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Le créateur du web appelle à la manifestation

Le créateur du web appelle à la manifestation
Pour l’inventeur du World Wide Web, Tim Berners Lee, il est urgent de manifester contre les lois qui restreignent la démocratie et limitent la liberté du web. C’est à l’occasion de la conférence www2012 organisée à Lyon, en France, que Berners Lee a enjoint son auditoire à battre le pavé. Dans une ambiance quasi messianique, la salle a suivi une de ses rares déclarations publiques. Il a incité chercheurs et développeurs – la plus grande composante de l’auditoire du jour – à orienter au maximum leurs travaux vers des applications web gratuites et libres plutôt que vers des plateformes fermées telles que iPhone, iPad (Apple) ou autre Androïd (Google). Pour Berners Lee, « Internet libre et ouvert est primordial pour la démocratie. Berners Lee collabore avec le gouvernent britannique en tant que consultant. Pour Berners Lee, les nombreuses actions et manifestations aux États-Unis qui ont conduit à enterrer l’arsenal législatif (SOPA et PIPA) sont des exemples à suivre.

Cispa, Indect, SysSec... Nouvelles craintes pour le web Après Sopa, Pipa et Acta, voici Cispa, Indect et Syssec. Alors que les cadavres des projets de loi américain anti-piratage Sopa et Pipa sont encore chauds et que les discussions autour de l'accord anti-contrefaçon Acta se poursuivent dans l'Union européenne, voici qu'arrivent de nouveaux projets qui pourraient restreindre les libertés sur internet. Après la lutte contre le téléchargement illégal, la cyber-sécurité serait le nouvel argument des autorités pour entrevoir un contrôle du web, avancent les opposants. Le point sur les différents projets. Cispa, "un nouveau prétexte pour contrôler le web" Le but officiel : coopération Etats-entreprises Cispa est un projet de loi américain contre la cyber-criminalité, encore en cours d'examen au Congrès américain. Les géants Microsoft, Facebook, Intel, IBM, Oracale, Symantec, AT&T et Verizon ont déjà apporté leur soutien au texte. La crainte : la fin des garde-fous ? L'Electronic Frontier Foundation (EFF) dénonce un texte sujet à interprétation.

Vision du CSA Alors que les propositions gouvernementales s’agissant d’un rapprochement entre le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) sont attendues pour fin novembre, le CSA vient de publier une contribution, dans laquelle l’institution explique pourquoi et comment le gouvernement devrait rapprocher les deux autorités. À la mi-août, le Premier ministre mettait sur les rails la fusion entre le CSA et l’ARCEP. Jean-Marc Ayrault demandait ainsi à trois de ses ministres (Aurélie Filippetti pour la Culture, Fleur Pellerin pour l’Économie numérique et Arnaud Montebourg pour le Redressement productif) de lui soumettre d’ici fin novembre des propositions d’évolutions législatives et réglementaires de rapprochement entre ces deux autorités, chargées de réguler respectivement l’audiovisuel et les télécoms. Un objectif selon le chef du gouvernement : « assurer la cohérence et l’efficacité de la régulation ».

Le cofondateur de Google s’alarme de l’état des libertés sur Internet Sergey Brin, l'un des pères de Google, vient d’accorder une interview au quotidien britannique The Guardian, dans lequel il considère que « les principes d'ouverture et d'universalité d’accès qui sous-tendaient à la création de l'Internet il y a trois décennies sont plus que jamais menacés ». Plus précisément, le cofondateur de Google dénonce « la combinaison des gouvernements essayant de contrôler de plus en plus les communications des citoyens, des industries du divertissement qui tentent d’éradiquer le piratage, et de la montée de « jardins clos » tel Facebook ou Apple, qui contrôlent étroitement ce qui peut être publié sur leurs plates-formes ». Crédits: "Sergey Surprise on China"/ Juvetson, Flickr. S’agissant des menaces de type gouvernementales, Sergey Brin a déploré « les efforts des pays comme la Chine, l'Arabie saoudite ou l'Iran pour censurer et restreindre l'utilisation de l'Internet ». Xavier Berne Journaliste, spécialisé dans les thématiques juridiques et politiques.

Avaaz : un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri -- Dominique Guillet Est-ce donc une coïncidence si l’organisation dénommée Avaaz a soutenu les interventions militaires en Libye ( 19 / 20 / 21 ) et en Syrie ( 25 / 26 / 27 / ) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de la Somalie ( 2 / 3 / 4 ) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes du Soudan ( 5 ) en accusant, par ailleurs, le très diabolisé Iran de livrer des armes ( 7 / 8 ) ? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de l’Iran ( 9 / 10 ) ? Qui sont donc ces “activistes Avaaz” impliqués très concrètement, en 2012, dans des opérations de déstabilisation de la Syrie ( 11 ) ? L’organisation Avaaz n’est-elle pas tout simplement une tête de pont de la CIA, un gigantesque écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri de l’Impérialisme Occidental ? 150 000 dollars financés par des militants naïfs pour créer un blog !! Qui est George Soros ?

Une stratégie, au travers et au-delà de l'ACTA Les événements de ces deux dernières semaines ont radicalement altéré le cours du débat sur ACTA et de sa procédure de ratification, tant au niveau européen que des États membres. La pression citoyenne colossale a eu un effet incontestable et a modifié l'équilibre des forces en présence. De peur qu'ACTA soit rapidement rejeté, le commissaire européen De Gucht a réussi à ralentir la procédure d'un ou deux ans. ACTA est peut-être déjà mort Nous, citoyens, pouvons être fiers Lors de l'atelier public sur ACTA, la semaine dernière, en présence du commissaire Karel de Gucht et modéré par l'eurodéputé Vital Moreira, président de la commission INTA1, la tension manifeste l'a clairement démontré : le Parlement et la Commission ont désormais peur des citoyens et de la rue. Néanmoins, le professeur Michael Geist n'a pas été aussi modéré que ce à quoi ses hôtes s'attendaient sans doute. Un enterrement de première classe pour ACTA La Cour pourrait prendre 12 à 24 mois pour rendre son avis sur ACTA.

