Le fer Bien que la question d'un manque de fer soit souvent posée quand on traite de végétarisme, les carences ne sont en réalité pas plus nombreuses chez les végétariens ou végétaliens que dans la population omnivore. De nombreuses sources végétales de fer sont disponibles, et quelques règles simples permettent d'éliminer tout risque sans avoir recours à des produits animaux. Le corps humain contient naturellement 3 à 4 g de fer, dont 2 à 2,5 g sous forme d'hémoglobine, qui donne au sang sa couleur rouge. Il est bien recyclé par l'organisme et les pertes journalières sont faibles, environ 1 mg ; elles ont lieu principalement par les selles. S'y ajoute environ 0,5 mg chez les femmes en période de menstruation. Dans l'organisme, le fer existe sous forme héminique (hémoglobine, myoglobine, certaines enzymes) et non héminique (transferrine, réserves, d'autres enzymes). L'absorption du fer non héminique est principalement activée par : • la cuisson (elle passe de 6 à 30 % pour les brocolis).
Le changement de régime, c’est maintenant Pourquoi mangeons-nous des animaux ? Si cette question sonne comme une provocation, c’est peut-être que nous sommes déconnectés des réalités animales et, plus largement, du monde du vivant dont, pourtant, nous dépendons. Tant de chose ont été dites sur la viande. Les escalopes à trois francs six sous, issues d’élevages en batterie. On objectera qu’un monde sans viande serait aussi triste qu’un jour sans pain. Mais aujourd’hui, l’enjeu n’est pas un accès à la viande, mais à une alimentation équilibrée, où se mêlent joyeusement fruits et légumes. L’enjeu, c’est aussi de trouver des solutions à la crise climatique. Secouer pour penser autrement Dernier point : si le monde a faim, la faim justifie-t-elle tous les moyens ? Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, prévoit que, d’ici à 2050, 1,45 milliard de tonnes de céréales seront utilisées chaque année pour l’alimentation animale.
Veganocratie EQUILIBRE ALIMENTAIRE - Cuisine végétarienne, saine et gourmande ! Que l'on devienne végétarien par souci éthique (pour lutter contre la cruauté faite aux animaux), pour des raisons d'écologie (l'industrie de la viande pollue autant que les transports, soir 20% de la pollution totale) ou pour des raisons de santé (les végétariens ont 6 à 10 ans de plus d'espérance de vie que les omnivores), il faut apprendre à équilibrer ses repas pour ne manquer de rien : - les protéines doivent représenter 10 à 15 % de l'apport énergétique total - les glucides : 50 à 55 % - Les lipides : 30 à 35 %, en privilégiant les acides gras insaturés (ça tombe bien, ces graisses se trouvent principalement dans les matières grasses d'origine végétale !) Un exemple de journée végétarienne : Petit-déjeuner : Thé vert ou blanc Pain complet ou aux céréales Purée d'amandes ou de sésame ou de noisettes Confiture Jus d'orange Déjeuner : Légumes (crudités ou cuidités) Céréales ou pommes de terre Tofu (avec modération) ou oeufs ou sauce au fromage blanc Huile pour cuisiner : huile d'olive Dîner : Fruits
Conseils d'une diététicienne... Cette fiche reprend des conseils rédigés par Laetitia Tapping, diététicienne diplômée d’état. Elle s’adresse à des adultes. Assurer une bonne alimentation végétarienne n’est pas compliqué. Comme un végétarisme bien équilibré est reconnu bénéfique pour la santé, il serait vraiment dommage de ne pas en tirer tous les avantages en n’appliquant pas quelques bonnes règles. En général : Faire 3 repas par jour, plus une collation si vous en ressentez le besoin. Boire 1,5L d'eau de boisson (eau, thé, tisane, jus de fruit frais). Avoir une activité physique régulière (exemple : 1 heure de marche 3 fois par semaine). Manger lentement, dans le calme, en prenant soin de bien mastiquer les aliments. Varier le plus possible les aliments consommés pour chaque catégorie de végétaux. Varier les sources de protéines : Céréales + légumes secs ou soja + fruits oléagineux ou graines + levure de bière ou germe de blé doivent être consommés en quantités suffisantes chaque jour en cas de régime végétalien.
Elevage et souffrance animale | Végétik Les animaux d’élevage payent cher notre goût immodéré pour la viande. On ne peut pas produire une grande quantité de viande sans entasser les animaux, modifier et fragiliser leur corps par des sélections génétiques. La majorité de la viande que nous mangeons vient de l’élevage industriel Gigantisme des hangars, dimensions internationales des lobbies avicoles et porcins, centaines de millions d’animaux maltraités, nuisances environnementales sous-estimées, perte d’emplois pour les agriculteurs conventionnels et les éleveurs consciencieux, dangers à moyen et long terme pour la santé humaine, le système industriel appliqué à l'élevage d’animaux cause de nombreux préjudices à la société. 4 atouts lui ont permis de ruiner les petits éleveurs et finalement s’imposer. Aujourd’hui, il occupe presque à lui seul, tout le secteur de l’élevage en Europe et aux États-Unis.
