Le site de François Delpla nouvelle adresse électronique : contact[at]delpla.org [1] édito précédent Habilitation : le mémoire sur le peintre Hitler Bio française de Hitler en livre électronique et en livre de poche chez Pascal Galodé Une biographie de Goebbels par Peter Longerich En ce jour de montée rapide des tensions en Ukraine, signe s’il en est d’une faillite diplomatique qu’on peut faire remonter à la dissolution de l’empire soviétique, la France est submergée par le moralisme sirupeux d’un film intitulé Diplomatie. « Quel homme êtes-vous donc ? Cet extrait du papier ébloui d’une journaliste après une avant-première (le 24 février à Aix-en-Provence) présente une faille évidente : Choltitz n’avait servi, en Pologne, que quelques jours, à la tête d’un régiment, en septembre 1939 ; un moment où la persécution des Juifs était le fait des SS bien plus que de l’armée. La libération de Paris sans trop de casse résulta de multiples concours, pour la plupart anonymes. L’étude du nazisme progresse vite en ce moment.
Et si on laissait les religions jouer leur rôle dans la cité ? pag868 Le philosophe Damien Le Guay, auteur de La cité sans Dieu, appelle à un Grenelle du symbolique... Un Grenelle, c’est un état des lieux. Il serait bon, selon Damien Le Guay, philosophe et auteur du livre La cité sans Dieu, d’établir celui d’une société qui prétend refuser les dieux risquant ainsi la soumission à des maîtres bien plus tyranniques, le marché ou les fondamentalismes... La crise actuelle n’est pas qu’économique et sociale ; elle est aussi éthique et religieuse. Les religions sont-elles nos amies ou nos ennemies ? En effet, constate-t-il, une laïcité combative continue d’épuiser les cœurs, de déraciner les âmes et de déboussoler les esprits, et nos contemporains se retrouvent au bout du compte vulnérables, dépressifs, à errer sur le terrain vague de la vie, sans rien qui les portent ni les unissent. Or, dans leur coffre spirituel, les religions recèlent des trésors. © Canal Académie - Tous droits réservés (moyenne de 5,0 pour un total de 2 votes) Déjà abonné ?
Coup de théâtre - Blog LeMonde.fr PhiloLog Duteurtre.com L'Atelier du roman et Shia Labeouf aiment les romans de Benoit Duteurtre La revue L'Atelier du Roman, qui fête ses vingt ans, consacre son numéro d'anniversaire à "Benoit Duteurtre, romancier" A découvrir, dans ce numéro 76, les textes de Bernard Quiriny, Trevor Cribben Merrill, Philippe Muray, Milan Kundera, Reynald Lahanque, Michel Déon, Alain Cresciucci, Jérôme Garcin, Dominique Noguez, Mirjana Robin-Cenovic, Alain Besançon, Béatrice Commengé, Olivier Maulin, Marin de Viry et François Taillandier. Au sommaire également, un grand entretien de Benoit Duteurtre avec Lakis Proguidis et la liste des traductions (nombreuses) de La Petite fille et la cigarette, Le Voyage en France ou Service Clientèle. Au même moment, les médias américains révèlent une affaire de plagiat visant Shia Labeouf, jeune star hollywoodienne révélée par le film Transformers, et récemment à l'affiche dans Sous surveillance de Robert Redford. Quelques liens parmi d'autres
Belles plumes Philosophie, religion, science et conscience - Dieu, Platon, Dar Little Black Blog Le show s’ouvre sur une volée de femmes en noir. En manteaux trapèzes rebrodés de cristaux et pétales noirs, chaussées d’escarpins à bouts ronds qui évoquent les années 30, les filles glissent sur la moquette violette à motifs géométriques. Elles possèdent cette grâce bizarre propre à Prada, la « patte Miuccia » qui fait grincer l’anodin, le classique. Puis leur succèdent des jumelles, en total look imprimés losanges Seventies, une version optique deglingée des mêmes silhouettes où les pantalons 7/8ème légèrement évasés passent sous une robe manteau ou un pardessus aux lignes sobres.
Du fil à retordre Paradoxe de notre époque : dans les lieux dévolus à l’art, on trouve de plus en plus de "morceaux de haute fiente", selon l'expression de Céline, mais en revanche les objets du quotidien n’ont jamais été aussi beaux. Des smartphones aux lampes, des voitures au mobilier urbain, nous évoluons dans un environnement de plus en plus stylisé et scénographié. L’activité artistique se voit désormais incorporée à l’univers marchand. Apple est l’emblème de cette nouvelle ère. Son fondateur, Steve Jobs, n’a-t-il pas été présenté comme le Leonard de Vinci du XXIe ? En son temps déjà, Baudelaire vantait « la haute spiritualité de la toilette ». Cette Esthétisation du monde, pour reprendre le titre de l’essai passionnant de Gilles Lipovetsky et Jean Serroy publié par Gallimard, serait le nouveau visage du capitalisme. Le capitalisme dissimulerait donc un autre visage que celui de grand destructeur de valeurs et de machine à enlaidir le monde ? Et l’art dans tout ça ?
[L’annuel des idées : le quotidien de la vie intellectuelle] Moustache PhM et les trois cultures