Addiction - tabac
Au cours des dernières décennies, le progrès des connaissances neurobiologiques a permis d’aborder la question de l’addiction sous un angle inédit, à la lumière de connaissances nouvelles sur le cerveau et son fonctionnement. Cette évolution a conduit à mettre en avant un modèle médical de l’addiction, considérée comme une pathologie1. Ce modèle médical est né dans un contexte global de guerre contre les drogues, où l’influence américaine a été importante en particulier après la guerre du Vietnam. Il conduit à une révision des représentations et des valeurs généralement attachées aux drogues et à leurs usagers, devenus des « malades », et contribue notamment à lever pour une part la stigmatisation morale qui pèse sur les usagers de drogues souvent considérés, au mieux comme des asociaux manquant de volonté, au pire comme des criminels prêts à tout pour satisfaire leur passion hédonique. Plaisir et dépendance : d’emblée, le contact de l’Europe avec le tabac est ambivalent. Notes : 1. 2.
Addiction et cerveau
Pourquoi certains deviennent-ils accros à une drogue quand d'autres peuvent très bien contrôler leur consommation ? Quels sont les mécanismes impliqués au niveau du cerveau ? Certaines personnes sont-elles plus à risque que d'autres ?... Plusieurs experts apportent leurs réponses. Les progrès réalisés ces dernières années en neurobiologie ont permis de mieux comprendre la toxicomanie et de se rendre compte qu'il s'agit d'une véritable maladie du système nerveux. Qu'est-ce-que l'addiction ? "L'addiction est une maladie fonctionnelle du cerveau", explique le Dr William Lowenstein, directeur de la clinique Montevideo spécialisée dans la prise en charge des addictions à Boulogne-Billancourt. Addiction ou excès ? Attention toutefois à ne pas confondre excès, dépendance (où l'envie de consommer la drogue est motivée par le besoin de retrouver son état normal) et addiction, met en garde le spécialiste. Addiction : que se passe-t-il au niveau du cerveau ? Addictions : quels traitements ? Sources :
Drogues : les risques ado
Novembre 2014 Dangers de la drogue Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque. La consommation de drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands. Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit à caractère initiatique, la drogue véhicule une double dimension : négative, par le risque et les conséquences graves que peut entraîner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes. Causes Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont également des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que la recherche de repères et d'identité est difficile. Consommateur occasionnel et chronique Drogue-chez-les-jeunes.pdf
Addictions : quelle prévention à l’adolescence ?
Thèmes : Toxicomanie. Le discours de prévention sur les dépendances reste majoritairement focalisé sur les dangers et l’interdit. Ce faisant, il rate sa cible. Car, à un âge d’expérimentation où le rapport aux pairs est essentiel, les adolescents investissent la consommation de produits addictifs d’imaginaire, de désirs et de valeurs. C’est donc à cette subjectivité qu’il convient de s’adresser. « Une fois, j’ai fumé, j’ai même trop fumé, j’ai abusé, j’ai vomi partout, je suis tombé à moitié dans les pommes, j’arrivais plus à me relever, c’était horrible. » La récente campagne de prévention télévisée de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies (MILDT) met en scène des jeunes comédiens qui évoquent les effets délétères du cannabis – difficultés scolaires, perte de mémoire, angoisse, « bad trip », repli sur soi, déconcentration, dépendance… – et les oppose aux effets attendus par les jeunes : se sentir bien, se faire des amis, aider à réfléchir.
Addictions
Dossier réalisé en collaboration avec Bertrand Nalpas, Directeur de recherche à l’Inserm et chargé de mission Addiction – Décembre 2014 Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs. Des substances plus ou moins addictives souvent testées à l’adolescence Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs. Part des usagers développant une dépendance à la substance qu'ils consomment. Un diagnostic très normé Des conséquences délétères
Les Français de plus en plus opposés à la dépénalisation du cannabis
Les Français sont de plus en plus opposés à la dépénalisation du cannabis, avec 70 % de sondés hostiles en juin 2012 contre 63 % en juin 2011, une mesure défendue par les écologistes, selon un sondage IFOP pour Atlantico. Les opposants à la dépénalisation n'ont jamais été aussi nombreux depuis 1996 (67 %). Le soutien à la dépénalisation – qui atteignait 34 % en février 2001 et 36 % en juin 2011 – est tombé à 30 % en juin 2012. L'âge joue un rôle déterminant puisque les moins de 35 ans – parmi lesquels se recrutent d'abord les consommateurs de cannabis – sont favorable à 41 %, mais ils sont en recul de dix points en un an (51 % en 2011). Le clivage politique se retrouve également : les sympathisants de gauche sont nettement plus favorables à la dépénalisation que ceux de droite.
Tabac, alcool, drogue : rapport pessimiste sur les addictions en France
13,4 millions de Français ont expérimenté le cannabis. (AFP/JEFF PACHOUD) Dans un rapport publié ce mardi, l'observatoire français des drogues et des toxicomanies pointe une hyperalcoolisation ponctuelle chez les jeunes, une consommation de cannabis la plus élevée d'Europe et un usage du tabac qui stagne. Hyperalcoolisation ponctuelle chez les jeunes, consommation de cannabis la plus élevée d'Europe, usage du tabac qui fléchit peu, émergence de nouveaux produits de synthèse: l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publie mardi un rapport pessimiste sur les addictions en France. Le tabac et l'alcool restent les deux substances les plus consommées en France, avec 13,4 millions des 11-75 ans fumant quotidiennement, et 8,8 millions buvant de l'alcool plus de dix fois par mois. 13,4 millions de Français ont expérimenté le cannabis Le pourcentage de consommateurs de cocaïne a triplé en dix ans
Le fléau de la drogue - Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues
L'usage de drogues et la toxicomanie constituent un problème de santé publique ayant des conséquences graves sur le développement et la sécurité. À l'échelle mondiale, on estime que 205 millions de personnes consomment des drogues illicites, dont quelque 25 millions sont dépendantes. Evolution du marché des drogues La drogue: un coût élevé Si l'ont tient compte des activités criminelles liées à l'usage de drogues, le coût économique de la consommation de drogues et de la toxicomanie peut atteindre jusqu'à 2% du produit intérieur brut (PIB) dans certains pays. Le cannabis demeure la drogue de prédilection à l’échelle mondiale : cultivé dans presque tous les pays du monde, on estime qu’entre 130 à 190 millions de personnes en fument au moins une fois par an, encore que ces paramètres ne soient pas très éloquents en termes d’addiction. Si le marché des opiacés et de la cocaïne continue de se contracter, la consommation des drogues de synthèse est en augmentation. Risques sanitaires