Salade de quinoa, lentilles et radis croquants Salade de quinoa, lentilles et radis croquants Il y a près de deux semaines, Silvia et moi avons cuisiné sur le stand de notre Amap dans le parc des Epivans, dans le cadre de la journée nature organisée par la mairie de Fontenay Sous Bois. L’idée était de faire découvrir aux visiteurs des recettes simples et économiques cuisinées avec les légumes de M. Mathieu l’agriculteur de notre Amap, la clef des champs. Juste à coté de nous, Stacey, également membre de l’Amap organisait des jeux avec les enfants pour leurs faire découvrir les légumes et les saisons tandis que d’autres membres et M. Mathieu informaient les visiteurs sur ce qu’est une Amap (Si vous même n’êtes plus très surs de ce qu’est exactement une Amap, je vous conseille cet article). Nous avons passé une superbe journée, sous le soleil et nous étions ravies de pouvoir cuisiner en direct pour des visiteurs gourmands, sympathiques et curieux de découvrir de nouvelles façons de cuisiner les légumes. Ingrédients pour 4 à 6 personnes
Que mangent les végétariens… ? Nombreux sont ceux qui pensent aux végétarien(ne)s en imaginant que leur cuisine est triste et limitée. Ils ont dans l’idée que ces gens-là ne se nourrissent que de quelques sortes de fruits et de légumes, de pâtes, de riz, de lentilles. Ils ont peut-être entendu parler de ce tofu sans goût, et ils s’interrogent encore sur les fameuses et nécessaires protéines… En réalité, la nourriture végétarienne est une cuisine savoureuse, saine et variée – étonnamment variée –, et il est triste de constater que tant de personnes passent à côté de tant de bons aliments en ne sachant pas se sortir du traditionnel menu : viande + légumes + fromage + dessert. Lisez simplement la liste ci-dessous. Vous découvrirez l’immense variété de la nourriture végétarienne. Céréales, farines et féculents : Avoine, blé, boulgour, couscous, épeautre, kamut, maïs en grains, maïs en polenta, millet, orge, quinoa, riz blanc, riz complet, sarrasin, sarrasin grillé (kacha), seigle, semoule de blé dur.
Ces animaux-objets que nous exploitons sans nous interroger De tous temps, l'Homme s'est appuyé sur l'exploitation animale pour se développer, s'octroyant un droit absolu sur ceux qu'il considère comme de simples "bêtes". La faute à Descartes qui, en distinguant l'Homme qui pense et parle, de "l'animal-machine", a encré dans nos esprits l'idée selon laquelle les animaux seraient dénués de toute sensibilité et donc incapables de ressentir le plaisir, la peur et encore moins la souffrance. La souffrance, ou la capacité d'être conscient de sa douleur, est-elle uniquement l'apanage des hommes? De nombreuses études scientifiques et philosophiques tendent aujourd'hui à démontrer que les animaux sont non seulement intelligents et capables de ressentir la douleur, mais aussi d'éprouver des émotions. Si bien qu'aujourd'hui se pose la question de leur "bien-être". Une exploitation industrielle à mille lieues du fantasme pastoral Des conditions de vie et de mort odieuses Dégradation de l'environnement, faim et problèmes sanitaires
aliment vert complet la spiruline booste defenses immmunitaires Ce super aliment vert s’apprécie en cocktail comme en plat. À votre santé ! Il ne suffit pas de se tartiner le visage de spiruline pour se sentir belle. LIRE l’article à la UNE Beauté et santé à la spiruline. planète, me garantit une excellente santé. Super aliment vert ! Plus concrètement, dans l’assiette, 2 g de spiruline fournit 15 % de glucides, 3 % d’eau, 6 % de lipides, 9 % de minéraux, 1 % de fibres et 65 % de protéines. > BON PLAN santé : Aux changements de saison, printemps et automne, je fais une cure de spiruline pour booster les défenses immunitaires, valable pour les adultes comme les enfants. Ma recette à la spiruline > Gnocchis à la spiruline Une recette créée par le chef Émilie Lang, tout spécialement pour le lancement du protocole beauté-santé « SpiruLines Intensif Rides » d’Ella Baché. Préparation : Je mélange la spiruline à la farine, tandis que dans une sauteuse je fais chauffer le lait avec le sel et le beurre, que je porte à ébullition.
Veaux, vaches, cochons : 10 raisons d'en finir avec l'élevage intensif En vacances ou au boulot, vous n’avez pas pu passer à côté de l’une des infos de l’été : la crise de l’élevage. Ou plutôt les crises, bovine, porcine et laitière. Depuis plusieurs semaines, les éleveurs sont en colère, notamment contre des prix trop bas. D’un côté, le gouvernement leur promet des subventions, des aides, des plans d’urgence. De l’autre, les gros industriels boycottent et ne veulent plus acheter les animaux (le marché vient de reprendre doucement cette semaine, mais le dialogue demeure compliqué). Parce que ça pollue en émettant des gaz à effet de serre… Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage compte pour 14,5% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) (7,1 gigatonnes d’équivalent CO2 par an), c’est-à-dire plus que l’ensemble du secteur des transports. … mais aussi à cause de l’impact sur les sols et l’eau Les bâtiments hors-sol produisent des tonnes d’excréments. Parce que ce n’est pas bon au goût…
Végémiam | La référence des recettes végétariennes et végétaliennes Consommer de la viande favorise l’extinction des espèces Si manger de la viande n’est pas ce qu’il y a de mieux pour notre corps et pour les animaux, il se trouve que ce n’est pas non plus rendre service à notre planète et aux animaux en voie de disparition. C’est en tout cas la conclusion d’une étude publiée en juillet dans Science of the Total Environment qui a mis en évidence un lien significatif entre la consommation de viande et l’extinction d’espèces animales et végétales. 3 millions de km² déforestés d’ici 2050 Pour comprendre cette étude il suffit de regarder les zones déforestées pour la production animale. L’auteur de l’étude, Brian Machovina, nous explique ce qui va se passer bientôt : Si l’on suit la tendance actuelle, en 2050 les pays continueront d’augmenter la surface agricole utilisée pour l’élevage de l’ordre de 30 à 50%, soit une augmentation d’environ 3 millions de km² Oui, 3 millions de km² seront déforestés d’ici 2050, et ce car la consommation de viande ne cesse d’augmenter. Précisions :