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Les hypomnemata – Christian Fauré

Les hypomnemata – Christian Fauré
Le terme grec d’hypomnemata peut se traduire tout simplement par supports de mémoire. Michel Foucault, dans un article de 1983 intitulé L’écriture de soi, écrit : “Les hypomnemata, au sens technique, pouvait être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aire-mémoire” (Foucault, Dits et écrits, t2, p. 1237). Ce texte de Foucault a été remis au goût du jour par Bernard Stiegler. Les hypomnemata sont, en tant qu’actes d’écriture de soi, une modalité de constitution de soi. Sans ces hypomnemata, le risque est grand de sombrer dans l’agitation de l’esprit (stultitia), c’est à dire dans une instabilité de l’attention, le changement des opinions et des volontés. Cette attitude se caractérise par le fait que l’esprit est tourné vers l’avenir, le rend curieux de nouveautés mais l’empêche de se constituer en propre. On pourrait penser que les blogs sont des supports de mémoire au sens des hypomnemata.

Les communs – Une introduction à la notion de communs METAXU ? On peut fouiller les textes à l’infini. On trouve toujours quelque chose. Est-ce nourrissant ? Par exemple, pourquoi « trois hommes » rencontrent-ils Abraham à midi, dans les plaines de Mamré, au chapitre 18 de la Genèse, et pourquoi seulement « deux anges » rencontrent-ils ensuite Loth le soir même, à Sodome, au chapitre 19 ? Pourquoi trois hommes à midi, puis deux anges le soir? Une première interprétation vaut d’être citée, celle de Philon d’Alexandrie. « Alors que trois étaient apparus pourquoi l’Écriture dit-elle « Les deux anges vinrent à Sodome le soir » ? L’interprétation de Philon (« Les trois anges sont le Père, servi par les deux premières puissances »), est un peu gênante du point de vue d’une position strictement monothéiste. Plus de mille ans après Philon d’Alexandrie, le célèbre Rachi, de Troyes en Champagne, fournit une explication très différente de ces variations. A propos du verset 2 du chapitre 18, Rachi commente: « ET VOICI TROIS HOMMES. Résumons.

Les learning centres dans le secondaire : stratégie institutionnelle et enjeux pour la formation des élèves et l’identité de l’enseignant documentaliste 1. Le CDI-learning centre, une idée qui prend forme rapidement Une activité et des avancées conséquentes sont observables sur les terrains institutionnel (DGESCO, IPR-EVS, réseau CRDP) et professionnel (les académies). En témoignent, pour le moins, un séminaire ESEN en mars 2011, un vademecum DGESCO dont la sortie est annoncée en mars 2012, ainsi que de nombreuses communications de l’Inspection générale écrites, vidéos et orales sur le web et dans divers colloques. La communication de proximité est également importante : de multiples déplacements dans les académies (Amiens, Besançon, Rennes, Corse, Dijon, Poitiers, Strasbourg…) à la rencontre des professeurs-documentalistes, des directeurs de CDDP et même des collègues néotitulaires (les moins de 5 ans à Dijon, les moins de 7 ans à Strasbourg) pour impulser des initiatives auprès d’un public sans doute pressenti comme davantage ouvert à ce genre d’innovation. 2. Second repère : l’ancrage à la Vie scolaire. Conclusion

Folksonomies Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager. On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur avec l’avènement des nouvelles technologies du web, dites « web 2.0 », qui donnent plus de possibilités d’expression à l’internaute. Le phénomène est-il durable ou n’est-ce qu’un effet de mode ? Caractéristiques Les folksonomies constituent la possibilité pour l’usager d’indexer des documents afin qu’il puisse plus aisément les retrouver grâce à un système de mots-clés. Le paradoxe vient sans doute du fait qu’un esprit collaboratif marque le fonctionnement des systèmes dits de tags comme le fameux Technorati, l’un des plus importants moteurs d’indexation de blogs. L’ouverture d’esprit caractérise la folksonomie, comme le web 2.0. Deux types de folksonomies

