The City Fabrique | Inventer aujourd'hui la ville de demain Espaces de travail et communication – Une lecture psychosociale 1La question de l’impact des espaces de travail sur la satisfaction, l’efficacité et le bien-être intéresse depuis longtemps les aménageurs, les entreprises et les chercheurs. 2Dans une perspective psychosociale, un environnement doit être considéré à travers la relation qui s’établit avec lui. C’est donc le système d’interaction espace-individu qui permet de saisir la façon dont un environnement est utilisé et perçu. 3Une des manières d’aborder la relation espace de travail-individu, et notamment la relation espace-communication, c’est de considérer les modèles qui sous-tendent l’aménagement de l’entreprise, d’un côté, et l’organisation de la communication, de l’autre. 4Les relations existant entre organisation et communication sont en effet déterminées par deux types de logique : 5– La façon dont un type d’espace est conçu et organisé (espace architectural, aménagement intérieur) 6– La façon dont un type de travail est pensé et organisé. L’espace architectural comme outil de communication
La Fonderie - Agence Numérique d'ïle de France Comment l’économie du partage crée du lien social Alors que les échanges marchands créent de plus en plus d'exclusion sociale et de défiance, l'économie du partage, par le don, transforme les relations grâce à la reconnaissance et l'inter-dépendance. Le XXème siècle aura été incontestablement celui de l’échange marchand. Jamais l’humanité n’avait autant commercé, exporté, importé. Bizarrement, alors que les hommes entraient toujours plus en interaction et devenaient toujours plus dépendants les uns des autres, ce XXème siècle aura connu un immense délitement des structures sociales traditionnelles sans création d’autres structures alternatives efficaces. Ce paradoxe bizarre entre l’accroissement des relations humaines et la diminution du lien social pourrait-il trouver une explication dans la nature trompeuse de l’échange marchand ? Quand l’échange marchand abolit la relation Frédéric Laupiès, Leçon philosophique sur l’échange Don et contre-don Or c’est précisément l’acceptation de sa dépendance qui crée le lien social. Photos flickr
Comment une communauté nait, s’organise… et disparaît Comment les espaces de coworking peuvent être à l’origine de nouvelles communautés ? Comment peuvent-ils leur permettre de se fédérer et de s’organiser ? On ne le dira jamais assez, le succès d’un espace de coworking dépend de sa capacité à faire naitre, à rassembler et à faire croitre une communauté. Pour cela, il faut d’abord essayer de comprendre ce qu’est exactement une communauté : comment elle nait, s’organise et peut disparaître… Naissance d’une communauté : un patrimoine commun La découverte de l’origine étymologique du mot communauté m’a mis en joie. Un territoire ou un lieu commun D’abord, il peut s’agir d’un territoire ou d’un lieu fréquenté régulièrement par plusieurs individus. Des ressources partagées La mise en commun des ressources est un facteur majeur de création de communautés. Une langue commune La langue est aussi un patrimoine commun, partagé de manière indivisible par telle ou telle population. Une mémoire, une histoire commune Un devoir d’ouverture
Espaces de coworking Quand le coworking se lance dans les monnaies alternatives Les espaces de coworking sont le terrain d’expérimentation idéal pour les monnaies alternatives. Monnaie digitale, bitcoins, banque de temps, monnaies locales, il existe suffisamment de monnaies alternatives pour choisir la plus appropriée pour sa communauté. Mais quel genre d’économie les espaces de coworking voudront-ils créer ? Quels comportements seront favorisés et quels systèmes utiliser ? A quand une monnaie globale du coworking ? Le mouvement de coworking est en croissance, et pas seulement au niveau mondial, mais aussi au sein de chaque ville.
L'émergence de la consommation collaborative aujourd'hui | Une expression L’expression Consommation Collaborative est la traduction française de « Collaborative Consumption », expression reprise par Rachel Botsman, consultante en stratégie et innovation, première à écrire sur ce phénomène, et auteur d’un livre à paraître fin Septembre intitulé What’s mine is Yours (co-écrit avec Ro Rogers) que nous attendons avec impatience. Des origines Le troc était l’unique mode d’échange des économies anciennes comme celles de l’Egypte Ancienne ou des Amérindiens. Si la monnaie régit les sociétés modernes depuis la Grèce Antique, le troc n’a jamais totalement disparu et réapparait massivement notamment en temps guerre ou de crise économique (comme en Argentine depuis la crise de 2001 avec la Red Global del Trueque qui implique plus de 250 000 personnes dans le pays). L’échange était un rituel des sociétés primitives, gage de paix entre les tribus. Ce qui change avec Internet et le Web 2.0 Le Web 2.0 est ce qui a permis l’essor de ce phénomène pour deux raisons :
le manifeste des tiers lieux Partageons le code source de nos tiers-lieux ers des tiers-lieux open source « Nous pourrions tuer nos communautés, si nous persistions dans ce cloisonnement », déclare le cofondateur du Comptoir Numérique. Ce dernier affirme qu'en prenant l'exemple du coworking, une telle stratégie pourrait avoir des conséquences fâcheuses. Selon l'initiateur du manifeste, la solution serait de faciliter la création et le croisement de ces communautés au niveau d'un territoire. Enfin, dans cette approche, ceux qui créent les tiers-lieux ne seraient pas nécessairement les seuls à écrire le code source. Les entreprises s'intéressent plus aux tiers-lieux qu'aux Télécentres En développant ces tiers-lieux dans des entreprises, on crée une sorte d'île dans l'organisation. :::: Vous pouvez déjà participer à la coécriture du manifeste grâce aux liens ci-dessous ::: Liens Le manifeste des tiers-lieux Le questionnaire du manifeste Les tiers-lieux Open Source ou Tilios, par OPENSCOP Movie lab L'économie collaborative est-elle accessible à tous?
