Quotient intellectuel
Le QI est mesuré par un psychologue pour des raisons qui peuvent être éducatives ou psychiatriques. Cependant, le QI, tout comme les notions associées de déficience mentale ou d'enfant à haut potentiel intellectuel, n'est pas un diagnostic. Le QI est généralement évalué dans le cadre plus complet d'un examen psychologique. Créé au début du XXe siècle pour dépister les élèves en difficulté et leur faire bénéficier d'un soutien, la notion d'un QI a fait l'objet de nombreuses critiques, méthodologiques et psychométriques, ou théoriques (discussions sur la nature de l'intelligence). Calcul du quotient intellectuel[modifier | modifier le code] QI classique[modifier | modifier le code] Le calcul d'un quotient intellectuel est l'idée du psychologue allemand William Stern[1]. Le quotient intellectuel calculé par Stern (appelé aussi plus tard « QI classique ») est un quotient calculé en comparant l'âge réel (chronologique) de l'enfant à son âge mental. QI standard[modifier | modifier le code]
La pseudoscience des surdoués
Franck Ramus et Nicolas Gauvrit Version originale et intégrale d'un article paru dans La Recherche, Mars 2017, sous le titre "La légende noire des surdoués". Si l’on en croit ce qu’on lit dans les médias et dans les livres spécialisés, les surdoués sont les véritables damnés de la Terre: ils sont en échec scolaire, inadaptés, hypersensibles, anxieux, dépressifs, dyslexiques, et plus si affinités. Comment est-ce possible, alors que le sens commun suggèrerait au contraire que les enfants les plus intelligents ont les meilleures chances de réussite dans tous les domaines ? Dans cet article, nous allons montrer que la plupart de ces allégations, sinon toutes, sont des mythes sans fondement. Pour commencer, il convient de préciser ce que l’on appelle un surdoué. D’autres définitions possibles existent, comme celles ajoutant au critère de QI élevé des critères positifs (comme la créativité) ou négatifs (par exemple être en difficulté). Les psys Les associations Les surdoués ordinaires Figure 1.
Surdoués, douance, précocité : 8 idées reçues
On les croit sûrs d’eux, forcément heureux, supérieurs… Pourtant la réalité des adultes surdoués est toute autre. En cause ? Une incompréhension et surtout, une méconnaissance de ces personnes différentes, hors normes. Le point, avec Monique de Kermadec, psychanalyste et spécialiste des surdoués, sur huit fausses croyances. Margaux Rambert Sommaire Etre surdoué, c’est avoir un QI supérieur à 130 La réponse de Monique de Kermadec : « En France, on considère effectivement qu’une personne est surdouée si elle a un QI supérieur à 130. La douance disparaît avec l’âge La réponse de Monique de Kermadec : « C’est faux. Les personnes surdouées sont heureuses A découvrir A lire "Les adultes surdoués souffrent d'un sentiment de décalage" Etre surdoué : un atout ou une faiblesse ? La réponse de Monique de Kermadec : « En réalité, beaucoup souffrent de leur différence, mal vécue ou mal comprise par leur entourage, et se sentent marginalisées. Les personnes surdouées se sentent supérieures
Hyperesthésie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette définition a été légèrement réadaptée en 1994 par un sous-comité international de l'IASP dont la Française D. Albe-Fessard et W. En 2008, un article relevé par le milieu des patients qui souffrent de cette hypersensibilité au toucher parle d'une hypo-esthésie[4] paradoxalement douloureuse au toucher[5],[6]. En psychiatrie, l'hyperesthésie relationnelle désigne la sensibilité et la susceptibilité exagérées dans les contacts sociaux telles qu'observée chez les sensitifs ou au cours du délire de relation des sensitifs (décrits par Ernst Kretschmer). En psychologie, Jeanne Siaud-Facchin utilise le terme en le définissant comme une « exacerbation des sens[7] » qui caractérise les enfants (et adultes) surdoués (Haut Potentiel - HP) : chez ces derniers, les informations sensorielles parviennent beaucoup plus vite au cerveau que dans la moyenne et ces informations sont traitées dans un temps significativement plus court.
AFEP PAYS DE LOIRE
ANPEIP. Reconnaître la précocité
L’effet thérapeutique est souvent immédiat chez l’enfant mais aide aussi les parents à changer leur regard et leur comportement. Une fois la précocité avérée, les parents comprennent mieux le fonctionnement de leur enfant ce qui leur permet de mieux s’adapter à ses particularités affectives et cognitives. Ils adoptent alors des stratégies éducatives capables d’atténuer les troubles divers. Le parent est déculpabilisé, l’enfant le ressent et un cercle vertueux est amorcé. La révélation de la précocité apporte d’un certain côté un soulagement car elle donne une explication rationnelle aux difficultés d’adaptation rencontrés souvent dès la maternelle puis au primaire. Reconnaitre la précocité intellectuelle est donc utile à tout âge mais il est important de l’identifier au plus tôt. Une fois le diagnostic posé, les parents peuvent se faire aider par un psychologue, se rapprocher d’autres parents par le biais d’associations. Les équipes pourront aider l’enfant :
« Les HPI sont un défi pour notre éducation »
Les personnes à haut potentiel intellectuel bénéficient d’une nouvelle visibilité : série télé, émissions, associations… Comment expliquez-vous ce phénomène de société ? C’est assez propre à la France, vous savez. Les choses ne se passent pas de cette façon dans d’autres pays, en Europe ou aux États-Unis, où l’intérêt et la prise en compte du haut potentiel ont été plus continus, sans rupture franche. Disons qu’en France, la question du haut potentiel a été bannie du débat public dans la foulée de mai 1968. En ce temps, parler de surdoués a été considéré comme une forme d’élitisme, et très mal vu. Pour donner une idée du climat, deux ouvrages seulement ont été publiés pendant trente ans, et ils ont été classés très à droite politiquement alors qu’ils ne faisaient que s’intéresser au phénomène. Rien de tel dans d’autres pays ? Pas du tout ! Pourtant, c’est l’inverse aujourd’hui : regardez la fascination qu’exercent les personnes HPI sur le grand public !