Cohn-Bendit : l'angélisation de l'ogre (édito 06/2009) Rubrique : Politique / A La Une Le : 08 Juin 2009 Cohn-Bendit : l'angélisation de l'ogre (édito 06/2009) L’ogre appartient à l’imaginaire européen. A travers les légendes et les contes, l’ogre symbolise le monstre dont les enfants doivent se protéger : l’ogre, c’est l’adulte pédophile qui abuse sexuellement les mineurs ou leur fait perdre leur innocence. Les aveux de l’ogre Daniel Cohn-Bendit s’est vanté d’être l’un d’entre eux alors qu’il était animateur de jardins d’enfants à la crèche alternative de l’Université de Francfort. Cette attitude aurait dû disqualifier Cohn-Bendit à jamais. Dirigeant l’émission de France 2, Arlette Chabot, icône conformiste et féministe, favorable aux minorités sexuelles, vint au secours d’un Cohn-Bendit aux abois et somma Bayrou de revenir à l’Europe et de ne pas pousser son avantage sur Cohn-Bendit. C’est ainsi : il est médiatiquement interdit d’attaquer Cohn-Bendit : le vieux soixante-huitard et l’écologiste sont des espèces électorales protégées… Polémia
1 H = 1 voix "La démocratie américaine fonctionne malgré de nombreux défauts dans le système" La victoire de Barack Obama a soulevé un réel enthousiasme à la fin de la campagne tellement elle semblait en danger: ce furent les décors faits de bannières étoilées et un discours très consensuel, reprenant ses thèmes de 2004, quand le jeune sénateur avait émergé. Et incontestablement, la démocratie a fonctionné sans réel à-coup, sans recomptage capital, mais ces résultats ne doivent pas dissimuler des défauts du système qui se sont accrus dans les dernières années. Les archaïsmes: début novembre, un commentateur américain en arrivait à souhaiter qu'Obama ne l'emporte pas dans le vote populaire mais seulement grâce aux grands électeurs, car de cette façon un consensus interviendrait pour corriger cette imperfection majeure. En effet, la constitution ne reconnaît que le résultat des Etats, avec leur nombre de mandats et non la majorité populaire. Un mouvement très marginal Le renouvellement de la chambre des Représentants Des pratiques discutables Accentuer les dépenses électorales
La Hongrie dit non au FMI (flickr - Giam - cc) L’événement remonte déjà à presque trois semaines mais il mérite quand même d’être signalé en cette période calme pour l’actualité. La Hongrie a refusé d’appliquer les recommandations du FMI, qui a donc refusé de verser la dernière tranche de son prêt. Quand Budapest s’oppose à Washington Du même auteur Il y a deux façons de voir ce qui se passe en Hongrie. Ces chiffres peuvent paraître surprenants étant donné que les déficits tournent entre 5 et 12% du PIB dans les grands pays occidentaux. Les leçons de cette crise Cette crise Hongroise est doublement révélatrice des problèmes des plans du FMI qu’avait bien décrit Joseph Stiglitz dans son livre La grande désillusion. Plus globalement, cela remet en perspective le modèle de développement de la Chine. Retrouvez les articles de Laurent Pinsolle sur son blog
vie communautaire Vers une vraie démocratie... comme la Chine Ce titre semble provocateur ? La Chine démocratique, quelle blague ! En fai ce titre est voulu ambigu. Je dis que je souhaiterais que nous voulions aller vers une véritable démocratie... comme je crois que la Chine veut aller vers une véritable démocratie.... Cette ambiguïté n'est pas gratuite : elle veut montrer ce qu’on peut faire à la vérité quand on crée des amabiguïtes.... Par exemple, tout le discours que nous tenons en Occident sur la démocratie est ambigü ... et la vérité en prend pour ses frais. Quand on escamote ce second droit, il en sort le préjugé que nous en Occident sommes démocrates... et les Chinois, non. Quand disant "démocratie" on reste au palier des "grands principes", on ne dit que des paroles creuses. Quidam Lambda sait très bien qu’il n’y comprend rien et il ne touche pas a ces grands dossiers autrement qu’en échangeant des poncifs au Café du Commerce ou sur le web. Cette démocratie peut être amère. La démocratie que nous avons est un emballage vide.