Le futur du travail dans l’entreprise (1/2) : l’agilité… ou le néant Le numérique déstabilise les entreprises parce qu’il accélère un double-mouvement qui brouille ses frontières : – les usages privés ont évolué de manière fulgurante et s’immiscent dans l’entreprise au point de remettre en cause ses codes – hiérarchiques en particulier ; – dans le même temps, le modèle tayloriste dépérit, les relations de travail « à vie » n’existent plus et les collaborations ponctuelles se multiplient : les collectifs d’hier ont muté, et le concept même de salariat – au cœur de tout l’édifice du travail, en France en particulier – devient flou. Image : Festival Futur en Seine 2013, au 104 à Paris, photographié par Antoine Duchamp.A ces deux questions déterminantes de l’avenir du « vivre ensemble » dans le collectif qu’est l’entreprise, l’expédition Digiwork de la Fing a tenté d’apporter des éléments de réponses lors de Futur en Seine 2013. L’individu au pouvoir signe-t-il la mort de l’entreprise ? Les entreprises se transforment pour survivre Poult est-elle pionnière ?
De l’économie post-industrielle à l’économie relationnelle Nous voici donc immergés dans un monde où la circulation des hommes, des marchandises, de l’énergie et de l’information est organisée en flux et structurée en réseaux interopérables de dimension mondiale. Jusqu’à la fin du XXème siècle, la création de valeur procédait essentiellement de la transformation de matières premières en produits de consommation. Ce processus de transformation a fait la prospérité de nombreuses économies, majoritairement celles du Nord, ces dernières ayant su agréger les conditions d’un développement essentiellement basé sur la captation de matières premières et d’une énergie bon marché, la maîtrise de techniques de production et une population de consommateurs solvables en constante croissance. Aujourd’hui, force est de constater que le système s’est grippé. Les prix des matières premières et de l’énergie se sont envolés, la compétitivité de notre appareil industriel ne cesse de se dégrader et, de surcroît, nos consommateurs sont moins nombreux et repus. 2.
D’une « politique nationale de prestige » à un « marketing urbain » : les formes d’attractivité dans les politiques de valorisation des trois « Capitales de l’Europe » 1 Cet article est extrait de mes recherches doctorales en sciences politiques et sociales en cours à (...) 2 Les différents arguments produits sont fondés sur une enquête construite à partir d’entretiens rét (...) 1Depuis le Sommet d’Édimbourg de 1992, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg sont officiellement reconnues comme les trois principaux sièges d’institutions européennes. Cependant, cette reconnaissance de leur statut de siège s’est de plus en plus fréquemment transformée en une désignation comme « Capitale de l’Europe » (Calay, 2003). 3 Pour davantage de développement sur la notion et son intérêt dans l’étude du tourisme, voir : Cala (...) 2Je m’intéresse ici à trois controverses liées à la présence du Parlement européen dans chacune des trois villes. 3Le développement de ce canevas général de réflexion s’organise en trois parties. 5Il est généralement admis qu’un tel processus de métropolisation engendre un changement d’échelle dans les politiques.
De la DATAR à la nouvelle DIACT : la place des questions économiques dans la politique d'aménagement du territoire Notes Décret no 63-112 du 14 février 1963 créant une délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale et fixant les attributions du délégué, JORF, 15 février 1963, p. 1531. Décret no 2005-1791 du 31 décembre 2005 créant une délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires, JORF, no 1,1er janvier 2006. La référence à la pluralité et à la diversité des territoires et donc des politiques qui s’y rapportent avait déjà été illustrée par la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux. DATAR, La France, puissance industrielle, étude prospective, DATAR/La documentation française, 2004. Rozenblat (C.), Cicille (P.), Les villes européennes, DATAR/La documentation française, 2003. Manière (Ph.), « Injuste aménagement du territoire », Enjeux — les Échos, no 220, janvier 2005. Rapport d’information no 416 de M. La politique française d’aménagement du territoire de 1950 à 1985, La documentation française, 1986.