiée et erronnée de la physiologie et de la médecine. La vie est une palpitation macroscopique et microscopique incessante,La chronobiologie est la seule vraie biologie, qui ne néglige pas le paramètre temps. Tous les paramètres biologiques varient au cours du temps. En pratique, la médecine moderne néglige encore 80% de ces phénomènes et utilise encore ses "dictionnaires des constantes biologiques". Définitions La chronobiologie dérange !

La physiologie du sommeil Le déroulement d'une nuit de sommeil humain, avec l'alternance régulière de sommeil calme à ondes lentes (SL) et de sommeil paradoxal (SP), est de description assez récente, se situant vers le milieu des années cinquante. Cette périodicité et, surtout, l'association quasi systématique des souvenirs de rêves au sommeil paradoxal, ont été les facteurs décisifs de l'essor des recherches sur le sommeil. L'approche pluridisciplinaire a été et reste indispensable pour l'étude du cycle veille-sommeil-rêve. Après une période d'éveil au cours de laquelle l'activité électrique cérébrale (électroencéphalogramme ou EGG) est rapide (>20Hz) et de faible amplitude (50µV), le sujet présente les signes précurseurs du sommeil : bâillements, clignements des paupières, inattention à l'environnement. Ainsi un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Influences de l'hérédité et de l'environnement Les requêtes épidémiologiques ont montré qu'il y avait des familles de petits, moyens ou grands dormeurs. Éveil

Chronobiologie La chronobiologie est une discipline scientifique étudiant l’organisation temporelle des êtres vivants, des mécanismes qui en assurent la régulation (contrôle, maintien) et de ses altérations. Cette discipline traite essentiellement de l’étude des rythmes biologiques. Histoire[modifier | modifier le code] Premières observations[modifier | modifier le code] L’Homme préhistorique acquiert déjà une connaissance sommaire de l’organisation temporelle des êtres vivants (maturité des fruits, migration du gibier, frai des saumons, etc.). Au XVIIe siècle, le médecin italien Santorio Santorio met en évidence le rythme circadien chez l’Homme en mesurant la variation journalière de son poids. Premières expérimentations et applications[modifier | modifier le code] Nyctinastie chez la sensitive : A. Recherche contemporaine[modifier | modifier le code] Les premiers laboratoires scientifiques étudiant les oscillations biologiques se mettent en place dans les années 1920[15]. Buijs ,R.

Chronobiologie et rythmes circadiens Chronobiologie et rythmes circadiens La chronobiologie est l'étude des rythmes biologiques auxquels sont soumis les êtres vivants. Les différents pics et creux de ces rythmes ne sont pas distribués au hasard, mais relèvent d'une véritable programmation dans le temps des nombreuses activités: métaboliques, nerveuses, endocriniennes... permettant un ajustement de l'organisme au mode de vie. Cette adaptation n'est pas individuelle, mais spécifique de l'espèce. Ainsi l'humain, homo sapiens, est un "animal" à activité diurne, et tous ses rythmes biologiques, son organisation temporelle, répondent à la nécessité de faire face, physiquement et intellectuellement, à son activité diurne. Un exemple frappant de cette adaptation biologique quotidienne est celui des sécrétions hormonales: L'hormone corticotrope, ou ACTH, a son pic de sécrétion maximum au milieu de la nuit. Cette notion d'organisation temporelle a une réelle importance, non seulement théorique, mais aussi pratique. Page suivante>>

Chronobiologie, les 24 heures chrono de l’organisme Dossier réalisé en collaboration avec le Dr Claude Gronfier, neurobiologiste à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, Inserm U846, Lyon - Décembre 2013. © Fotolia Des fonctions de l’organisme aussi diverses que le système veille/sommeil, la température corporelle, la pression artérielle, la production d’hormones, la fréquence cardiaque, mais aussi les capacités cognitives, l’humeur ou encore la mémoire sont régulées par le rythme circadien (circa : « proche de », dien : « un jour »), un cycle d’une durée de 24 heures. Plus généralement, les données de la recherche scientifique montrent que presque toutes les fonctions biologiques sont soumises à ce rythme. Des études ont montré que des individus isolés durant plusieurs semaines dans des conditions proches de l’obscurité et sans repère de temps continuent de maintenir un cycle où le repos et l'activité alternent sur une période d’environ 24 heures. L’horloge interne, métronome de l’organisme Une resynchronisation permanente Actualités Sites

Ces erreurs commises au réveil et qui ruinent notre journée Appuyer sur "snooze" Comme une majorité de Français, vous repoussez le réveil chaque matin en appuyant sur la touche « snooze » afin de vous réveiller progressivement. Erreur. Psychologiquement le réveil paraît plus facile mais en réalité il n'en n'est rien, au contraire. « Les quinze minutes que vous gagnez en reportant le réveil sont très mauvaises car vous êtes dans un sommeil léger. Si vous êtes fatiguée, vous ne serez pas plus en forme », nous clarifiait en août 2014 le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Inserm. Pour gagner en repos le matin, le Dr Joëlle Adrien était formelle : « Mieux vaut se lever en une seule fois. Sortir trop vite de son lit Chaque matin est une course contre la montre mais il reste un temps précieux à ne pas négliger : la sortie de lit. Pour la professionnelle, un simple étirement du corps, des pieds à la tête, au réveil peut éviter un drame matinal. Garder les volets fermés Ne pas s'hydrater au réveil Mal petit-déjeuner

Scientists Discover "Reset Button" For The Body's Biological Clock Jetting half way across the world, shift work and those crazy all-nighters are all things that can upset our body’s daily cycle, or circadian rhythm. Over the years, scientists have slowly been piecing together the components of our “biological clocks” that drive these rhythms, and we now have a pretty good understanding of how they are coordinated. Now, scientists have discovered what is effectively a “reset button” in mice, which could eventually help researchers develop novel treatments that correct mismatches between the environment and our internal body clocks. Circadian rhythms are physiological, mental and behavioral changes that follow an approximately 24-hour cycle, which are primarily dictated by changes in light in the environment. It’s been known for some time that this “master clock” is a bundle of neurons in a region called the suprachaismatic nucleus (SCN); however, scientists didn’t know whether altering the way that these cells fire could change how it operates.

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