Freud à Bloomsbury: Alix et James Strachey, passeurs de l'oeuvre en langue ... - Henriette Michaud - Google Livres Vers une philosophie du capitalisme. Une lecture de Gilles Deleuze. -- Jean-Jacques Cadet En bon ¨marxiste¨, Gilles Deleuze va beaucoup s’appuyer sur les thèses de Karl Marx développées depuis les Manuscrits de 1844 jusqu’au Capital pour construire cette intelligibilité philosophique autour du capitalisme réservé généralement au champ économique. Un tel croisement avec Marx (et avec d’autres auteurs) enrichit la philosophie deleuzienne du capitalisme. Quels sont les contours de cette philosophie du capitalisme ? Dans quel niveau la philosophie peut appréhender le capitalisme qui est avant tout un système économique ? Peut-il exister une philosophie du capitalisme ? Le capitalisme est selon Gilles Deleuze une ¨entreprise mondiale de subjectivation¨ . Cet assujettissement produit selon Deleuze une division constitutive du sujet. Avec Deleuze, le capitalisme est caractérisé par des ¨flux de détérioration¨. Tout le projet de Gilles Deleuze à travers les deux tomes du Capitalisme et Schizophrénie c’est de trouver des moyens de combattre le capitalisme.
Claro - Sous d'autres formes nous reviendrons - Un dernier livre avant la fin du monde Alors que nous nous remettons à peine de “La maison indigène” ( 2020, Actes Sud), l’auteur de Livre XIX, Chair électrique, Bunker anatomie, CosmoZ ou encore Tous les diamants du ciel ( liste très loin d’être exhaustive) revient avec deux tritres en 2022. Il y a tout d’abord « Amour laine » ( Les petites Allées éditions) pour dire une photographie de Marc Donikian, et puis au Seuil débarque « Sous d’autres formes nous reviendrons ». Partant de ses deux versants de la même date, Claro va brasser des moments clés, des histoires, des lieux, des personnages pour mettre en opposition la vacuité inhérente à chacun que nous tentons invariablement de remplir par ce que l’on crée et la fatalité mortifère qu’est la fin de vie. Ainsi l’auteur, par son récit dit l’impossible, tend à quérir l’alchimie qui se refuse au vivant, en tentant de s’affranchir de la mort par l’écriture. Mais au-delà de ce que l’auteur dit, il y a ce que le lecteur prend et lit. Éditions du Seuil,Fiction & Cie,120 pages,Ted.
Philosophie de la technique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les effets de la technique[modifier | modifier le code] Descartes explique dans son Discours de la méthode que la technique, un des fruits de l'arbre de la science avec la morale et la médecine, nous rend comme maîtres et possesseurs de la nature. Le "comme" n'est pas sans importance. En effet, « connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature.», nous pourrons donc facilement mettre la nature au service de nos besoins déterminés. Descartes ne veut pas dire que la technique est étrangère à la nature, ni qu'elle la dépasse de manière inconditionnelle. "La pratique innombrable rejoint un jour l’idéal, et s’y arrête.
Un si joli nulle part - Alexis Schaitkin - Google Livres L'hypothèse du "capitalisme cognitif" : pertinences et limites -- Jean-Jacques CADET Dwaabala, L’épuisement des ressources naturelles non renouvelables est une réalité. Nous assistons depuis le début de la révolution industrielle à une explosion exponentielle de l’exploitation de ses ressources. Si au lieu de considérer cette explosion exponentielle sur une période de deux siècles, nous la considérons sur les quelques millions d’années qu’à duré l’humanité, cela donne une fonction de Dirac, c’est à dire une droite presque horizontale avec aujourd’hui une autre droite, mais verticale celle-ci. Et demain, nous serons de nouveau en bas de la courbe sur une droite horizontale, ceci pas en raison d’un faible niveau technologique, mais bel et bien parce que nous aurons épuisé les ressources et que dans de telles conditions, une bonne partie de notre technologie ne nous servira plus à rien. C’est imparable et mathématique. Quand aux nouvelles technologies dont les ressources renouvelables, elles ne résolvent pas grand chose.
Alphonse Boudard 21 novembre 2009 : Mot de l'éditeur : « Je regrette de ne pas lavoir butée pendant quil en était encore temps. Nul besoin de réfléchir ni délaborer le crime parfait. Plus cest gros mieux ça passe. Elle faisait le ménage monsieur le commissaire. Makers (2/2) : Refabriquer la société Le mouvement makers est en plein essor, comme le montre la multiplication des lieux qui leurs sont dédiés (voir la première partie de ce dossier). L’éclosion des TechShops, des foires, des ateliers, qui sont pour beaucoup dans une logique de développement et d’essaimage du modèle y participe pleinement. A certains endroits, à San Francisco, le TechShop est au cœur de la réhabilitation d’un quartier (comme c’est le cas à South Market). Mais surtout, ces lieux s’implantent au coeur d’un écosystème qui favorise leur développement : écoles, musées, start-ups et grands acteurs de l’internet qui souhaitent redéployer leur activité en centre-ville… Faire société : des lieux et de leurs enjeux Pour Michael Shiloh, l’enjeu va bien au-delà des lieux. On devine derrière ce mouvement makers, un véritable enjeu pour un apprentissage différent. Reprendre confiance dans sa capacité à créer Image : visite du Maker Space avec Michael Shiloh. Image : la voiture-oeuvre en forme de maison victorienne…
Les abeilles grises de Andreï Kourkov : livre à découvrir sur France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.
Makers (1/2) : Faire société “We are all makers” (Nous sommes tous des artisans). Le credo de Dale Dougherty, fondateur de Make Magazine et de Maker Faire, le plus grand événement dédié au mouvement “makers”, est en passe de devenir le nom de référence d’une communauté extrêmement diverse et dynamique, en pleine expansion. Derrière ce sigle rassembleur, inventé par Make Magazine il y a plus de 10 ans au sein même d’O’Reilly Media, géant de l’édition orientée techno fondée par Tim O’Reilly l’un des gourous de l’internet à l’origine du concept de Web 2.0, on trouve une idée clé : il faut encourager la créativité individuelle car elle est porteuse de plus de conscience et responsabilité sociale, comme l’exprimait Dale Dougherty sur la scène de TED. Profitant de la vague du DIY (Do it yourself, pour “Fais le toi-même !”) Qui sont les makers ? La place particulière de San Francisco dans ce monde des makers est peut être à trouver dans le fait que les gens, ici, ont eu le talent d’initier le réseau. Image : Noisebridge.
Ton absence n'est que ténèbres, de Jón Kalman Stefánsson, Eric Boury Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l’ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C’est comme s’il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l’inscription « Ton absence n’est que ténèbres » sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l’amener chez sa sœur qui tient le seul hôtel des environs. Ton absence n’est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins – tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson. Traduit de l'islandais par Éric Boury
De la Liberté - Quatre chants sur le soin et la... de Maggie Nelson "Pourquoi ne pas accepter que la longue et glorieuse carrière de la liberté touche à sa fin, que notre obsession continuelle à son égard reflète plutôt une pulsion de mort ? 'Ta liberté me tue ! ' proclamaient les pancartes des manifestants pendant la pandémie ; 'Ta santé n'est pas plus importante que ma liberté ! ' s'égosillaient en retour les militants anti-masques. ", dès l'ouverture de son nouvel essai, Maggie Nelson souligne cette contradiction au centre de tous les débats actuels entre le soin (care) et la liberté. Quelle notion plus caractéristique des oppositions à l'oeuvre dans nos sociétés, un idéal revendiqué comme un cri de ralliement, par des camps que tout oppose ? La liberté reste-t-elle la clé de notre autonomie, de notre justice, de notre bien-être, ou représente-t-elle la fin d'une étoile qui a trop longtemps brillé ?