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EM - Le CNES embarque pour le septieme continent

EM - Le CNES embarque pour le septieme continent
Nous sommes aujourd'hui familiarisés avec le concept de réchauffement climatique et ses effets : fonte de la banquise, élévation du niveau de la mer… Mais peu de personnes ont entendu parler des « îles plastiques », ces déchets de toute sorte rassemblés par les courants océaniques dans certaines zones des océans du globe plus ou moins définies. Charles Moore et Patrick Deixonne, 2 navigateurs soucieux de la planète. Crédits : P. Deixonne. Le CNES s’implique dans l’expédition « 7ème continent » par le biais du projet Argonautica. En 1997, le capitaine Charles Moore (à gauche sur la photo, accompagné du navigateur Patrick Deixonne) a été le 1er à découvrir cette zone de l’océan Pacifique où les déchets plastiques flottants se rassemblent. C’est le centre du gyre subtropical du Pacifique Nord. Notre zone d'étude est ici située entre Hawaii et la Californie dans un gyre connu pour sa haute concentration en déchets. L'espace au service de l'environnement Pourquoi cette expédition ? Mais aussi :

Le blog - Expédition 7e continent L’expédition 7e continent confirme : l’océan est une soupe de plastique L'expédition 7e continent souhaitait rapporter des preuves visuelles de la pollution au plastique des océans, en voici une. Il n'existe pas à proprement parler de continent de plastique, mais les gyres accumulent et dégradent les macrodéchets. On peut observer dix macrodéchets défiler toutes les heures, sur seulement 150 m de long. © Soizic Lardeux, OSL L’expédition 7e continent confirme : l’océan est une soupe de plastique - 5 Photos On estime que 26 millions de tonnes de plastique, soit un dixième de la production totale, finissent dans les océans. Souvent témoin de ce type de pollution, l’explorateur Patrick Deixonne a souhaité alerter le grand public, en lui rapportant des preuves que l’Homme impacte l’environnement même à des milliers de kilomètres de ses terres. Durant l'expédition 7e continent, le voilier s’est rendu dans la zone d'accumulation est du gyre nord-pacifique. Patrick Deixonne : C’était ma grande préoccupation, oui ! Qu’en est-il de la pêche avec les filets Manta ?

Alerte à la pollution des mers, suffoquées de plastiques La presse l'a lar­ge­ment relayé : on parle désor­mais d'un 7ème conti­nent. La mer de plas­tique, grande comme six fois la France, se situe au cœur de l'Océan Pacifique. Les scien­ti­fiques s'inquiètent : une expé­di­tion fran­çaise par­tira fin mai pour en savoir plus sur cette catastrophe. Flickr/MatHelium Charles Moore, explo­ra­teur amé­ri­cain, découvre en 1997 une sur­face de déchets en plas­tique grande comme six fois la France dans le Pacifique nord. En 2010, les cher­cheurs de la Sea Education Association découvrent à leur tour une mer de plas­tique dans l'Atlantique nord. Si la quan­tité de déchets semble à peu près stable depuis vingt ans dans l'Atlantique nord, il n'en est pas de même dans le Pacifique. Pour Yann Geffriaud, ingé­nieur naval cité par Le Figaro, fon­da­teur d'un obser­va­toire col­la­bo­ra­tif de sur­veillance des déchets en mer dans l'Atlantique, "per­sonne ne pourra jamais net­toyer la mer. L'expédition "7ème continent" Sandra Ktourza

Photos - Plancton : l'expédition Tara revient avec plus d'un million de nouvelles espèces Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Après deux ans et demi d'expédition maritime, Tara Oceans nous livre une incroyable fournée de plus d'un million de nouvelles espèces. Quelque 115.000 kilomètres parcourus et plus d’un million de nouvelles espèces découvertes, c’est plutôt pas mal pour une goélette de 36 mètres. L’utilisation d’un objectif macro et d’un appareil haute définition a permis à l’équipe de livrer des photos saisissantes de leurs découvertes glanées sur tous les océans de la planète. Si les chercheurs ont mis la main sur des spécimens d'une très grande diversité, certains se révèlent particulièrement étonnants. Un océan Antarctique pollué au plastique En outre, l’équipe a pu également constater au cours de son voyage que l’océan Antarctique, que l’on pensait épargné par la pollution, était envahi de sacs plastiques à la dérive. Après cette salve d’annonce, le bateau continue toujours sa route et vient tout juste de quitter Londres.

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