Too embarrassed to protest I see them every day - the teenage girls at the gates of the sixth-form college, at bus stops, walking home in pairs. They look so confident in their low-cut jeans and grungy T-shirts, their flat shoes - Converse or Vans - chatting into their mobile phones. But are they more confident than we were? When I was 17, and for some years before and after, I was far from confident. It was around this time that I fell in love, not for the first time, but maybe for the first time with someone who also seemed to like me, and this only made things worse. I had met this boy, Tom, on holiday and, unclear when he would be back in London, I had spent day after day sitting by the phone, hoping that he would call. In fact, there were four or five other people at the pub too, all a little older than us, drinking, smoking and talking about things I didn't really understand. There was one man, Derrick, who seemed to be in charge. I stood there frowning. Derrick was restless.
Violences masculines envers les femmes : entretien avec Christine DELPHY et Patrizia ROMITO | | Les Entrailles de MademoiselleLes Entrailles de Mademoiselle Living with the Enemy, Donna Ferrato, introduction Ann Jones, Aperture. Le 30 octobre dernier, vous avez pu lire sur ce site l’histoire de Caroline, une jeune femme victime de violences conjugales. Au cours de deux rencontres, Caroline, victime de divers sévices allant des viols conjugaux aux coups en passant par des violences psychologiques, m’a longuement raconté le combat qu’elle mène pour sortir de cet enfer, sa peur intense et sa difficulté à se convaincre de sa légitimité à porter plainte contre son ex-compagnon. Le billet a suscité un certain nombre de commentaires – non publiés[1. La lecture de ces commentaires, outre la colère et le découragement qu’ils ont suscités en moi, m’a donné envie de demander à deux chercheuses féministes, Christine DELPHY, sociologue, et Patrizia ROMITO, psychologue, ce qu’elles pensaient de cette négation par des femmes, des violences masculines envers les femmes. Photographie par Donna Ferrato. « Quoi ! Que veulent-elles donc dire ? Notes :
Ceci n'est pas une pipe, c'est un viol - Ceci n'est pas une pipe, René Magritte - Retrouvez tous nos articles de la rubrique L'explication ici Dominique Strauss-Kahn, mis en liberté surveillée sous caution le jeudi 19 mai, a déménagé dans la nuit de mercredi à jeudi. Il est notamment accusé de viol par fellation. Un rapide tour sur les forumsInternet, dans les commentaires de certains articles consacrés à «l’affaire DSK» — et dans les discussions — permet de se rendre à l’évidence: certaines personnes, hommes et femmes confondus, ont du mal à concevoir comment un homme peut forcer quelqu’un à lui faire une fellation sans le menacer d’une arme. publicité D’abord les chiffres: en 2005, le ministère de l'Intérieur a répertorié 4.412 affaires de viol commis sur des personnes majeures en France, soit une agression toutes les deux heures. Selon l’association Osez le féminisme, il y aurait plutôt 75.000 viols par an en France. Un viol selon la loi française L’illusion du consentement Viol sans violence La réalité est toute autre.
Cauchemar de Femme Témoignage : J'ai été victime de violences conjugales — Publié le 10 octobre 2012 Un an et demi. Voilà aujourd’hui ce qui me sépare de lui ; ça peut paraître peu mais en dix-huit mois, tellement de choses ont changé dans ma vie… maintenant je suis heureuse. Écrire mon histoire, la raconter et le dénoncer, lui et tous ces autres, je n’y avais pas songé avant. Peut-être par honte, mais « Honte de quoi ? Honte d’être moi, trop naïve. Je ne veux pas qu’on me regarde comme une victime, car je ne veux pas engendrer la pitié dans mon entourage, c’est pourquoi beaucoup ne savent rien de ce qui m’est arrivé. Un an et demi plus tard, alors que la page est tournée, au fond je sais qu’on n’oublie jamais. Maintenant que vous connaissez la fin de cette histoire, intéressons nous au commencement. Il était une fois un prince charmant… J’avais 17 ans tout juste quand je l’ai rencontré à une soirée entre amis, au réveillon du Nouvel An. Il était l’ami idéal, un peu trop même : il a fait en sorte d’aimer les choses que j’aimais. Elle le quitta…
La stratégie de l’agresseur J’avais déjà abordé ce point ici : la stratégie de l’agresseur permet de définir s’il y a viol en dehors de l’analyse du ressenti et des réactions de la victime. Il s’agit de pointer la pensée, le but et les comportements de l’agresseur qui démontrent ainsi sa volonté de passer outre le désir de l’autre, sa victime. Néanmoins, le terme de "stratégie" me dérange car il implique une sorte de préméditation du crime, une sorte de perversité qui exclurait bon nombres d’agresseurs. C’est pourquoi, je préfère parler de comportement de l’agresseur. Ainsi, je vois une première catégorie d’agresseurs. Je perçois une deuxième catégorie d’agresseurs où la domination semble moins consciente. Je ne me veux pas exhaustive et aucune pensée n’est aboutie, mais je pense que la plupart des viols correspondent à l’une de ces catégories. Like this: J'aime chargement…
Laura Bates: Everyday Sexual Assault Once, I was walking down the street when a group of men came up behind me. I didn't turn around. There was plenty of room on the pavement for them to pass by. But they didn't. I'd like to say that I screamed; that I put him in his place there and then and articulately delivered a cutting speech that shamed him into apologising. The Everyday Sexism Project was designed to document instances of normalised, everyday sexism experienced by women worldwide to prove the enormous scale of the problem. "First job, first day. "Dancing in crowd at festival, guy slaps arse. "Younger sister and I were groped on a water slide by a man when about eight and nine years old. "Twice in pubs in Newcastle. "Aged 14 had bum slapped by man in supermarket. "Random grabbed my breasts in the street in broad daylight. What is even more shocking is the overwhelming frequency of these incidents. "At least once a week and often much more, regardless of what I wear, where I am, how I behave.
Regardez Obama, Daniel Craig, Benicio del Toro, Steve Carrell s'engager dans la lutte contre le viol Benicio Del Toro, Dule Hill, Steve Carrell, Daniel Craig, Seth Meyers, Joe Biden et Barack Obama. Un casting de rêve pour une vidéo diffusée sur le site de la Maison Blanche. Une vidéo que tous les hommes devraient voir, comme le titre Policy Mic. Son objet: lutter contre les agressions sexuelles dont les femmes sont victimes. publicité La campagne, intulée «1 is 2 many» (One is too many, une c'est une de trop), insiste sur les chiffres (qui concernent les jeunes femmes/jeunes filles parce que les agressions dont elles sont victimes sont la cible de cette nouvelle campagne): 1 jeune femme sur 5 est victime d'agression sexuelle à l'université 1 adolescente sur 9 est forcée d'avoir des relations sexuelles 1 adolescent sur 10 est blessé par quelqu'un qu'il-elle fréquente L'objet de la vidéo, avec ce casting uniquement masculin, est de souligner le rôle essentiel que jouent les hommes dans la prévention de la violence sexuelle. À lire aussi sur Slate.fr
Mythes autour du viol. Partie 4 : Les mythes sur le viol augmentent la propension au viol. Partie 4 : Conséquences sur la propension au viol Partie 1 : Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : Les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Les mythes sur le viol et les agressions sexuelles – ces croyances infondées qui transfèrent de l’agresseur vers la victime la responsabilité du viol – non seulement nuisent au rétablissement des victimes, mais en plus, servent de prétextes à limiter la liberté des femmes. Pour simplifier la lecture de l’article, nous utiliserons deux abréviations : – RP (« Rape proclivity ») pour « Propension au viol » – RMA (« Rape Myth Acceptance ») pour « Acceptation des Mythes sur le viol » Le viol de Lucrèce, Titien Qu’est ce que la propension au viol (RP) ? La propension au viol (RP) est le penchant pour le viol que manifestent certaines personnes. Par exemple : Il y a très peu de viols chez les Minangkabau Qu'est ce qui motive les violeurs ? 1.
Mythes autour du viol. Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes Partie 1 : Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : Les conséquences pour la victime Partie 4 : Conséquences sur la propension au viol Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Après avoir vu ce qu’étaient les mythes sur le viol, qui y croyaient, et ce qu’ils pouvaient entraîner sur le rétablissement des victimes, nous allons voir comment ils peuvent permettre de restreindre la liberté de toutes les femmes. « Une femme ne devrait pas sortir seule la nuit » entend-on souvent. Des injonctions et des conseils inappropriés Nous l’avons vu, les mythes sur le viol permettent de blâmer la victime et de déresponsabiliser l’agresseur1. Un climat de tolérance pour les agressions sexuelles Par ailleurs, les mythes sur le viol contribuent à un climat de tolérance pour les agressions sexuelles. Beaucoup de femmes ont peur de sortir seules la nuit Penser au viol diminue la confiance en soi de certaines femmes Conclusion 1. 2.
Les mythes autour du viol et leurs conséquences. Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 1 : Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Les taux de dépression sont élevés chez les victimes de viol Nous avons vu dans une première partie quels étaient les mythes sur le viol et qui y adhérait. Ce transfert est typique des agressions sexuelles. A ce propos et comme me le faisait très justement remarquer une de mes commentatrices, elfvy, en Français, la forme « elle s’est faite violer» (appelé « causatif pronominal ») est très courante alors qu’à l’inverse le passif « elle a été violée » est beaucoup plus rare. Nous allons voir dans cette partie quelles conséquences entraîne ce transfert de responsabilité sur la victime. Les séquelles psychologiques chez les victimes de viol Le TSPT se manifeste notamment par des cauchemars évoquant l’évènement traumatisant Chez les victimes de viol, les séquelles psychologiques sont largement plus importantes et persistantes dans le temps que les séquelles physiques4. Matthew Hale En conclusion 1. 2. 3.
Mythes sur les viols. Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmesPartie 4 : Conséquences sur la propension au violPartie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Contrairement à la légende, la plupart des viols ne sont pas commis par un étranger dans une petite ruelle sombre « Evitez de vous habiller comme des salopes si vous ne voulez pas vous faire agresser » Michael Sanguinetti, policier canadien « Un viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » Ivan Levaï, grand journaliste «Tant qu’un homme n’est pas muni d’une arme, d’un couteau ou d’un revolver, une femme peut toujours se défendre » Catherine Millet, intellectuelle française Les Slutwalks sont nées en réaction aux propos de Sanguinetti Ces idées reçues (appelées « rape myths » ou « mythes sur le viol ») et leurs conséquences ont été étudiées par les sociologues et psychologues sociaux. Qu’est ce qu’un viol ? Dans plus de 75% des cas, la victime connaissait son agresseur5. Erratum 1. 3. 4.
La honte doit changer de camp ! | Viol : la honte doit changer de camp ! Viol : l'appel de Clémentine Autain Vous avez révélé dans un livre avoir été violée. Pourquoi transformer cette épreuve en cause politique ? - Quand ça m'est arrivé, je n'étais pas féministe. Dans mon esprit, j'avais été victime d'un malade mental, point à la ligne. Et puis on m'a expliqué qu'un lien existait entre patriarcat et viol. J'ai lu Simone de Beauvoir, Christine Delphy. Comment comptez-vous faire ? - Je lance ici un appel à toutes les femmes qui ont été victimes d'un viol : célèbres ou inconnues, faites-vous connaître à l'adresse violmanifeste@nouvelobs.com. Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ? - Qu'ils facilitent le dépôt de plaintes. En partenariat avec "le Nouvel Observateur", France 2 diffusera le 25 novembre le documentaire de l'agence Capa "Viol : elles se manifestent", réalisé par Stéphane Carrel et Andrea Rawlins-Gaston. Téléchargez "le Nouvel Observateur" du 12 juillet 2012 : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad - sur Android