background preloader

Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant

Fukushima : le début de la catastrophe, c’est maintenant
La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n’en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d’être terminée, c’est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d’assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d’être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité. Comme il est de coutume dans ce genre de crise, ce n’est pas sur le gouvernement que la population peut compter. Il y à peine 4 jours, le 24 avril dernier, la chaine d’information japonaise ANN News diffusait un très inquiétant reportage sur la situation de la piscine à combustibles usés du réacteur 4 de la centrale de Fukushima. La situation est très critique attendu que cette piscine à combustibles usés, des matériaux très hautement radioactifs dont un contact de seulement 10 minutes suffirait à tuer une personne, est pleine. Des choix douteux Ainsi, à Okinawa on a relevé une contamination.

Sans nucléaire, le Japon continue à vivre Le printemps n’est pas encore arrivé au Japon et les nuits restent fraîches. Dans la grande maison de la famille Sawada située dans la banlieue résidentielle de Sendai, capitale de la préfecture de Myagi au nord-est du Japon, seul le grand salon bénéficie du chauffage. Les éclairages tamisent ce grand espace au cœur duquel trône la cuisine à l’américaine. « Tout l’hiver nous avons fait très attention à notre consommation d’électricité », explique Ryoko la maman, assistante maternelle dans une crèche de la ville. Couper le chauffage pour économiser l’énergie Dans les chambres du premier étage, les chauffages sont restés coupés tout l’hiver. « On se prépare une petite bouillotte placée sous la couette, explique Miwa, 29 ans, leur fille, professeur dans un lycée de la banlieue sud, et on s’habitue. Après la catastrophe du 12 mars 2011, tout le monde a fait des efforts d’économie d’énergie car tous les réacteurs nucléaires sont pratiquement arrêtés depuis l’été dernier.

Les dangers du MOX, matériau cancérigène pour combustion nucléaire - Catastrophe Le MOX (pour « mélange d’oxydes ») est le combustible utilisé dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, qui concentre ce dimanche toutes les inquiétudes. Un matériau particulièrement toxique, souligne le Réseau Sortir du nucléaire (RSN). Le réacteur en surchauffe fonctionne au MOX Le réacteur N° 3, en proie à une forte surchauffe, fonctionne au MOX, un combustible « extrêmement dangereux qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques », indique RSN dimanche. Composé d’uranium et de plutonium, issu de déchets nucléaires recyclés, le MOX est « bien plus réactif que les combustibles standard », souligne Jean-Marie Brom, ingénieur atomique, directeur de recherches au CNRS. « Le plutonium, qui n’existe pas à l’état naturel, est un poison chimique violent. Une particule inhalée peut causer un cancer du poumon Selon RSN, sa « toxicité est redoutable : il suffit d’en inhaler une particule pour développer un cancer du poumon ».

FUKUSHIMA INFORMATIONS Alerte à Fukushima ! La situation est si grave à Fukushima que WikiStrike ne cessera jamais de vous informer sur une catastrophe qui s'annonce imminente et planétaire. Voici un excellent et très complet article d'Agoravox. C’est un général américain qui a sonné l’alarme : ce qui était à craindre est en train de se profiler à l’horizon, menaçant tout l’hémisphère nord. Il s’appelle Albert N.Stubblebine, et ce général retraité de l’armée américaine a publié récemment un communiqué en tant que président de la NSF (Natural Solution Foundation), affirmant que la situation àFukushima est en train d’empirer. Que ce soit par l’évaporation de l’eau dans les piscines, ou en raison de l’effondrement possible de la structure, ce serait d’après lui tout l’hémisphère nord qui pourrait devenir en grande partie inhabitable, si le pire arrivait. lien Sa déclaration est sur cette vidéo Les ONG se sont donné jusqu’au 20 mai pour récolter des appuis étrangers, et on peut lire l’intégralité de leur appel sur ce lien. Olivier Cabanel

Rencontre avec un liquidateur de Fukushima : « C’est l’enfer » | Rue89 Planète Des travailleurs dans le centre d’urgence de la centrale Fukushima Daiichi, le 28 février 2012 (Kimimasa Mayama/Reuters) Rares sont les employés de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi à parler de leur mission à haut risque. Un volontaire a accepté de témoigner. Un kamikaze de l’atome fier d’aider son pays. (De retour d’Iwaki) « Je crois que mon chef nous a vus ensemble ! Takehiro – le prénom a été changé – est pris d’une montée de stress en plein rayon surgelés du FamilyMart d’Iwaki, une ville située à une quarantaine de kilomètres de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi. Ce Japonais de 48 ans vient d’apercevoir le patron de son entreprise. « S’il se rend compte que je suis avec un journaliste, je vais avoir de gros problèmes. » Takehiro n’est pas autorisé par sa boîte à parler aux médias. Plus de 3 000 liquidateurs au casse-pipe Prendre des risques est devenu une routine pour Takehiro. « Mais j’aimerais être à l’intérieur. Et il en est fier en plus.

Après Fukushima les morts se multiplient Leucémies, pneumonies, saignements de nez, des diarrhées, de la toux, des thyroïdes enflées.Même la famille impériale est touchée. Dans cette vidéo sous-titrée en français, on voit entre autres le Dr Masamichi Nishio, chef du centre anti-cancéreux d’Hokkaïdo commenter le livre de Yablokov et Nesterenko et témoigner que la CIPR (Commission Internationale contre les rayonnements) a renoncé à étudier les effets des radiations internes car cela aurait gêné le développement de l’industrie nucléaire. Les mères de Fukushima avaient alerté le monde dès le mois de juin : les enfants avaient des saignements de nez, des diarrhées, de la toux, des thyroïdes enflées... Elles n’ont eu cesse d’informer et d’agir pour que tous les enfants soient évacués de la région de Fukushima. Encore dernièrement, elles se sont mobilisées à Tokyo pour sensibiliser la population, mais en vain pour l’instant. Pourtant, l’actualité semble leur donner raison.

le pire est à venir Dans l' illustration ci-dessous qui détaille la structure du réacteur de type Mark-1, on peut réaliser le risque d’un affaissement de la structure, un risque bien réel, craint par les autorités comme le relate le reportage d’ANN News. Ce ne serait plus le scénario du pire mais le scénario de la fin, comme dirait l’ingénieur nucléaire Hiroaki Koide. Dans ce cas, les 264 tonnes de combustible, privés de refroidissement, prendraient feu et cet incendie imposerait une évacuation immédiate de la centrale sous peine de mort rapide de tout le personnel. A partir de cet abandon du site, les évènements s’enchaîneraient, sans qu’aucun homme ne puisse y faire quoi que ce soit : un à un, les systèmes de refroidissement des ex-réacteurs et des 6 piscines de refroidissement restantes tomberaient en panne, faute de maintenance. Pour pallier un affaissement de la structure, TEPCO prévoit donc de pomper l’eau de la piscine afin de la rejeter… dans l’océan.

Fukushima. Le combustible nucléaire retraité à La Hague ? - Nucléaire Le combustible nucléaire usé, entreposé dans les piscines de désactivation de la centrale accidentée de Fukushima, au Japon, pourrait être effectué sur le site de La Hague, en France, si le gouvernement japonais le souhaite, a déclaré ce vendredi à Tokyo le président du groupe Areva, Luc Oursel. Areva : « Nous avons proposé que la France joue un rôle dans le retraitement » « Le retrait du combustible des piscines est confié aux concepteurs de la centrale qui ont les compétences requises, mais nous avons proposé que la France joue un rôle dans le retraitement », a expliqué le président du groupe Areva, Luc Oursel, lors d’une rencontre avec des journalistes francophones. « On pourrait imaginer qu’une partie de ce combustible soit pris en charge dans l’usine de La Hague si le gouvernement japonais le souhaite », a-t-il ajouté. Une partie du retraitement nucléaire pourrait aussi être effectué au Japon Areva partenaire de compagnies japonaises Le Japon sans réacteur nucléaire

Related: