BibLibre | Services et Logiciels Libres pour les Bibliothèques 5 idées innovantes pour votre prochain Serious Game Depuis quelques années, un nombre croissant d’entreprises et d’administrations choisissent le Serious Game comme support de formation ou de communication. Mais les technologies évoluent vite, et il y a toujours de nouvelles idées à explorer, de nouveaux concepts pédagogiques à imaginer ! Profitons de la période estivale pour s’ouvrir l’esprit et faire un peu de prospective sur les 5 innovations que vous pourriez intégrer dans votre futur projet de Serious Game : 1- Les tablettes tactiles : Elles commencent à s’installer dans les entreprises, comme les Smartphones l’ont fait quelques années avant elles. Touch3D par Simlinx 2- La reconnaissance gestuelle : Popularisée par Microsoft avec la Kinect, pour Xbox360 dans un premier temps et désormais sur PC Windows, la reconnaissance gestuelle permet d’interagir avec l’ordinateur simplement grâce à nos gestes. Leap Motion 3- La reconnaissance vocale : Siri par Apple 4- Les objets communicants / connectés : La raquette connectée par Babolat
Des bons usages des Univers Netvibes dans les bibliothèques S’il y a un service en ligne qui est populaire chez les bibliothécaires, c’est bien Netvibes et plus particulièrement les pages publiques, ou univers qu’il propose, au point que même le blog de Netvibes salue la tendance ! Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil à la page de Bibliopédia qui propose une looongue liste d’univers Netvibes proposés aussi bien par des bibliothèques municipales que par des BU ou des CDI. Il me semble qu’on peut facilement expliquer ce succès : Les bibliothécaires utilisent en majorité Netvibes comme agrégateur personnel et l’Univers public proposé par l’outil est un « livrable » documentaire facilement accessible, hébergé et gratuit pour proposer des sélections de ressources de manière attractive. Autrement dit, si je fais un Univers Netvibes, je dois savoir pourquoi et pour qui. C’est moche! Pourquoi ça me gêne ? C’est vrai : un univers Netvibes est un exercice difficile car il impose des choix difficiles. Par disciplines ? Comment ? 1. 2. 3. 4. 5. 6.
Le « mommy porn », trop niais ? Notre sélection de livres érotiques | Rue69 « Cinquante nuances de Grey » d’E.L. James (JC Lattès) Tous aux abris ! La déferlante du « mommy porn » s’abat sur la France avec la sortie, ce mercredi, de « Cinquante nuances de Grey » (« Fifty shades of Grey ») d’E.L. James. Tous nos confrères en parlent. Pour ne rien arranger, dans bien des critiques, il est surtout dit que le livre – l’histoire d’une vierge livrée en pâture à un milliardaire pervers dénommé Christian Grey – est beaucoup plus « soft » que ce qu’il promet, cucul et mal écrit par-dessus le marché. Bref, on n’a pas trop envie de l’ouvrir. Romans Lettres à Nora James Joyce « Lettres à Nora » de James Joyce (Rivages poche) L’histoire de la publication de ces lettres, longtemps jugées scandaleuses (« Dirty letters »), est aussi passionnante que leur contenu ; la chronique du grand amour de l’écrivain irlandais pour Nora Barnacle, devenue son inspiration, sa « pute », sa « sainte », sa « reine » ou son « gentil polisson petit oiseau à foutre ». Ed. Le con d’Irène Louis Aragon
Les bibliothèques, un secteur vital pour l’économie et la société Dans un contexte de crise économique, mais aussi de crise culturelle et des valeurs, les bibliothèques ont plus que jamais un rôle essentiel à jouer. Une conférence, co-organisée le 11 mai 2012 à Copenhague par Naple [1] et Eblida [2] visait à définir les points d’ancrage pour faire reconnaître les vecteurs d’innovation et de démocratie que représentent les bibliothèques. Bien au-delà de l’activité traditionnelle de conservation des œuvres, les bibliothèques sont, en effet, des lieux de culture, de loisirs et de partage. Leur mission consiste non seulement à fournir un accès à l’information mais aussi, voire surtout, comme le souligne l’eurodéputée finlandaise Tarja Cronberg, à donner aux citoyens les moyens d’acquérir des connaissances et de construire une société [3]. Mais au-delà de l’accent mis sur la citoyenneté, thème de la conférence, l’aspect économique était bien présent. Obstacles Engager le dialogue est une excellente initiative. « Yes, you can » [6] Illustr. Notes
La place du livre en bibliothèque ? La place du livre en bibliothèque est aujourd’hui directement questionnée dans les projets de rénovation ou de construction. Si les établissements doivent demeurer des lieux d’information et d’accès à l’information, le livre ne demeure plus qu’un média parmi d’autres. La conséquence du programme des BMVR a notamment été de repenser la place du livre en bibliothèque en la limitant et intégrant dans l’aménagement intérieur des établissements la notion de convivialité. A l’heure d’Internet et de pratiques culturelles renouvelées principalement chez les jeunes génération, le livre représente encore en moyenne plus de 85% des collections des bibliothèques publiques. La spatialisation des usages devient donc la manière d’aborder la bibliothèque comme troisième lieu, comme espace de la construction du savoir individuel et collectif mais également comme terrain d’échanges sociaux et culturels. Les idea stores londoniens ont adopté ce parti pris comme les bibliothèques nordiques. Like this:
Les bibliothèques troisième lieu Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique. Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes. Il paraît donc opportun de se pencher sur ses caractéristiques afin d’en restituer l’essence et de mieux saisir le succès qu’il remporte 3. Qu’est-ce que le troisième lieu ?
Accès Internet en bibliothèque : ce qu’exige vraiment la loi L’IABD (Interassociation Archives Bibliothèques Documentation) publie aujourd’hui une mise au point, concernant la teneur et l’étendue des obligations légales qui pèsent sur les services d’archives, de bibliothèques et de documentation lorsqu’ils offrent sur place des accès Internet à leurs usagers. L’information a été relayée sur Bibliobsession, Paralipomènes et sur le site de l’ADBS. Le sujet est complexe et sensible, car il confronte les professionnels de l’information à un choix difficile. Donner accès à Internet constitue aujourd’hui pour les services d’archives, de bibliothèques et de documentation un aspect essentiel de leurs missions ; mais leur responsabilité est susceptible, à divers degrés, d’être engagée du fait d’agissements délictueux qui seraient commis à partir de ces connexions par leurs usagers. Fragile, si fragile... la liberté d'accès à Internet. (En defensa de internet. L’accès public à Internet est une liberté protégée, mais hélas menacée. · Sécuriser les postes ?
Mais en quoi les biens communs concernent-ils les bibliothèques Alors qu’elle est relativement ancienne (mention dans la « Charte des forêts » dès le 13e siècle en Angleterre), la notion de biens communs a été, au cours des siècles, la cible de nombreuses attaques et censures qui l’ont peu à peu reléguée au second plan voire à l’oubli. Elle connaît néanmoins depuis quelques années une forme de réhabilitation qui dépasse le seul cercle des chercheurs ou des spécialistes. On peut citer pour exemple « le Temps des communs » 1, festival francophone qui valorise les initiatives autour de la question des biens communs, la popularise et favorise sa lisibilité. Mais les communs restent aujourd’hui encore « un objet tâtonnant en cours d’exploration » 2 comme le prouve notamment la consultation lancée sur le projet de loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire. Bien commun vs propriété privée La première manifestation de ces menaces à l’existence d’une ressource instituée en bien commun naît au 13e siècle en Angleterre. Du bien commun aux biens communs