La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB) Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau. S'engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience. Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement dite. Résultat ?
Capsule outil : Expérience mystique et méditation : les corrélats neurobiologiques Capsule outil: Expérience mystique et méditation : les corrélats neurobiologiques Les états de grâce rapportés par les religieux ou les adeptes de la méditation sont pour le moins intrigants. Ceux qui les vivent semblent en effet avoir accès à une réalité qui échappe au commun des mortels. Or l'avènement de techniques d'enregistrement non invasives de l'activité cérébrale a ouvert la voie à une investigation scientifique à grande échelle de ces " expériences mystiques ". Et comme on va le constater, tant les athées que les croyants sont intéressés par les résultats… Il convient tout d'abord de définir ce qu'on entend par " expérience mystique " et par " méditation ". L'expérience mystique L'expérience mystique a souvent une connotation religieuse mais peut aussi référer à des sentiments " d'union avec le cosmos " expérimentés par des athées. La méditation Certains sceptiques ont avancé que la méditation ne pourrait en fait n'être rien de plus que de la somnolence.
S’affranchir des automatismes de pensée - Les voies de l'âme S’affranchir des automatismes de pensée J’étais allé faire un tour sur le site de « Méditation France » et je suis tombé (façon de parler) sur ce texte de Matthieu Ricard. Encore un texte pour réfléchir sur nos comportements mentaux. Lorsque nous sommes prisonniers d’automatismes mentaux, il faut observer la nature du mécanisme qui nous affecte et reconnaître en nous ce qui n’est pas affecté. Ce qui nous affecte, c’est un enchaînement de pensées qui sélectionne et isole un aspect de la réalité, ou un événement parmi d’autres, et le magnifie en lui accordant le champ entier de nos pensées. Cet enchaînement va se poursuivre en rajoutant des interprétations et des perceptions de l’objet qui ne correspondent pas à la réalité. Pour remédier à cela il faut d’abord comprendre ce qui, en nous, n’est pas affecté par l’obsession. Matthieu Ricard : interprète français du Dalaï-Lama depuis 1989 Qui est Matthieu Ricard ? Matthieu Ricard est moine bouddhiste, auteur de livres, traducteur et photographe.
RYE France Neurosciences et méditation En 2000, une rencontre exceptionnelle eut lieu à Dharamsala, en Inde. Quelques-uns des meilleurs spécialistes des émotions, psychologues, chercheurs en neurosciences et philosophes passèrent une semaine entière à discuter avec le Dalaï-Lama dans l’intimité de sa résidence située sur les contreforts de l’Himalaya. C’était aussi la première fois que j’avais l’occasion de prendre part aux rencontres fascinantes organisées par l’Institut Mind and Life qui fut fondé en 1987 par Francisco Varela, un chercheur renommé en neurosciences, et Adam Engle, un homme d’affaires américain. Lors de cette rencontre, un matin, le Dalaï-Lama déclara : « Toutes ces discussions sont fort intéressantes, mais que pouvons-nous vraiment apporter à la société ? Un bienfait global Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Il n’y a pas d’âge pour changer Le Dalaï-Lama décrit souvent le bouddhisme comme étant, avant tout, une science de l’esprit.
La Recherche Scientifique sur la Méditation Depuis des milliers d’années, les pratiquants connaissent les bienfaits de la méditation, et la recherche scientifique commence aujourd’hui à mettre en évidence ses effets positifs sur la physiologie humaine. On a récemment découvert que le cerveau modifie de lui-même ses structures selon les sollicitations qu’il reçoit : les circuits fréquemment utilisés se consolident et se développent ; ceux qui servent peu s’étiolent et rapetissent. Cette souplesse du cerveau est appelée neuroplasticité ou plasticité cérébrale. Jusqu’à présent, la neuroplasticité avait été étudiée sur des concertistes ; on a ainsi mis en évidence que la répétition quotidienne de mouvements identiques qu’implique la pratique d’un instrument de musique entraîne une modification des structures cérébrales. Très récemment, plusieurs universités américaines ont conduit le même type de recherche sur de grands pratiquants qui avaient à leur actif quelque 40 000 heures de méditation. — Antoine Lutz, Lawrence L.
Site Francophone sur la Pleine Conscience (Mindfulness) en Psychothérapie "Etat de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment". Kabat-Zinn, 2003. La pleine conscience est intégrée dans différentes formes de psychothérapies et d'interventions psychologiques. Certaines interventions sont basées principalement sur la pleine conscience, comme la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) ou l'entrainement à la gestion du stress basé sur la pleine conscience (MBSR). D'autres interventions font référence à la pleine conscience, mais en l'intégrant avec d'autres formes d'action, par exemple la thérapie dialectique de M. La Mindfulness Based Cognitive Therapy (MBCT), en français thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, est une approche de groupe développée par Zindel Segal, John Teasdale et Mark Williams, qui est destinée à prévenir les rechutes dépressives chez les patients en rémission d'une dépression unipolaire récurrente.
La méditation améliore le cerveau Peut-on prouver scientifiquement que les exercices de méditation améliorent le fonctionnement du cerveau ? Antoine Lutz, chercheur à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), a participé à beaucoup d'expériences menées en France et aux États-Unis. Bilan (1). Le Point.fr : Pourquoi les neurosciences s'intéressent-elles à la méditation ? Antoine Lutz : Certains neuroscientifiques y voient un modèle prometteur pour explorer la neuroplasticité du cerveau, mieux comprendre les bases physiologiques qui sous-tendent le caractère subjectif de l'expérience méditative. Peut-on déjà présenter des résultats ? Oui. La méditation produirait-elle ainsi une conscience augmentée ? Cela reste à démontrer. Quels sont les autres défis de cette recherche ? Un défi méthodologique : faire la différence entre ce qui relève de la méditation en tant que telle et ce qui provient d'autres facteurs. Vous semblez avoir peur de ne pas être pris au sérieux ? C'est un catalyseur.
Respiration abdominale : voici la technique de relaxation en 4 étapes La respiration est très importante. C’est la base de tout. Une bonne respiration est garante d’un bon état de santé. Elle permet de mieux gérer le stress quotidien et retrouver son calme intérieur. C’est la base de toute méditation. Lorsque l’esprit se concentre sur la respiration, le corps et l’esprit ne font qu’un. Se concentrer sur sa respiration est un excellent moyen de lâcher prise et de vivre le moment présent. La respiration abdominale contribue naturellement à la détente et à la relaxation. Pratiquer régulièrement des exercices de respiration consciente augmente naturellement votre état de bien-être, état parfaitement propice à la concrétisation de vos souhaits. Exercice de respiration abdominale : 5 à 10 minutes par jour Choisissez un endroit calme où personne ne puisse vous déranger. Fermez les yeux pour tourner votre regard vers l’intérieur. Ne gonflez pas la poitrine en inspirant. 2/ Bouche fermée, gardez l’air pendant quelque secondes 3 à 10 secondes suffisent.