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Pourquoi les pauvres ne votent pas en fonction de leur intérêt économique

Pourquoi les pauvres ne votent pas en fonction de leur intérêt économique
Qu'on se le dise: les citoyens économiquement les plus modestes ne sont pas toujours fans des politiques de redistribution. Du moins si l'on en croit leur vote. C'est ce que démontrent depuis plusieurs décennies les études électorales américaines. Comme le confirme Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Science Po), «Depuis une trentaine d'années, la sociologie, autrefois déterminante dans l'explication du comportement électoral, n'explique plus qu'en partie le vote.» Ainsi Marine Le Pen (moyenne nationale: 17,9%) a réalisé un bon score chez les ouvriers où elle se place au même niveau que François Hollande (autour de 30%) au premier tour, alors que son programme propose plus d'exclure certains des minima sociaux que d'augmenter à proprement parler ces derniers. Quand les pauvres seront riches Quatre chercheurs américains, Ilyana Kuziemko, Michael I. Car il y a toujours plus pauvre et donc plus aidé que soi-même. Le pouilleux, c'est l'autre

En France, des jeunes de plus en plus fidèles à l'islam Les années passent et la France se sécularise. Selon un recoupement d'études récentes, s'ils étaient 80 % à se dire catholiques en 1966, ils ne sont plus que 51 % en 2007. Aujourd'hui, peu pratiquent : à peine 5 % vont régulièrement à la messe, des gens âgés. Pendant ce temps, l'islam, seconde religion de France, a vu le nombre de ses fidèles doubler en France avec 2,1 millions de musulmans "déclarés" (3,2 % de la population) et 800 000 pratiquants, soit un tiers des immigrés venus de pays musulmans et de leurs descendants. Bien sûr, la Clichy musulmane décrite par Kepel n'est pas toute la banlieue, et des enquêtes nuancent la montée de cette islamisation. D'autres enquêtes confirment que de plus en plus de jeunes musulmans français se démarquent de la pratique discrète et intime de leurs parents. Ces enquêtes ont surpris. Ce n'est pas la première fois qu'Hugues Lagrange met en avant des facteurs culturels pour décrypter la vie des nouveaux arrivants.

2007-2015: une si longue récession Partager cet article En ce début d’année 2016, il n’est pas inutile de faire le point sur la situation économique de la zone euro, sur la base des dernières données publiées par Eurostat. Cela permettra également de répondre à plusieurs questions posées par les internautes à la suite de ma chronique « Changer l’Europe, maintenant« . Commençons par comparer la situation des pays de la zone euro, considérés globalement, à celle des Etats-Unis. On constate tout d’abord que la « grande récession » de 2007-2009, provoquée initialement par la crise américaine des subprimes et la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, a eu approximativement la même ampleur en Europe et aux Etats-Unis. La reprise commence courant 2009, et le niveau d’activité retrouve fin 2010-début 2011 quasiment le même niveau que celui de fin 2007. De ce point de vue, le graphique suivant est édifiant: On constate que la moyenne de la zone euro cache des réalités très différentes entre les pays de la zone.

Les 100 personnes les plus riches ont un revenu annuel qui pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté INÉGALITÉS – Du 23 au 27 janvier, les grands de ce monde se retrouvent à Davos, petite station de sports d'hiver du canton des Grisons en Suisse, pour la traditionnelle réunion annuelle du Forum économique mondial. Les semaines précédant le sommet, lobbys et ONG ont coutume de mettre en lumière quelques-uns des problèmes les plus urgents de la planète à grands coups de rapports et de mises en perspectives déroutantes. À quelques jours de la 43e édition du rassemblement, l'organisation humanitaire Oxfam n'a pas dérogé à la règle en dévoilant son rapport sur les inégalités, "The cost of inequality : how wealth and income extremes hurt us all". Un "new-deal" pour lutter contre les inégalités ? Dans son rapport, la confédération d'ONG britannique cite l'Index des Millardaires de Bloomberg dont la dernière version estime à 240 milliards de dollars, le revenu net des 100 personnes les plus riches du monde en 2012. Loading Slideshow 26.

A Proud Nation Ponders How to Halt Its Slow Decline Changing any country is difficult. But the challenge in France seems especially hard, in part because of the nation’s amour-propre and self-image as a European leader and global power, and in part because French life is so comfortable for many and the day of reckoning still seems far enough away, especially to the country’s small but powerful unions. The turning of the business cycle could actually be a further impediment in that sense, because as the European economy slowly mends, the French temptation will be to hope that modest economic growth will again mask, like a tranquilizer, the underlying problems. The French are justifiably proud of their social model. Health care and pensions are good, many French retire at 60 or younger, five or six weeks of vacation every summer is the norm, and workers with full-time jobs have a 35-hour week and significant protections against layoffs and firings. But Mr. “The young people march now to reject all reforms,” he said. Photo Mr. Mr.