La leçon de morale de monsieur Attali En temps normal, je ne perds pas mon temps sur ce genre de papier dont le principal intérêt est de faire mousser son auteur avec l’exubérance d’un blaireau plongé dans un océan de savon à barbe. Mais voilà : les nouvelles fonctionnalités de partage de flux de Google Reader ont favorisé l’émergence d’une commununauté informelle de veilleurs d’infos, liés, non par le corpus idéologique, mais par la pratique d’un outil technologique commun. C’est ainsi que le papier de Jacques Attali a fini par clignoter en bonne place dans mon flux d’informations, porté par l’intérêt d’une bonne douzaine de mes co-veilleurs qui se sont mis à commenter copieusement le propos de l’homme de plume et de cirage. Selon leurs pères fondateurs, capitalisme et la démocratie ne pouvaient fonctionner sans respecter des règles morales fondées sur la loyauté et la transparence. Rien que cette accroche vaut le déplacement à elle toute seule. Sur ce, tombe comme une mouche dans le potage, l’idée des règles morales.
Kibboutz Un kibboutz (de l'hébreu : קיבוץ, au pluriel, קיבוצים : kibboutzim, signifiant « assemblée » ou « ensemble ») est un type de village collectiviste créé pour la première fois en 1909 en Palestine alors ottomane ; il s'agit de Degania Alef (en français : « le bleuet ») qui fut créé par douze juifs d'origine russe et polonaise adhérant au mouvement sioniste d'influence socialiste. Les autres kibboutzim étaient environ une douzaine en 1920 et ont essaimé à compter de la création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948 : ils étaient environ 210 en 1950. Il s'agit à l'origine de communautés rurales, mais des activités industrielles ont commencé à y être développées après la création d'Israël. Historiquement, leurs membres étaient perçus comme une élite du futur État juif avant 1948 comme d'ailleurs après la création de l’État d'Israël, particulièrement militante et engagée. Une personne vivant dans un kibboutz est appelée kibboutznik, soit au pluriel, kibboutznikim. Chaque kibboutz est autogéré.
Démocratie directe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La démocratie directe est un régime politique dans lequel les citoyens exercent directement le pouvoir, sans l'intermédiaire de représentants. Initialement équivalente au concept de démocratie (depuis l'antiquité grecque jusqu'au milieu du XIIIe siècle), c'est la qualification progressive des régimes représentatifs comme démocraties qui conduisit à l'usage du qualificatif « directe ». Appliquée au seul secteur économique, la démocratie directe est souvent appelée autogestion. La démocratie athénienne , au VIe siècle av. Les théoriciens et les activistes anarchistes, dont ceux appartenant au courant du socialisme libertaire, font aussi partie des défenseurs notables de la démocratie directe (comme alternative au parlementarisme qu'ils critiquent sévèrement), en l'élargissant au domaine de la production (autogestion, démocratie économique...) Histoire de la démocratie directe[modifier | modifier le code] En Suisse[modifier | modifier le code]
Monachisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le monachisme est l'état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin). Le mot vient du grec ancien monos qui signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire ». La première institution connue du monachisme est celle du bouddhisme theravada, il y a vingt-cinq siècles. Dans le christianisme, selon la tradition, le monachisme apparaît autour de Pacôme le Grand, vers 329 en Égypte, à deux pas de Nag Hammadi. Le monachisme chrétien[modifier | modifier le code] Moines de l'ordre des Augustins récollets. La vie monastique connaît un extraordinaire développement dans le christianisme. Il existe des religieux des deux sexes, appelés moines et moniales, et les communautés étaient en général séparées. Le monachisme bouddhiste[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
économat