Une comparaison de trois atlas de la mondialisation - Globe Cette semaine sur Planète Terre, une comparaison critique de trois atlas de la mondialisation parus récemment : l’Atlas des mondialisations coédité par Le Monde et La Vie, l’Atlas 2010 du Monde Diplomatique chez Armand Colin, et enfin l’Atlas de la mondialisation aux Presses de Sciences-Po. Dans l'émission du 3 novembre les coordinateurs de chacun des atlas, respectivement Christian Grataloup, Dominique Vidal et Marie-Françoise Durand ont confronté leurs visions de la mondialisation. Dans ce billet de Globe, vous trouverez quelques cartes issues de ces ouvrages et portant sur des thématiques proches, afin d'illustrer les diverses façons dont un même sujet peut être cartographié. Avant cette comparaison, ci-dessous la carte par anamorphose évoquée par Christian Grataloup au cours de l'émission (on peut consulter d'autres exemples de ce type de cartes ici). Représentation mentale du monde par les étudiants de 18 pays ©La Vie / Le Monde 1ère comparaison : Internet dans les trois atlas
Triple Frontière, trafic redoublé Triple Frontière envoyé spécial Les rives encaissées et luxuriantes du fleuve Parana qui sépare le Brésil et l'Argentine du Paraguay se perdent dans la brume et les trombes d'eau. Au loin, les silhouettes des villes de Foz do Iguaçu et de Ciudad del Este se font face, reliées par le pont de l'Amitié. En contrebas, les barques qui font la navette sur le fleuve boueux luttent contre le courant violent. Un bac à moteur peine à traverser le Paraná pour rejoindre son affluent, l'Iguazú, le fleuve qui sépare le Brésil de l'Argentine. La pluie redouble de violence, et les trois monolithes peints aux couleurs nationales de chacun des pays et qui symbolisent la «Triple Frontière» entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay, à l'intersection des fleuves Iguaçu et Paraná, disparaissent derrière la vapeur d'eau. Du côté argentin, les proprettes maisons en bois de la petite ville touristique de Puerto Iguazú croulent sous la végétation tropicale. Chaos total. Ramasseurs de carton. Antoine Bigo
Le Brexit et la frontière irlandaise Bibliographie | citer cet article | français | English Les résultats du référendum sur le Brexit du 23 juin 2016 ont révélé un Royaume-Uni fortement polarisé – géographiquement, démographiquement, socialement et économiquement – et ont bousculé son unité, confirmant ainsi l'existence d'une crise profonde affectant le projet européen au Royaume-Uni, l'identité britannique elle-même, le système politique et le processus démocratique. Le cas de la frontière nord-irlandaise, pratiquement impensé pendant la campagne précédent le référendum, a surgi lors de la phase qui a suivi et qui devait permettre de préparer la sortie du Royaume-Uni pour mars 2019. La question de la frontière irlandaise résume bien les contradictions du Brexit : il n’est pas possible pour le Royaume-Uni de maintenir la frontière entièrement ouverte tout en affirmant sa pleine souveraineté sur le contrôle des entrées et des sorties des personnes et des marchandises. Figure 1. 1. Figure 2. Figure 3. 2. 3. 3.1. Figure 4. 2.
Que nous apprend le livre de Samuel Huntington ? SAMUEL Huntington avoue écrire à gros traits [1] : ses interprétations du monde sont donc empreintes de raccourcis. Elles eurent néanmoins le mérite de remettre les identités au centre du débat géopolitique à une époque où encore seules les idéologies comptaient [2]. Au-delà de ses idées, les thèses de Samuel Huntington sont utiles par ce qu’elles nous apprennent sur les acteurs de la politique américaine. Une thèse à la fois simple et complexe qui répondait à une nouvelle conjoncture internationale Dans son ouvrage sur le choc des civilisations, Samuel Huntington estime qu’après la guerre froide, période (1947-1990) pendant laquelle on a raisonné en termes d’affrontements idéologiques entre le bloc communiste et le « monde libre », les rapports de force pertinents sont dorénavant ceux entre les civilisations [6]. Selon S. Ces postulats ne sont pas faux et la thèse d’Huntington fut tout d’abord assez séduisante, notamment par la tentative de conceptualiser la fin de la bipolarité. Plus .
La mondialisation culturelle ou la tentation de l’eurocentrisme En janvier dernier, l’ENS organisait une semaine de l’histoire consacrée aux mondialisations. Partenaire de cet événement, The Conversation publie différentes contributions des étudiants du CFJ, qui y ont assisté. Cet article a été écrit par Madeleine Meteyer, sous la direction de Cédric Rouquette. Les historiens Christophe Charle, Anne-Emmanuelle Veisse et Antonella Romano plaident pour que l’histoire de la mondialisation sorte du confinement imposé par l’eurocentrisme. Ils le confessent : le mot de « mondialisation » culturelle ne leur plaît pas. Nulle critique ici de la supposée uniformisation abrutissante et sans relief charriée par la mondialisation culturelle. Ce qui leur semble nouveau, c’est l’étude de la mondialisation par périodes distinctes. Des critères culturels européens L’histoire de la mondialisation culturelle est observée à travers le prisme déformant du point de vue européen et ce depuis l’avènement de ce sujet d’étude dans les années 1980. Un échange unilatéral ?
Carte des pays montrés dans les films de James Bond (avant Skyfall) - Articque James Bond, l’agent secret le plus célèbre du monde, fête avec la sortie ce jour de Skyfall (23ème film), ses 50 ans de vie au cinéma. Si pas moins de 6 acteurs se sont succédés pour incarner le rôle depuis 1962, il existe bien une constante au long des films de la série : les voyages. Europe, Asie, Amérique, Afrique… L’espion britannique a opéré dans de nombreux pays au cours de ses missions. Nous vous proposons aujourd’hui une rétrospective des pays montrés dans ses précédentes aventures cinématographiques au travers d’une carte : Carte Un atlas intéractif C&D Web vous permettra aussi de parcourir la carte de manière dynamique, afin de retrouver au survol de chaque pays les films qui s’y sont déroulés. Atlas C&D Web Vous pouvez partager librement le contenu de cet article et ses illustrations, à condition d’en citer explicitement la source : c’est un échange de bons procédés, qui nous incitera à continuer de vous proposer des sujets…
Plan du cours VIDÉO - A la découverte des chutes d'Iguazú, entre le Brésil et l'Argentine We and our partners do the following data processing based on your consent and/or our legitimate interest: Store and/or access information on a device; Select basic ads; Select personalised ads; Measure ad performance; Develop and improve products; Create a personalised ads profile; Create a personalised content profile; Select personalised content; Measure content performance; Apply market research to generate audience insights; Ensure security, prevent fraud, and debug; Technically deliver ads or content. These technologies may process personal data such as IP address and browsing data to offer following functionalities: Use precise geolocation data; Actively scan device characteristics for identification; Match and combine offline data sources; Link different devices; Receive and use automatically-sent device characteristics for identification. Si vous continuez sans accepter, les fonctionnalités liées à la personnalisation des contenus et des publicités seront désactivées sur LCI.
Disparition des espèces et empreinte écologique - Le Monde 2016 La pression exercée par l’humanité sur les écosystèmes est telle qu’il nous faut chaque année l’équivalent de 1,6 planète Terre pour satisfaire nos besoins, selon le WWF. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Partout, les écosystèmes sont menacés, et rien ne semble pouvoir enrayer la tendance. Alors que les pressions humaines sur l’environnement ne cessent de s’aggraver, plus de la moitié du vivant, parmi les vertébrés, a disparu ces quarante dernières années. C’est sur ce nouveau constat alarmant que s’ouvre la onzième édition du rapport « Planète vivante », un vaste bilan de santé de la Terre et de sa biodiversité, publié jeudi 27 octobre par le Fonds mondial pour la nature (WWF). L’étude, réalisée tous les deux ans en partenariat avec la société savante Zoological Society of London et l’ONG Global Footprint Network, se fonde sur deux indicateurs principaux, tous deux au rouge. Milieux d’eau douce les plus affectés Clairement, la tendance est à la régression.