Les chercheurs et leur environnement numérique Une intéressante présentation de Joyce Seitzinger et Colin Warren sur les liens entre chercheurs et numérique. Plus exactement, il s'agit d'une formation donnée dans le cadre du Graduate Certificate in Higher Education, de l'université Deakins. Reprenant l'environnement numérique auquel peut être confronté le chercheur, les intervenants propose une progression à la découverte des outils numériques mis à sa disposition allant de la découverte d'outils permettant la gestion de son identité numérique à la mise en place d'outils de gestion de l'information, de sélection et de diffusion. Parmi ces "7 Habits of Networked Academics", on trouve donc :1. 3.

Social literacies: Some observations about writing and wikis In Literacy in the New Media Age, Gunther Kress (2003) argues that the image is displacing writing as the main resource for communication in Western societies. This does not mean, obviously, that writing is disappearing. But as Kress would put it, the world told is increasingly being replaced by the world shown—with all the social and cultural changes that this entails. But is this ‘visual turn’ as totalizing as Kress suggests? A wiki, for those unfamiliar with the tool, is a collection of web pages that can be edited by anyone using nothing more than a web browser. For one thing, wikis are challenging and redefining our notions of how text itself works. The idea of collaborative writing is not entirely new. Wikis engender a new form of literacy: a social literacy. Brian Lamb (2004) summarizes some of the characteristics of wiki writing as follows: Content is ego-less, time-less, and never finished. In wikis, the process becomes the product. References Crystal, D. (2001). Fleming, M.

Les Tiers-Lieux, une notion à expérimenter et co-construire Docteur en Sciences du Territoire (Laboratoire PACTE, Université Joseph Fourier, Grenoble) et Chef de projet Living Lab à la Casemate, Raphaël Besson nous présente les fondements de notre nouvelle rubrique Tiers Lieux. Depuis l’Antiquité, les villes comme Babylone, Athènes, Alexandrie, Rome, Bagdad ou Cordoue ont créé des espaces propices à l’innovation, à destination des chercheurs, savants et ingénieurs du monde entier. Au cœur de Babylone, le temple Esagil accueillait des prêtres, médecins, astronomes et renfermait des ateliers, des laboratoires d’expérimentation pharmaceutique et des observatoires qui permettaient à l’Empire d’innover. La création d’espaces de savoir et d’innovation se retrouve au Moyen-âge avec la construction des monastères. Palais de la Sapienza (Rome) (1) Familistère de Guise (1) Or la notion de Tiers Lieux forgée en 1989 par le sociologue Américain Ray Oldenburg, s’inscrit justement dans cette philosophie utopique. Fab Lab de la Casemate (Grenoble) (1)

Folksonomies et communautés de partage de signets Folksonomies et communautés de partage de signets Vers de nouvelles stratégies de recherche d’informations. Olivier Le Deuff Université Rennes 2 - PRES Université Européenne de Bretagne (6, avenue Gaston Berger - CS 24307 35043 RENNES Cedex) Oledeuff@gmail.com RÉSUMÉ. ABSTRACT. MOTS-CLÉS : folksonomies, réseaux sociaux, recherche d’informations, signets sociaux KEYWORDS: folskonomies, social networks, information retrieval, social bookmarks. 1. Pour beaucoup d’usagers, la recherche d’information est devenue synonyme de moteur de recherche voire de « googlisation ». 2. Ne nous méprenons pas : les folksonomies n’en sont pas au stade de prétendre proposer une alternative équivalente au moteur de recherche comme c’est le cas du projet « wikiasari » de Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipedia. Faut-il pour autant voir dans ces systèmes un concurrent potentiel des moteurs ? 3. Les moteurs de recherche manquent souvent de pertinence du fait qu’ils reposent sur un tri effectué par un robot. 5. 6.

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