Contrôler Internet : volonté internationale Dans une tribune publiée dans The Guardian dimanche 15 avril (lire «La censure chinoise ne pourra jamais battre Internet», article en anglais) Ai Weiwei, estime que le contrôle d'Internet est «vain». Pour l'artiste contestataire chinois, toutes les tentatives du gouvernement de censurer et de contrôler Internet sont inévitablement condamnées à l'échec. Agé de 54 ans, il vit sous le contrôle rapproché de la police, sans pouvoir quitter Pékin. «Avant qu'Internet existe, tout ce que les gens pouvaient faire, c'est regarder la télévision ou lire People’s Daily. Ai Weiwei prône ensuite le modèle anarchiste d'Internet, ce «terrain sauvage» qui a «ses propres règes», qui permet de faire de la place aux faibles et de renverser les plus forts. «Depuis que l’on a Internet et que l’on peut écrire des blogs - des micro blogs maintenant -, les gens ont commencé à partager des idées, et une nouveau vecteur de la liberté est apparu. (…) Les gens apprennent à exercer leurs droits.

Un cadre de la MPAA débauché par une association de défense de l’internet Internet Society, association américaine de défense de l’internet, a annoncé avoir embauché Paul Brigner, un ancien cadre de la MPAA. Après avoir travaillé au service de l’industrie du cinéma américain, l’intéressé opère une surprenante volte-face, qu’il justifie par une opposition personnelle à l’égard des projets de loi SOPA/PIPA. Crédits: MPAA C’est par un communiqué que l’Internet Society a indiqué avoir nommé Paul Brigner « Directeur de son bureau régional Amérique du Nord ». La directrice générale de l’association Walda Roseman a ainsi déclaré que l’association était « ravie » que ce dernier les rejoigne. De nombreuses voix ont toutefois critiqué cette nomination, dans la mesure où les intérêts qu’avait portés Paul Brigner pour l’industrie du cinéma s’avéraient incompatibles avec ses nouvelles fonctions. Face à ces remous, Paul Brigner a souhaité s’expliquer dans une déclaration publiée le 27 mars par CNET. Xavier Berne

Etats-Unis : une hadopi privée pour lutter contre les pirates Cet été les Etats-Unis d'Amérique vont se doter d'une autorité inspirée de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet française. Un nouvelle manière de lutter contre le piratage informatique. Alors que le débat sur Acta continue, que Sopa et Pipa ont été abandonnées et que les majors de la production américaine ne cessent de s'attaquer aux sites de téléchargement illégal comme Megaupload fermé en début d'année, les USA auront désormais une nouvelle force de lutte. Le Center for Copyright Information (CCI) va voir le jour après quatre ans de négociations. Le CCI sera un organisme privé et non public. Le principe de la « Réponse Graduée », déjà mis en place pour Hadopi en France, sera à l'ordre du jour, notamment via les FAI qui baisseront le débit ou couperont la connexion. Une autorité, donc, qui ne portera pas les pirates devant la justice mais qui, par cela, aura peut-être plus de facilité d'action.

Anonymous de nouveau sur le devant de la scène... Le désormais célèbre groupe "Hacktiviste" Anonymous, créé en 2007 pour protester contre certaines lois, ou certaines réformes mises en place par les gouvernements des divers pays semble décidément être partout... PIPA, ACTA, SOPA, fermeture de Megaupload ont donné lieu à de nombreuses attaques virtuelles et manifestations réelles dans les rues. Aujourd'hui, divers médias Britanniques rapportent que le gouvernement de Grande-Bretagne a été la cible pendant plusieurs heures des rebelles masqués. Et pour cause, dimanche matin, les serveurs du site Internet du ministère de l'intérieur Britannique semblaient être surchargés de requêtes. Pourquoi une telle attaque ? Assez courtois, les Anonymous avaient pourtant prévenu les forces Britanniques d'une potentielle attaque. Suite à cette attaque, les réactions ont bien entendu été nombreuses... Enfin, ce projet de loi n'est pas la seule contestation des Anonymous.

Sauvons l'Internet mondial aux États-Unis 0 ont signé. Allons jusqu'à 1 000 000 Publié le 6 Avril 2012 Le Congrès des États-Unis tente en ce moment de faire passer discrètement une nouvelle loi qui lui permettrait d'espionner sans restrictions l'Internet mondial -- et il espère que le monde ne s'en apercevra pas. Nous avons aidé à neutraliser son attaque contre Internet la dernière fois, rééditons ce succès. Plus de 100 membres du Congrès appuient un projet de loi (CISPA) qui donnerait aux entreprises privées et au gouvernement américain le droit d'espionner n'importe lequel d'entre nous, à tout moment et aussi longtemps qu'ils le désirent sans mandat. Notre tollé mondial a joué un rôle de premier plan pour protéger Internet face aux gouvernements désireux de surveiller et contrôler nos faits et gestes sur Internet.

Merci Toutist.information.
Je ne savais pas qu'il s'agissait de ce texte et je l'ai twitté, farce-de-bouqué, googlisé, diggé et je ne sais quoi d'autre. by geneghys Apr 29

@ Geneghys :
by tourist.information Apr 28

bienvenue , notre profil ne fait que commencer... by metabulle Apr 27

Intéressant (et rare) je la collecte et envoie vers ACTA, merci Tourist ! by alwen Apr 27

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