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Cultivez votre intelligence émotionnelle

Cultivez votre intelligence émotionnelle
« L’intuition n’est pas réservée à quelques privilégiés, mais une capacité que nous avons tous », assurent David O’Hare, spécialiste de la cohérence cardiaque, et Jean-Michel Phild. Connaissance de soi, elle se cultive. Avec, d’abord, un outil : la cohérence cardiaque. Cette méditation, simple et accessible, favorise l’accès à l’inconscient et aux émotions en augmentant le nombre des ondes alpha cérébrales. En régulant le cortisol, elle réduit aussi notre niveau de stress, permettant une meilleure observation de soi. