background preloader

Internet nous rend-il seul ? Non !

Internet nous rend-il seul ? Non !
« Nous vivons dans un isolement qui aurait été inimaginable pour nos ancêtres, et pourtant nous n’avons jamais été plus accessibles » via les technologies de la communication et les médias sociaux, estime l’écrivain Stephen Marche pour The Atlantic. La montée de la solitude ? Selon lui, nos médias sociaux interfèrent avec nos amitiés réelles. Image : Rittenhouse Square (Philadelphie), photographié par Oren Livio pour La vie sociale d’un espace urbain connecté (.pdf). 25 % des gens observés avec leurs machines dans le parc ne l’avaient jamais visité avant que l’internet n’y soit disponible. Mais si nous sommes seuls, c’est aussi parce que nous voulons être seuls. Facebook nous isole-t-il ? Reste à savoir si l’internet rend les gens solitaires ou si les gens solitaires sont attirés par l’internet… Moira Burke (@grammarnerd) de l’Institut d’interaction Homme-Machine de l’université Carnegie Mellon est en train de réaliser une étude longitudinale sur 1200 utilisateurs de Facebook.

Nouvelles technos : la tentation totalitaire Liberté ©bu7amd via Flick'r {*style:<b>L’opposition entre les deux réseaux ne correspond pas à tous les usages. Nombreux sont ceux qui utilisent les deux outils, de manière différente et pour des publics distincts. </b>*} Certains usagers des réseaux sociaux refusent de choisir entre Facebook et et Twitter. « Pour moi il n’est pas question de préférence mais d’usages différents. Pourtant parmi les accros à Twitter, la préférence semble très nette. C’est l’avis de @lisadol pour qui, « Les rapports en 140 signes sont souvent plus profonds que des heures de blabla autour d’un café. Cela peut sembler paradoxal de prétendre se livrer davantage à des inconnus qu’à ses propres connaissances, mais c’est assez classique finalement. @Linoacity résume : « Le débat n’est pas faussé car les gens étant sous pseudo, ils disent vraiment ce qu’il pensent. C’est là que se trouve l’une des différences majeures entre Twitter et Facebook : de l’oiseau bleu, à la fois force et faiblesse sur le plan social. .

Internet, bouc émissaire des lâchetés journalistiques On croit rêver : un des principaux ministres de la République fait une plaisanterie raciste sous les regards d’une caméra de télévision, et le problème, ce serait... Internet ! Dans la déferlante des commentaires qui entoure l’« affaire Hortefeux » depuis deux jours, il n’y a rien de plus stupéfiant, de plus consternant à mon sens, que ces brillantes analyses qui ne voient qu’un seul coupable : le Web. Notre confrère Jean-Michel Blier, dans le journal Soir3 vendredi, en a donné l’exemple le plus caricatural, en opposant les « rumeurs » et le « caniveau » véhiculés par Internet, et « les informations vérifiées comme celles du journal télévisé ». Pourquoi réagir à ce commentaire en particulier ? Transformer la réalité pour appuyer sa démonstration, ça s’appelle de la manipulation, pas de l’information. Internet ou la planète Mars ? Mais surtout, l’essentiel n’est pas là. « D’un côté un espace pas vérifié, par légitimé, qui est Internet, de l’autre un espace légitime, qui est les médias. »

Utilisation d'Internet et relations sociales 1Comme le point de départ de cette recherche est la polarisation des discours sur l'Internet, nous avons d'abord essayé de dégager, des multiples opinions émises, de quelques résultats d'enquêtes les principaux enjeux de l'effet du réseau des réseaux sur le social. Le discours pessimiste 2Le discours pessimiste insiste sur le fait que les technologies de la communication sont à la source d'une idéologie centrale qui conduit à la désinformation des citoyens et qui est, de surcroît, « probablement devenue la grande superstition de notre temps » (Ramonet, 1997 : 7). Ce discours parle aussi d'un antihumanisme de la révolution technologique : on s'interroge sur l'avenir de la vie humaine dans un environnement où le progrès technologique tend vers le développement des machines « intelligentes » (Breton, 2000 ; Joy, 2000 ; Jonas, 1990). 3Les auteurs critiques dénoncent vigoureusement les effets négatifs des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur le lien social.

Les «digital detox» sont de plus en plus difficiles à respecter Chaque année, le journaliste Jessi Hempel du magazine le plus connecté qui soit, Wired, se déconnecte durant un mois de tous les réseaux sociaux. Il a commencé en 2012, se rappelle le journaliste, à l’époque où beaucoup commençaient à évoquer les «digital detox» et autres diètes de Facebook. Il choisit le mois d'août pour des raisons professionnelles évidentes. Ce n’est pas pour éradiquer les réseaux sociaux de son quotidien que le journaliste s’astreint à sa diète annuelle, mais pour observer à quel point ils s’imposent dans nos existences. Et cette présence n’a fait que s’accroître en trois ans. «Les réseaux sociaux ont gagné» C'est lors d'un voyage à l'étranger qu'il a fini par craquer avant la fin du mois: pour rester en contact avec sa famille, il a ouvert Google Hangouts pour chatter en vidéo, envoyer des photos et donner de ses nouvelles: «les réseaux sociaux avaient gagné». Début août, un article du site Market Watch se penchait sur la tendance à la détox numérique.

La construction de soi (2) : l'avatar La construction de l’avatar par lequel nous nous manifestons sur Internet n’empêche pas l’authenticité de son discours, ni la sincérité de ce qu’il révèle de nous. Je dirais que, analogue en cela aux vêtements ou au maquillage, il souligne, amplifie, marque un trait de nous que nous faisons apparaître ce faisant, et bien dans une fidélité à nous-mêmes. Sans doute ici, le terme de fidélité ne pourrait que compliquer, dans une dimension temporelle, la question de l’authenticité du moi. On pourrait la remplacer par l’idée d’une représentation de soi, qu’on choisit et qui n’est pas entièrement déterminée par les caractéristiques physiques de ce que nous sommes, comme est déterminée par elles une photographie. Or il y a des photographies qui sont plus ou moins ressemblantes, dans lesquelles nous nous reconnaissons et d’autres qui nous semblent ne pas nous représenter, même si c’est bien nous qu’elles ont fixés sur l’image, qu’elles soient sur un support papier ou sur un support matériel.

Net Attacks ! Nos cerveaux attaqués par le net… vraiment Arrêtez tout de suite de lire cet article, il pourrait vous rendre stupide ! Ne cliquez pas sur les liens, ils pourraient vous distraire ! Tel est le cri d’alarme que lancent (à nouveau) quelques Cassandres des nouvelles technologies, estime Nick Bilton pour le New York Times. Nicholas Carr (blog), dans son nouveau livre, The Shallows (qu’on pourrait traduire par le bas-fond, pour désigner quelque chose de peu profond, de superficiel, de futile : le livre est sous-titré “ce que l’internet fait à nos cerveaux”), affirme qu’internet, les ordinateurs, Google, Twitter et le multitâche transforment notre activité intellectuelle au détriment de notre capacité à lire des choses longues, activité critique pour le fonctionnement de nos sociétés. Carr estime que le web avec son hypertexte coloré et son abîme sans fin d’information morcelée, nous rend stupide, comme il le résume dans une tribune introduisant son livre qu’il a publié récemment sur Wired : L’expérience modifie le cerveau… et alors !?

L'humain augmenté est-il un être diminué ? (Bienvenue dans le monde des rats) Les inventions modernes sont toujours étonnantes : des chercheurs français viennent de mettre au point un dispositif appelé « Flyviz » qui permet un élargissement du champ de vision à 360 ° grâce à un casque supportant une caméra dirigée vers un miroir hémisphérique. Cette vision panoramique qui permet de voir simultanément devant et derrière comme les mouches aura sûrement des applications pour les militaires ou la vidéo surveillance, même si l’on se surprend à penser que cela évoluera peut-être un jour vers une machine à explorer le temps qui permettrait d’embrasser d’un simple regard le passé comme le futur. D’autres inventions permettent déjà aux aveugles de voir, aux sourds d’entendre, et aux handicapés de marcher ce qui est quasiment la réalisation concrète d’une prophétie biblique (Ésaïe : chapitre 29, verset 18). Télé, bagnole et autres prothèses du sujet moderne D’ailleurs chacun peut à présent constater que ces « automates intelligents » (?) 2 Jean-J.

La solitude collectiviste de l'Internet On écrit «électricité «mais «Internet». L'honneur de la majuscule fréquemment accordé au réseau international est symptomatique du culte qui l'entoure. Les métaphores ronflantes qui servent à nommer cet univers (du» cybermonde» au» monde virtuel»), ainsi que les expressions routinières (comme l'inévitable «société de l'information») disent bien que nous avons affaire à tout autre chose qu'un simple outil. La vénération qu'il inspire va jusqu'à l'abus de langage. On baptise «nouvelles technologies» les nouvelles techniques. C'est dire si l'entreprise de Philippe Breton est digne d'intérêt. L'auteur prend soin de se démarquer des «technophobes». Breton est sensiblement moins convaincant lorsqu'il tente de décrire les connexions avec d'anciennes croyances de cette nouvelle religion non déiste. La force du culte de l'Internet tient sans doute plutôt à son adaptation à des croyances extrêmement actuelles. Encore ne peut-on oublier celui d'un repli sur soi. L'heure serait donc grave.

Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Yan de Kerorguen, le 7/01/2011 « Tiers lieux », « 5ème écran », « mediaspace », de nombreux concepts d’espaces, à mi-chemin du public et du privé, sont, depuis quelques années, en train de vitaliser la sociabilité urbaine. Internet est le fédérateur de cette mobilité d’intérêt général. Alors que l’espace public semble se banaliser dans la foule anonyme, raréfiant les moments de rencontre, des initiatives se développent pour produire des espaces d’un genre nouveau ici dans des gares, là dans des centres commerciaux, plus loin sur les terrasses de café. Dans ce paysage urbain de demain, un phénomène se généralise : ce que les Américains appellent « The third place ». Ces tiers lieux favorisent la rencontre et la connexion avec des inconnus. Ces nouveaux points cardinaux de la sociabilité urbaine sont aussi importants pour la société civile, la démocratie, l’engagement civique. Internet est au cœur de ces espaces publiques de proximité. Nous entrons dans l’ère de la ville-réseau.

Les internautes, ce « douloureux probleme » "Si vous ne voulez pas avoir de problème de vie privée, n'allez pas sur le Net !"Pascal Rogard, directeur général de la SACD et défenseur émérite de l'Hadopi, lors du colloque Droits et libertés dans la société numérique, organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet (voir aussi le compte-rendu de Jean-Michel Planche). La proposition de Mr Rogard a le mérite de la franchise. Et il n'est -hélas- pas le seul à le penser. On l'entend souvent, en effet (ou "anéfé ;-), émanant, qui de policiers ou de leurs affidés, qui de personnes d'autant plus méfiantes de l'internet qu'elles n'y vont généralement jamais, ou presque (on les reconnaît facilement : elles ne s'en servent que comme d'un "minitel 2.0, pour y faire leurs courses ou réserver une place dans le TGV -et encore : il s'en trouve même qui ont peur d'...acheter sur l'internet). Le web 2.0 ? Dit autrement : les internautes sont les "bougnoules" de la république. “Rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer”

Related: