NATHALIE BULLE : Chercheure au CNRS. Ses ouvrages, articles, textes et blog. Lev Vygotski Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lev Semionovitch Vygotski [1]Lev Semionovitch Vygotski (en biélorusse : Леў Сямёнавіч Выго́цкі, russe : Лев Семёнович Выго́тский), né le [2] à Orcha, dans l'Empire russe (aujourd'hui en Biélorussie) près de Vitebsk et mort le à Moscou, est un psychologue biélorusse puis soviétique, connu pour ses recherches en psychologie du développement et sa théorie historico-culturelle du psychisme. Hors de l'Union soviétique, il a été découvert dans les années 1960. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et révolution[modifier | modifier le code] Lev Vygotski est né à Orcha dans une famille juive. Ayant terminé simultanément ses études en 1917, il rentre à Homiel avec le désir passionné, mais impossible, d’enseigner la psychologie. C'est alors que la révolution d'Octobre abolit toutes les discriminations antisémites. Son activité devient débordante, il est au centre de l’activité intellectuelle et culturelle de Homiel. En 1924, il épouse Rosa N.
Nathalie Bulle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nathalie Bulle est Directrice de Recherche au CNRS au Groupe d’étude des méthodes de l’analyse sociologique de la Sorbonne (GEMASS, Paris) Nathalie Bulle a développé ses recherches dans trois domaines : Sociologie de l’éducation portant sur l’évolution pédagogique notamment en France et aux États-Unis,Méthodes mathématiques appliquées à l’analyse comparée de l’inégalité des chancesÉpistémologie des sciences sociales et particulièrement sur la modélisation de l’action humaine. Son intérêt pour l’analyse de la pensée humaine, sous sa forme commune ou sous sa forme scientifique, anime l’ensemble de ses travaux appliqués à l’enseignement et à la pédagogie comme au développement des idées et des idéologies. Elle a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur ces thèmes : La rationalité des décisions scolaires.
Digital Studies Dans le monde universitaire comme dans le monde de la culture, au cours de ces dernières années, un nouveau champ de recherche s’est développé sous le nom de digital humanities. Les travaux qui sont menés à l’IRI relèvent directement et intégralement de ce champ. Mais leur nature, et la conception qui y préside, dépasse le domaine des digital humanities. Ce que l’on désigne ainsi correspond en quelque sorte à ce qu’autrefois, dans le domaine des lettres et de la philologie, on nommait les sciences auxiliaires – épigraphie, archistique, bibliothéconomie, documentique, etc. – à l’époque des technologies numériques. Pourtant, les enjeux de celles-ci, pour les sciences en général, pour leur épistémologie et pour les conditions de la recherche scientifique comme de la création artistique, ou de l’invention et de l’innovation sociales, sont beaucoup plus amples. On pourrait développer de semblables observations dans tous les domaines.
VygotskI - Translaboration Les principaux thèmes de l’œuvre de cet auteur, selon Gérard Vergnaud (Lev Vygotski. Pédagogue et penseur de notre temps. Hachette.2000) sont : - la formation des concepts et les processus de développement - les instruments psychologiques - les émotions et les affects - la pensée et le langage. Ci-dessous, entre guillemets, des citations de L. Les autres phrases sont tirées du livre de G. 1. Les concepts quotidiens se forment par l’expérience, sont peu abstraits (…) et ne forment pas système, tandis que les concepts scientifiques sont transmis par le langage, ont une portée générale et forment système. L’apprentissage scolaire ne commence jamais sur une table rase. Le rapport entre développement et apprentissage est évidemment au cœur du processus d’élaboration des concepts. Vygotski considère qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre l’apprentissage de l’adulte et celui de l’enfant. 2. Pour Vygotski le principal instrument psychologique est le langage. 3. 4.
Constructivisme (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le constructivisme, théorie de l’apprentissage, a été développé, entre autres, par Piaget, dès 1923, en réaction au behaviorisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse. L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la réalité qui l’entoure[1]. Le constructivisme suppose que les connaissances de chaque sujet ne sont pas une simple « copie » de la réalité, mais une « (re)construction » de celle-ci. La compréhension, constamment renouvelée, s’élabore à partir des représentations plus anciennes d’événements passés, que le sujet a d’ores et déjà « emmagasinées » dans son vécu. En parallèle à Piaget, Lev Vygotski (Pensée et langage, 1934) a développé la Théorie historico-culturelle du psychisme. Pour développer la pensée de Piaget, en sociologie, certains auteurs ont tenté de créer des « néoconstructivismes », dont :
La zone proximale de développement La définition que donne Vygotski de la zone proximale de développement est la suivante : "c'est la distance entre le niveau de développement actuel tel qu'on peut le déterminer à travers la façon dont l'enfant résout des problèmes seul et le niveau de développement potentiel tel qu'on peut le déterminer à travers la façon dont l'enfant résout des problèmes lorsqu'il est assisté par l'adulte ou collabore avec d'autres enfants plus avancés" . Autrement dit, le développement actuel marque ce qu'un individu maîtrise déjà seul, le type et le niveau de fonctionnement cognitif qu'il est capable de mettre en oeuvre de façon autonome pour résoudre un problème. Le médiateur doit, en effet, situer son intervention dans la zone proximale de développement pour permettre à l'apprenant de dépasser ses compétences actuelles grâce à une activité conjointe avec le médiateur ou avec d'autres apprenants. Sources: educreuse23
Dossier Penser l'école à l'ère du numérique Nous rassemblons ici des éléments de réflexion et des propositions concernant les transformations des systèmes d'enseignement à l'ère du numérique, de l'Internet et du "multimedia". Nous pensons, comme d'autres, que l'école est profondément affectée par la nouvelle "époque numérique" dans laquelle nous sommes entrés de manière irréversible, et qu'il faut donc que l'institution scolaire s'intéresse de près aux implications - cognitives, épistémologiques, culturelles et sociales - de cette transformation et puisse ainsi se saisir activement de ce nouveau contexte au lieu de le subir. Cela suppose selon nous une approche théorique sérieuse et des propositions pratiques ambitieuses, qui doivent aller bien plus loin que les timides et naïves tentatives d'"introduction des TICE" à l'école menées jusqu'ici, tout en se tenant à distance des positions échevelées en faveur du "tout numérique" à l'école. • Signalons par ailleurs l'intéressant article de David R. - le rapport de C.
Vers une culture numérique lettrée ? Article publié à l'origine dans la revue Mediadoc d'avril 2009. « Ce qui importe ce n’est pas de lire, mais de relire » J-L Borgès Jeff Wall - UntanglingDepuis une dizaine d’années environ, est menée en France une politique de l’Education Nationale en faveur du développement des « TIC » au sein du système scolaire, mais force est de constater que cette politique a été, et demeure plus que jamais, insuffisante et, pire, mal orientée. Or, l’institution scolaire, à condition qu’elle comprenne et évalue correctement ce qui est ici en jeu, ne peut ni ne doit avoir pour rôle d’accompagner servilement le développement de ce nouveau milieu technique et psychique dans lequel grandissent déjà largement les enfants d’aujourd’hui, milieu dont les normes et les usages sont définis pour l’essentiel suivant les critères des multinationales du secteur. Articles liés sur skhole.fr:
Une certaine vision de la culture informationnelle Yayoi Kusama - Rain in early springCe texte reprend et développe une intervention faite lors du séminaire « Enseignement et médias », organisé le 16 mai 2009 à Paris par Ars Industrialis, le CIEM et la revue Skhole.fr. Avant de présenter ma propre approche de la culture informationnelle, il convient peut-être de donner quelques repères sur cette expression ambiguë, qui connaît une certaine vogue actuellement et fait l’objet de débats et de recherches de plus en plus nombreuses. Pendant plusieurs années, « culture informationnelle » pouvait être considérée comme l’une des traductions possibles en français de l’expression anglo-saxonne, presque intraduisible, d’information literacy. Certes, en France « maîtrise de l’information » a été longtemps préférée et reste la traduction la plus répandue, mais au Canada francophone, les Québécois utilisent « culture de l’information» comme équivalent de l’information literacy. Penser le numérique, ensuite. R. B. [17] Stiegler, Bernard.
Pour une mémoire vive et non volatile, par Sophie Weibel « Une technique n'est pas seulement un instrument souple et malléable au service d'une finalité claire, fixée d'avance. « La technique », dans son ensemble, porte en elle une conception du monde que ses manifestations les plus frappantes contribuent à façonner, à changer. Mais surtout elle possède un dynamisme propre [...] » Thierry Breton[1] Mon travail d'enseignante m'a amenée à me questionner sur le « comment transmettre ce savoir », comment « être passionnant »[2] (G.Deleuze). Déçue par le cahier, peu à l'aise avec le tableau, je me suis tournée vers l'outil qui m'est familier et m'accompagne dorénavant au quotidien dans de nombreuses démarches réflexives et pratiques, relationnelles et communicatives : l'ordinateur. Dans l'académie d'Aix-Marseille où j'étais affectée cette année, le programme Ordina13[3] est en place depuis plusieurs années et a permis à la majorité des collèges d'être très bien équipés en informatique. La Mémoire vive d'un professeur Nasrine Seraji, architecte[5]
Séminaire CIEM-AI : Ecole et médias Ce séminaire a consisté en une journée d’étude et de débats autour du thème , en proposant comme point de départ que dès son origine, l’école est l’institution à travers laquelle l’habitant de la cité se forme à la pratique d’un média – qui est alors l’écriture – et se transforme à travers cette formation. Et en l’occurrence, à l’origine de l’enseignement, il se transforme en lettré. Face aux nouveaux médias, et aux nouveaux rapports qu’ils rendent possibles aux médias de masse qui se sont développés au XXe siècle avec les industries culturelles, nous proposons d’examiner la question d’une réélaboration fondamentale du projet scolaire qui tienne compte en particulier des pratiques des plus jeunes générations. Ci-dessous, vous trouverez les principales interventions au format video et/ou audio. 1 - Ouverture par Bernard Stiegler 2 - Intervention de Philippe Meirieu 3 - Intervention de Sylvie Lindeperg 4 - Intervention de Jean-Hugues Barthélémy 5 - Intervention de Jean-Max Noyer