Musée égyptien du Caire
Le gouvernement égyptien mettra en place le Service des Antiquités égyptiennes en 1835, afin de mettre un terme au pillage des sites archéologiques et exposer les oeuvres qui appartenaient à l'État. Les jardins de l'Ezbékyia, au Caire, serviront d'entrepôt pour tous ces objets dans un premier temps. La collection sera ensuite transférée dans un édifice de la Citadelle. Le musée créé à Boulaq, en 1858, sera dirigé par l'archéologue français Auguste Mariette. Ses collections comprennent notamment : - Les momies de certains pharaons de la XVIIIème à la XXème dynastie, découvertes à Thèbes
Le Mythe de la fleur de van Gogh à Jeff Koons
Que serait notre quotidien sans fleurs pour l'embellir ? D'un accès facile et d'une beauté sans pareille, elles ont toujours été de surcroît un motif favori des peintres. Mais qu'advient-il quand ce motif que l'on pourrait juger trop charmant se heurte au radicalisme de l'art moderne ? C'est particulièrement vrai des bouquets de fleurs, à forte charge existentielle, qu'Edouard Manet a peints pendant sa dernière période de création, marquée par la maladie. Par la suite, la fleur partage les vicissitudes du figuratif dans l'art moderne : du fauvisme au surréalisme, elle conserve une place majeure mais perd, toute pertinence aux yeux de l'avant-garde, au plus tard après la mort de Paul Klee. Il convient d'attirer l'attention, dans ce contexte, sur une spécificité de la fleur. La photographie a encore joué un rôle déterminant au moment de la renaissance de la fleur dans le contexte du Pop Art. Un panorama aussi vaste aurait pu inciter à reléguer la chronologie au second plan.
Gemäldegalerie
La Galerie ouvrit ses portes en 1830, dans l'Altes Museum conçu par Karl Friedrich Schinkel, le visiteur pouvait trouver ces deux choses : beauté et strict respect de l'histoire de l'art, des chefs-oeuvres exceptionnels, mais aussi un agencement visant à donner une vue complète et instructive des tableaux exposés. Si la Galerie a d'emblée occupé une place importante, elle le doit principalement au soutien du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse, qui acheta en 1815, à Paris, un ensemble de 157 peintures de l'ancienne collection Giustiniani et amena ainsi à Berlin des oeuvres magistrales du début de l'époque baroque italienne. C'est en 1821 que les 3 000 tableaux de la collection Edward Solly furent achetés. Edward Solly avait une préférence marquée pour la peinture italienne, dont il a collectionné non seulement des oeuvres classiques, mais aussi d'époques antérieures. Gustav Friedrich Waagen fut le premier conservateur de la Galerie.
Musée virtuel - Reproduction de tableaux - Copies de peintures à l'huile peinte à la main
Related:
Related: