- Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation - Pascal Duplessis
A l’heure de « l’apprentissage connecté », des conditions techniques risibles… Pour commencer ce compte-rendu, présentons le cadre logistique de cette journée… Dès l’arrivée des participants, une constatation est faite : la salle prévue pour effectuer la journée ne permet pas de contenir l’ensemble du public présent. Dès lors, il est demandé à tous les professeurs documentalistes encore debout de se rendre dans une salle au sous-sol, pour suivre la journée… en visio-conférence. Est-ce utile de préciser que nous n’avons pas, depuis cette salle au sous-sol, eu la possibilité d’entendre les questions éventuelles posées dans la salle « du haut », n’entendant que les réponses de l’IPR ? Introduction : Franck Laurent, IA-IPR EVS La journée débute par une introduction du directeur du CRDP de Lille, puis de Franck Laurent, IA-IPR EVS, coordonnateur de la Documentation dans l’Académie. Intervention de Pauline Innegraeve « Exemples à travers le monde » Que retenir de cette intervention ?
Du CDI au 3C : ou comment "vendre" un produit projet
Philippe Chavernac, professeur documentaliste au Lycée professionnel Gustave Ferrié, à Paris, a lancé, le 7 juin dernier, un débat qui a déjà été engagé par ailleurs, sans l’honnêteté intellectuelle, éventuellement, de le signaler [1]. Il nous parle, à force de raccourcis, de l’histoire de la documentation en milieu scolaire et des changements nécessaires pour ce métier, avec le 3C comme conclusion, ou fin de l’histoire [2]. Cet article permet de faire un point sur l’argumentation développée pour défendre l’idée du passage du Centre de Documentation et d’Information au Centre de Connaissances et de Culture. Ce changement, faut-il le rappeler, n’est pas une simple vue de l’esprit pour l’intégration des nouvelles technologies dans les établissements. Comment le projet est-il défendu ? Se permettant une comparaison abusive avec une "situation de confrontation entre les Anciens et les Modernes", M. Qu’est-ce qui est contesté dans ce projet ? M. En outre, si M. Pourquoi contester ce projet ?
Du CDI au 3C (Centre de connaissances et de culture)
Le Learning center est de nouveau d’actualité sous l’appellation francisée de centre de connaissances et de culture simplifié en 3C. De quoi s’agit-il ? La circulaire de rentrée 2012, parue le 27 mars 2012, fait intervenir pour la première fois l’appellation de centre de connaissances et de culture dans le septième point, sous rubrique : Innover, expérimenter et évaluer : trois piliers pour une école des réussites. Orientations et instructions pour la préparation de la rentrée 2012 circulaire n° 2012-056 du 27-3-2012 émanant deu MEN DGESCO. Les centres de connaissances et de culture Sur EduScol MAJ 30 mars 2012 : "Certains établissements expérimentent : leurs centres de documentation et d’information, les CDI, évoluent progressivement pour devenir des espaces de ressources à la fois au centre des établissements scolaires et intégrés à leur environnement local. Apprendre autrement à l’ère du numérique Le second rapport Fourgous du 24 février 2012 a été mis en ligne début avril 2012.
Pour en finir avec Le Learning center E01: l’intrusion administrative dans la pédagogie pour casser les disciplines au profit d’une autre logique disciplinaire:
Voici donc la nouvelle série de l’année. J’espère qu’il n’y aura qu’une saison d’ailleurs. La liberté pédagogique tant clamée n’est qu’un leurre. On proclame d’un côté, et de l’autre on tente d’avancer la casse disciplinaire qui consiste à nier les travaux disciplinaires et notamment didactiques. De plus en plus, les administratifs de l’Education Nationale se mêlent de pédagogie avec comme logique idéologique celle de la DGESCO qui sous couvert d’innovation dézingue petit à petit l’Education Nationale. Prochain épisode : Vive la documentation libre…
- Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation - Pascal Duplessis
La présentation du premier projet de Learning Centre pour un lycée public a eu lieu au lycée Emile Mathis de Schiltigheim, le 14 février dernier. A l'invitation du Recteur de l'académie de Strasbourg la presse s'est fait l'écho de cet événement dont la réalisation effective est attendue pour la prochaine rentrée. De fait, il ne nous sera pas permis de "juger sur pièce" avant six mois et l'on se contentera pour l'instant de pointer quelques lignes de clivage. Il est question "d'espaces séparés pour des usages différents" dont seule la bibliothèque renvoie aux missions du professeur documentaliste ; les "salles modulables" étant, semble-t-il, dédiées aux enseignants disciplinaires. La collaboration de ces derniers avec le professeur documentaliste se limiterait d'ailleurs à la "création d'outils pour une pédagogie différenciée et adaptée" ou encore, selon le proviseur, à l'élaboration d'"outils de formation en ligne, pas disciplinaire". Vue du lycée Emile Mathis, de Schiltigheim
Vers un CDI numérique ?
Présentation d'un projet de « CDI numérique » au collège Gustave Roux de Hyères dans le Var, coordonné dans l'établissement par Mme Stéphanie Longhi, professeur-documentaliste, et animé par l'équipe d'accompagnement du CRDP de l'académie de Nice. Le contexte L'idée est née avec la participation du collège des hôpitaux, « Institut Pomponiana », à l'expérimentation « Tablettes numériques » lancée en septembre 2011 dans l'académie de Nice. Cet établissement accueille des élèves hospitalisés ou en situation de handicap. Il est rattaché au collège Gustave Roux situé à quelques kilomètres de distance dans lequel se trouve le CDI. Dans ce cadre, le CRDP de l'académie de Nice a proposé de mener une réflexion sur l'accessibilité des ressources du CDI pour les élèves hospitalisés. comment peuvent-ils connaître les ressources du CDI ? Les étapes Définition des besoins et des attentes pédagogiques Constitution d'un fonds numérique Enrichir la médiation L'accès au livre se transforme, la lecture s'enrichit
Entretien avec David Aymonin sur le learning center:
Le learning center est au centre de nombreuses interrogations. Quoi de mieux dès lors que d’interroger David Aymonin, celui qui dirigea le Rolex center et qui est aujourd’hui en Nouvelle Calédonie au SCD de Nouméa après après avoir été conservateur de bibliothèques en Métropole mais aussi responsable de diverses structures documentaires de par le monde. Vous trouverez ici quelques éléments sur lui, même s’ils sont déjà un peu anciens. Bonne lecture et à vos réactions. En préambule à « l’interviouwe » qui va suivre, je voulais d’abord te remercier Olivier de m’avoir contacté dans ma lointaine contrée, désormais la Nouvelle Calédonie, pour me donner l’occasion de réfléchir et de m’exprimer sur le sujet des learning centers, en l’élargissant à celui des bibliothèques scolaires appelée chez nous CDI, et en me permettant de constater à quel point le monde entier est confronté aux mêmes questions, de l’Australie à la Nouvelle Zélande, en passant par la Finlande ou la Suisse. 1. 2. 3. 4. 6. 7.
Culture de l’information et politique documentaire : au milieu du gué ?
Les activités principales recensées dans la fiche «enseignant» du Répertoire des métiers de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur[1] comptent deux activités corrélées à la fonction de professeur documentaliste. Elles sont ainsi libellées : ◗ « Contribuer à faire acquérir la maîtrise et la culture de l’information (professeur documentaliste) ◗ Mettre en œuvre la politique documentaire de l’établissement (professeur documentaliste) » On observera qu’en novembre 2011 le professeur documentaliste (re)trouve dans le REME sa fonction de professeur, fonction qui n’apparaît pas dans l’arrêté du 12 mai 2010 définissant « les compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation pour l’exercice de leur métier ». On n’épiloguera pas sur l’absence de trait d’union entre professeur et documentaliste, susceptible de susciter des débats passionnés dans certains cénacles. Contribuer… avec qui ? Mettre en œuvre… seul ? Des avancées ou du surplace ?