Prison et réinsertion 08 avril 2022 Publié au Journal officiel le 5 avril 2022, le code pénitentiaire a pour objectif majeur de rendre plus accessibles et plus lisibles les dispositions du droit pénitentiaire, en regroupant et en structurant des textes dispersés. Véritable atout pour les professionnels du droit, ce code entrera en ... 16 mars 2022 Les ministères de la Justice et du Travail signent un programme d’action conjoint Le 15 mars 2022, les ministères de la Justice et du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ont signé à Amiens un programme d’action conjoint visant à accompagner la réinsertion professionnelle des personnes sous main de justice et lutter ainsi contre la récidive. 15 mars 2022 Le 14 mars 2022, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture et Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, ont signé un protocole d’accord permettant de réaliser des projets culturels favorisant l’insertion ou la réinsertion sociale, scolaire ou professionnelle des personnes placées sous ... 11 mars 2022 A Agen
# numéro lambda # Serge Portelli : "Récidivistes" (Grasset, 2008) : Magistratures Serge PORTELLI, Vice-Président au Tribunal de Grande Instance de PARIS, vient de publier "Récidivistes" chez Grasset. Voir notamment son interview accordée au journal Libération. Un constat lucide sur la récidive, sans fatalisme, qui met notamment en avant le manque de moyens dans la prise en charge des détenus, notamment en matière de toxicomanie. Il est intéressant, et vital pour une société, de débattre sur les moyens à mettre en oeuvre pour empêcher la récidive. Nul doute que des réponses incomplètes ne sont pas des réponses. Le point de vue d'un magistrat entre dans le débat.
Prisons : la gestion privée épinglée par la Cour des comptes Article de Alain Salles, publié sur LeMonde.fr le 20 juillet 2010 Depuis le plan de construction lancé par l’ancien garde des sceaux, Albin Chalandon, en 1987, les nouvelles prisons sont construites en partenariat avec un prestataire privé. Ces grands consortiums, entrés sur le marché pénitentiaire, construisent les murs et offrent des services (cantines) ou activités (travail et formation professionnelle), qu’ils louent ensuite à l’administration pénitentiaire. Cette délégation privée est très critiquée par la Cour des comptes dans un rapport sur l’administration pénitentiaire, publié mardi 20 juillet. « A l’horizon 2012, environ 50 % des établissements pénitentiaires fonctionneront en gestion déléguée ou mixte (…) et souvent pour des formules de partenariat de très longue durée », constate la Cour. La part de la gestion privée pèse de plus en plus sur le budget pénitentiaire. L’organisation du travail pénitentiaire par un prestataire privé est « une fonction également déficiente ».
"Microsoft ne défend pas assez les Droits de l'Homme", Google n' La morale businesso-américaine commence à s'intéresser au cas de la Chine. Suite à l'altercation musclée entre Google et le régime en place à Pékin, d'autres entreprises se mettent à considérer l'idée de quitter le pays du riz. La politique chinoise est montrée du doigt dans les discussions mondaines entre les dirigeants des plus grands groupes américains. Fort de son nouveau statut de justicier, Sergey Brin (l'un des co-fondateurs de Google), s'en est pris à Microsoft, accusant la firme de ne pas assez défendre les droits de l’Homme et la liberté d’expression. « J'espérais que les grandes entreprises ne placeraient pas le profit avant toutes choses. Un porte-parole a répondu quelques heures plus tard, assurant : « Nous apprécions que d’autres sociétés prennent des décisions différentes en fonction de leurs propres expériences et opinions. La compagnie ne souhaite pas quitter la Chine, ce qui remettrait en cause ses habitudes d'adaptation à chaque marché local. Source : The Guardian
« Condamnés plus de 50 fois » : Marine Le Pen invente des chiffres Marine Le Pen lors de ses vœux à la presse, siège du Front national à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 7 janvier 2014 (LCHAM/SIPA) On connaissait le FN qui propage des rumeurs « pour vérifier si elles sont vraies », voici Marine Le Pen qui balance des chiffres inventés (pour qu’on vérifie qu’ils sont faux ?). Lundi soir, à Taverny (Val-d’Oise), elle lâche une bombe : « Des dizaines de milliers de délinquants en France ont été condamnés plus de 50 fois. » Mince. Sur le moment, la patronne du Front national dit tenir cette information « des éléments que nous [le FN, ndlr] avons ». « Quelle crédibilité, quel respect peut avoir un Etat qui laisse commettre 50 fois de suite des délits ? Ben oui, c’est grave. Sauf que Marine Le Pen raconte n’importe quoi. « Une affirmation purement gratuite » Peut-être que ce vague souvenir d’audience n’est pas très fidèle, et que le prévenu avait été condamné « seulement » à douze reprises, mais c’est tout de même assez marquant. D’abord parce que c’est trop.
Exemple de violences ordinaires de matons à la prison de Champ-Dollon L’agent de détention a du en découdre avec un détenu en 2010, lui cassant le nez. Il a été condamné à 90 jours-amende avec sursis. Pour avoir cassé ne nez d’un détenu apparemment récalcitrant, un gardien de la prison de Champ-Dollon a écopé d’une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis, révèlent «Le Matin» et la «Tribune de Genève». La justice reproche à ce maton, qui possède 23 ans de service et n’a aucun antécédent judiciaire, d’avoir fondu sur le prisonnier «qui ne bougeait pas et ne se dirigeait pas vers lui, selon l’ordonnance pénale de condamnation. Pour le ministère public, les images de vidéosurveillance du 23 octobre 2010 ne laissent pas de place au doute et accablent le gardien. «Il manque le début de l’altercation provoquée par le détenu, assure l’homme de loi, qui va jusqu’à s’interroger sur une possible «cabale» contre son client. Le gardien s’est ainsi opposé à sa condamnation. Leur presse – 20 Minutes.ch, 16/08/2012 à 10h23 Like this: J'aime chargement…
Observatoire EPU | Examen Périodique Universel | Actualité La Birmanie fait face à la première évaluation de sa situation des droits de l’Homme à l'ONU 28 Janvier 2011 Le 27 janvier à Genève, le Conseil de droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unis (ONU) a examiné la situation des droits de l’Homme en Birmanie dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU) concernant le pays. Source: Info-Birmanie Le Conseil des droits de l'homme tient une réunion avec le Secrétaire général de l'ONU 25 Janvier 2011 Le Conseil des droits de l'homme, actuellement réuni à Genève dans le cadre de son Groupe de travail chargé de l'Examen périodique universel, a tenu cet après-midi une réunion avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, M. Source: HCDH Nos voeux pour 2011 01 Janvier 2011 Nos voeux fervents pour une année heureuse et féconde, une année qui contribuera à « l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère ». Sommaire des recommandations 15 Décembre 2010
Récidive : « Les peines alternatives à la prison sont de vraies peines » Nicole Maestracci - NM Nicole Maestracci est le visage de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, lancée en septembre par la ministre de la Justice. Pourtant, la magistrate rechigne à l’incarner. Elle dit « nous » et pas « je ». Précise, plusieurs fois, que ce n’est pas elle qui décide. Long et complexe, le procédé choisi ne ressemble pas aux habituels comités et commissions dont les travaux à huis clos se terminent par un rapport. Calendrier 18 septembre : Nicole Maestracci est nommée présidente du comité d'organisation de la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive. La conférence de consensus vise à faire le point sur l’état des connaissances scientifiques, entendre le point de vue des professionnels (au sens large) et de tous ceux dont l’avis est jugé précieux, avant d’émettre des recommandations. C’est une magistrate reconnue qui organise les débats. Rue89 : Vous avez entendu l’avis de nombreux professionnels de la justice sur la récidive.
Sortir de prison avec 30 euros en poche : vous avez dit réinsertion ? Olivier – le prénom a été modifié – a été détenu au centre pénitentiaire d’Annœullin (Nord) pendant treize mois. Il est sorti de prison le 30 avril dernier, un bracelet électronique à la cheville et 30 euros en poche. Pourtant, son compte en prison contenait 1 300 euros, fruit de son travail en détention. Et son aménagement de peine sous bracelet électronique lui avait été octroyé « en vue de favoriser sa réinsertion ». Un pouvoir discrétionnaire A l’inverse des sortants de prison en fin de peine, les détenus qui sortent en aménagement de peine (semi-liberté, placement extérieur, placement sous surveillance électronique...) ne se voient pas nécessairement remettre l’intégralité des sommes présentes sur leur « compte nominatif » (compte interne à la prison) à leur sortie. Un pouvoir discrétionnaire utilisé diversement selon les directions d’établissements, comme Olivier a pu en faire l’amère expérience. Détenu, il pouvait acheter via la « cantine »... Une erreur dans son « billet de sortie »