Livres : Nouvelles technologies : et si on se déconnectait ? Ordinateurs, smartphones, consoles de jeux : une mère de famille américaine a tout mis au placard pendant six mois. Une expérience passionnante qu'elle raconte dans Pause. Quel parent d'adolescent, exaspéré et inquiet de voir son enfant immergé dans son ordinateur envoyer des salves de SMS à longueur de journée, n'a-t-il pas rêvé de le débrancher de ces appareils numériques? Susan Maushart, mère de famille divorcée, docteur en sociologie des médias de l'université de New York, l'a fait. Et pourtant, elle-même était accro à son smartphone. Réaction de sa fille cadette, typique d'un adolescent d'aujourd'hui: «Ce n'est pas juste, ce que tu nous demandes. Dispo 24 heures sur 24 C'est donc au stylo qu'elle a tenu la chronique de leur cure de désintoxication. L'usage des SMS a une autre conséquence sur les ados, remarque-t-elle. Dix choses à la fois L'auteur confirme: «Avant je me doutais que sauter sans cesse d'une tâche à l'autre ne pouvait favoriser un train de pensée fluide.

Toilet Paper History: How America Convinced the World to Wipe Since the dawn of time, people have found nifty ways to clean up after the bathroom act. The most common solution was simply to grab what was at hand: coconuts, shells, snow, moss, hay, leaves, grass, corncobs, sheep's wool—and, later, thanks to the printing press—newspapers, magazines, and pages of books. The ancient Greeks used clay and stone. The Romans, sponges and salt water. But the idea of a commercial product designed solely to wipe one's bum? That started about 150 years ago, right here in the U.S.A. How Toilet Paper Got on a Roll The first products designed specifically to wipe one's nethers were aloe-infused sheets of manila hemp dispensed from Kleenex-like boxes. Toilet paper took its next leap forward in 1890, when two brothers named Clarence and E. "No one wanted to ask for it by name," says Dave Praeger, author of Poop Culture: How America Is Shaped by Its Grossest National Product. As time passed, toilet tissues slowly became an American staple.

Combien faut-il gagner par mois pour être riche en France ? Les Français pensent en moyenne qu'il faut gagner 6.500 euros nets par mois pour être riche en France, et près de six personnes sur dix estiment qu'il est toujours possible d'y faire fortune, selon un sondage Ifop pour le magazine Enjeux Les Echos publié mercredi 6 février. Priés de dire à partir de quel revenu net mensuel (salaires, aides et allocations) on peut considérer qu'une personne est riche, les sondés ont répondu en moyenne 6.499 euros. En 2011, ils avaient fixé la barre à 6.308 euros. Toutefois, ce seuil est une moyenne des réponses, qui masque des disparités: plus on est âgé et plus on gagne d'argent, plus on considère qu'il faut avoir davantage pour être riche. Les 18-24 ans pensent ainsi en moyenne qu'il faut 4.398 euros nets mensuels, tandis que les 65 ans et plus jugent qu'il faut 7.871 euros. Pas d'hostilité à l'égard des riches Globalement, les Français, dont on dit souvent qu'ils n'aiment pas les riches, ne manifestent pas d'hostilité dans ce sondage, au contraire.

eBooks : livres augmentés ou livres diminués L'appel des 451, exprimant les intérêts corporatistes à courte vue des acteurs de la "chaîne du livre", oublie les enjeux fondamentaux liés au livre numérique, au centre desquels les droits des lecteurs. Notre chroniqueur Calimaq se charge de nous les rappeler. La sphère intéressée par les mutations provoquées par le livre numérique est agitée depuis une semaine – à moitié par des rires convulsifs, à moitié par des grincements de dents – suite à la publication dans les colonnes du Monde d’une tribune intitulée “le livre face au piège de la marchandisation“. Émanant d’un “groupe des 451“, auto-désigné ainsi en référence au roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, ce texte constitue une diatribe radicale contre le livre numérique, bien que ses rédacteurs essaient de s’en défendre maladroitement à présent. Un ami paysan nous racontait : « Avant, il y avait la tomate. 1984 supprimé des Kindle Régression des droits L’acopie ce serait alors l’antonyme de la copie. Quels usages collectifs ? Mr.

«La décroissance, ce n'est pas l'austérité» Les réactions inquiètes à la croissance zéro mesurée par l'Insee pour 2012 le montrent : l'augmentation du PIB, censée entraîner l'emploi et les salaires, reste l'objectif indépassable des politiques économiques. Dans un tel contexte, les partisans de la «décroissance», qui contestent l'idée d'une augmentation infinie de la production, ont bien du mal à se faire entendre. Directeur du bimestriel La vie est à nous/Le sarkophage, auteur(1), Paul Ariès reconnaît le marasme actuel des milieux décroissants, et appelle à l'expérimentation concrète de solutions alternatives. Le retour de la croissance fait figure de principal horizon politico-économique. Une crise est rarement profitable à l’imagination collective. Les partisans de la décroissance ont-ils une responsabilité dans ce reflux ? Il faut reconnaître que oui, pour avoir laissé confondre décroissance et récession, serrage de ceinture. L’emploi ne dépend-il pas d’une croissance soutenue ? C'est une idée que nous remettons en cause.

La Blockchain, une révolution qui va changer le monde La Blockchain est apparue en 2009 avec la monnaie bitcoin, qui s'est révélée ensuite n'être qu'une des nombreuses utilisations possibles de cette technologie. Elle consiste en un registre public, tel un grand livre de compte, où sont inscrits l'ensemble des échanges effectués entre les utilisateurs de cette Blockchain depuis sa création. Tous ces échanges sont consultables par tout un chacun qui peut en vérifier la validité, et ne sont pas falsifiables. Un potentiel de mutation d'ordre anthropologique Parler de révolution ne semble pas exagéré. Capable même d'"ubériser"... La Blockchain s'inscrit dans une révolution plus profonde, une mutation anthropologique qui va au-delà de l'innovation technologique. Le propos n'est pas ici d'idéaliser la Blockchain, qui est d'ailleurs sans doute victime en quelque sorte d'un phénomène de « hype », comme théorisé par la courbe de Gartner [cycle en trois temps : forte attente, déception relative, adoption finale d'une technologie, ndlr].

Ras-le-bol de LA compétitivité (néolibérale) ! On a eu droit avec le rapport Attali (début 2008) à un hymne à la « libération de la croissance ». Voici venu le temps de l’invocation de LA compétitivité, source majeure, selon notre Président, de croissance et d’emploi. Tout se passe comme s’il n’en existait qu’une modalité : LA compétitivité. Une telle vision signe la défaite du politique, dont l’une des missions devrait être la détermination des règles du jeu économique, donc des règles de la compétition dans la sphère marchande (qui n’est pas la seule, et dont le politique doit aussi circonscrire le périmètre pour préserver des biens communs hors marchés). Si la compétitivité des entreprises désignait leur capacité à survivre honorablement (avec évidemment des cas non viables mais gérés selon des règles sociales) dans une concurrence bien encadrée socialement et écologiquement, si elle désignait leur capacité à innover, à s’adapter, à répondre à des besoins d’émancipation humaine, j’aurais peu de raison d’écrire « ras-le-bol ».

Des produits peu durables et peu réparables : les clefs de la consommation à outrance Ustensiles électriques, vêtements, chaussures, outils informatiques... Aucun secteur n’échappe au phénomène d’obsolescence programmée. Cette forme de stratégie industrielle fait que la plupart des objets de consommation courante sont conçus pour ne pas durer très longtemps, afin que nous, consommateurs, en rachetions encore et encore, le plus souvent possible. Comment on nous force à acheter toujours plus par franceinter Les origines de l'obsolescence programmée La théorie d'obsolescence programmée est née au début des années 1920 aux États-Unis, au moment et dans le pays où la croissance sans limite est élevée au rang de dogme : tout est bon pour y parvenir. Ce comité réunit les grandes firmes européennes et américaines de l’électricité, telles que General Electric, Philips et Osram. Un autre exemple célèbre - et tout aussi documenté - des efforts déployés pour limiter la durée de vie d’un produit de grande consommation est celui des bas-nylon. "On procède par comparaison.

Le niveau scolaire baisse, cette fois-ci c'est vrai ! A force de crier au loup, c'est en vain qu'on appelle au secours s'il surgit... On a tellement dénoncé la baisse du niveau, alors qu'il montait, comme le montraient les évaluations faites à la veille du service militaire, lors des "trois jours", qu'aujourd'hui l'opinion ne s'alarme guère, alors qu'il baisse pour de bon. Il faut pourtant sonner le tocsin. Tous les indicateurs sont au rouge. Dans les fameuses enquêtes PISA, la France est passée entre 2000 et 2009, pour la compréhension de l'écrit, du 10e rang sur 27 pays au 17e sur 33. La proportion d'élèves qui ne maîtrisent pas cette compétence a augmenté d'un tiers, passant de 15,2 %, à 19,7 %. Ces chiffres gênent : on les conteste. Et pour ne pas risquer d'être mal jugés, nous nous sommes retirés de l'enquête internationale sur les mathématiques et les sciences. Mais cela ne l'empêche pas de monter. Voici une autre enquête internationale qui, elle, fait référence aux programmes scolaires (Pirls).

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