Agir contre le harcèlement à l'École - Ministère de l'éducation nationale "Harcèlement : briser la loi du silence" Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale Si le climat scolaire est le plus souvent propice aux apprentissages dans les écoles et les établissements scolaires, nous y découvrons chaque jour trop de cas de harcèlement. Qu’il s’agisse de brimades, de racket, d’insultes, de messages intimidants, ou encore de violences physiques, nous ne pouvons accepter que nos enfants soient victimes de ce genre de comportements. Parce qu’il est souvent dissimulé ou insidieux, le harcèlement n’est pas facilement détecté par les adultes, qu’il s’agisse des parents, des enseignants ou de l’ensemble des personnels de l’éducation. Le harcèlement est source d’humiliations, si bien que les victimes osent rarement évoquer les souffrances qu’elles traversent. Nous ne lutterons efficacement contre le harcèlement à l’École qu’en brisant cette loi du silence. Agir contre le harcèlement : lancement de la campagne, intervention de Vincent Peillon Un plan de formation I. II.
L'histoire du harcèlement C’est en 1983, au Norvège, que fut lancée la première campagne de prévention à l’initiative de Dan Olweus. Professeur de psychologie à l'université de Bergen, ses premiers travaux portent sur l'agressivité humaine. C'est à partir de la fin des années 1970 qu'il forge le concept de « school bullying » (traduction française : harcèlement à l'école). Un de ses ouvrages a été traduit en français en 1999 : Violences entre élèves, harcèlements et brutalités, les faits, les solutions. Dans les années 1990, l’Australie, a généralisé une méthode, celle d’Anatol Pikas. Ce professeur en psychologie suédois estime d’abord que les élèves harceleurs ne sont pas forcément des petites brutes et pense que le harcèlement scolaire est plus une affaire de groupe. Du coup, il a mis au point une méthode non blâmante basée sur des entretiens entre un adulte et les agresseurs : la méthode "des intérêts communs". Le livre d'Anatol Pikas Depuis, la méthode Pikas est adoptée par d'autres pays (Espagne, Canada…).
Agir contre le harcèlement à l'École La lutte contre le harcèlement est une priorité du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Priorité car le harcèlement va à l’encontre des valeurs défendues par l’école : le respect de chacun, l’acceptation des différences, l’apprentissage de la citoyenneté. La loi du plus fort ne peut pas régir les rapports entre élèves. Pendant longtemps, et parfois encore aujourd’hui, le harcèlement entre élèves a été considéré comme anodin, voire constitutif de la construction de nos enfants et de nos jeunes, laissant souvent entendre que ces violences "forgeaient le caractère". Ce phénomène, qui touche plusieurs centaines de milliers d’enfants et de jeunes, est l’affaire de tous. Pour que la lutte contre le harcèlement soit efficace, elle doit s’inscrire dans un temps long, celui de la prévention, de la vigilance au quotidien. la République.. Najat Vallaud-Belkacem,ministre de l'Éducation nationale,de l'Enseignement supérieuret de la Recherche Sensibiliser
«Le harcèlement scolaire n'évolue pas en nombre mais dans le type de violences» INTERVIEW - Éric Debarbieux, spécialiste de la violence à l'école et auteur de nombreuses études sur le sujet, revient sur ce que l'on entend par harcèlement scolaire et sur l'évolution de sa prise en compte, à l'occasion du documentaire consacré au harcèlement scolaire diffusé ce mardi sur France 2. LE FIGARO. - Qu'entend-on par harcèlement scolaire? Éric DEBARBIEUX. - Pendant très longtemps, en France notamment, on a considéré la violence à l'école comme un problème d'intrusion extérieure plutôt qu'un danger au sein des établissements. Elle était liée à des faits isolés, plutôt spectaculaire, comme par exemple les étudiants américains qui se rendent sur leur campus pour tirer à l'arme à feu. Ces faits étaient gérés de façon sécuritaire, en renforçant la vidéoprotection, en travaillant avec la police... La violence a l'école existe donc de longue date. J'ai moi-même assez longtemps résisté à l'idée d'utiliser le terme de «harcèlement». On parle d'un enfant harcelé sur dix.
Prix "Non au harcèlement" Lancé en septembre 2013, le prix "Non au harcèlement" organisé par le ministère de l’Éducation nationale avec le soutien de la Mutuelle MAE, a pour objectif de donner la parole aux jeunes des écoles, collèges, lycées et structures péri et extrascolaires pour qu’ils s'expriment collectivement sur le harcèlement à travers la création d’une affiche ou d’une vidéo, qui servira de support de communication pour le projet qu’ils souhaitent mener dans leur établissement. Un prix pour la lutte contre le harcèlement à l'école Le prix "Non au harcèlement" a pour objectifs de : sensibiliser enfants et adultes au harcèlement à l'école et le cyber-harcèlementdonner la parole aux enfants et aux jeunes en les rendant acteurs de la préventioninciter à la mise en place de projet pérenne dans les écoles, établissements et structures concernées Ce prix récompense les projets collectifs dénonçant ce phénomène ou proposant des solutions pour lutter contre le harcèlement entre pairs. Catégories de présentation :
Harcèlement à l’école : apprenons aux enfants à se défendre La troisième Journée de lutte contre le harcèlement à l'école est organisée, jeudi en France. Nathalie Goujon, psychopraticienne et Emmanuelle Piquet, psychopraticienne décrypte une technique à enseigner aux enfants pour qu'ils fassent face à leurs harceleurs. Plus personne n’ignore, aujourd’hui, que le harcèlement existe dans les cours d’école. Et si, pour une fois, on regardait le problème sous un autre angle ? Une stratégie qui permet de résoudre 85 % des cas de harcèlement vus en consultation L’enfant ou l’adolescent harcelé a moins besoin, en réalité, de la protection des adultes que d’apprendre à se faire respecter. Chaque année, les thérapeutes de notre réseau Chagrin scolaire reçoivent quelque 500 enfants et adolescents. Des parents ou d’autres intervenants sur la question du harcèlement ont pu juger notre approche culpabilisante pour les enfants harcelés, au motif que leur proposer de l’aide reviendrait à rejeter la faute sur eux. chuttersnap/unsplash Des brutes dans son collège
Présentation de la première journée nationale "Non au harcèlement" Mesdames, messieurs, J’avais annoncé, en février dernier, de nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement à l’École qui touche chaque année 700 000 de nos élèves. 700 000 enfants qui souffrent au quotidien de brimades, de moqueries, de mises à l’écart voire de violences physiques. Il me semblait indispensable d’interpeller l’ensemble de la société en créant une journée nationale de mobilisation, ce 5 novembre, pour dire "Non au harcèlement". La campagne et les annonces que nous vous dévoilons ce jour s’adressent prioritairement aux enfants de primaire et aux témoins. Des solutions existent, cette journée a pour objectif de les faire connaître. Chaque professionnel doit être formé et outillé pour savoir répondre aux situations rencontrées dans son école, dans son collège ou dans son lycée. Le harcèlement ne pourra diminuer que si chaque école et chaque établissement met en place un plan de prévention.
Non au harcèlement : "Le harcèlement, pour l'arrêter, il faut en parler" Une scolarité, marquée par des situations de harcèlement récurrentes n’offre aux élèves que des représentations de loi du plus fort, loi du silence et de non-assistance à personne en danger. C’est investir le champ de la santé de nos jeunes et écarter les risques de dépression et de conduites suicidaires ;C’est faire diminuer l’absentéisme et offrir des conditions de travail et un climat scolaire positifs qui vont permettre la réussite éducative de nos jeunes ;C’est l’affirmation d’une école et d’une société qui ne sont pas fondées sur le refus de l’altérité mais sur le droit à la dignité et au respect de chacun en conformité avec l’ensemble des valeurs de notre école. Les objectifs du ministère Les 4 axes de la lutte contre le harcèlement à l'école Prévenir Le déploiement des enquêtes locales climat scolaire Programme d’enseignement : un levier essentiel pour la prévention du harcèlement et des cyberviolences Les plans de prévention du harcèlement Témoignage de Clara Martz : Qui sont-ils ?
Harcèlement scolaire - Violences scolaires - Provocation au suicide La direction de l'établissement scolaire doit respecter un protocole de prise en charge. Infographie - Protocole de prise en charge du harcèlement dans le second degré Ouvrir l’image dans une nouvelle fenêtre 1- Détection de la situation de harcèlement scolaire Lorsque le chef d'établissement est informé de l’existence de faits pouvant constituer un harcèlement, il doit échanger sur la situation avec le coordonnateur harcèlement de l'établissement. Entretien avec la victime Le chef d'établissement doit inviter l'élève concerné à exposer en détail la situation qu'il subit. L'objectif est de déterminer les faits pouvant être considérés comme du harcèlement et d'en identifier les auteurs. Mises en place de mesures de protection Des mesures de protection sont immédiatement mises en place pour la victime : Entretien avec les parents de la victime Les parents de l’élève victime sont informés de la situation. Ils sont associés au traitement de la situation et sont informés de leurs droits. À savoir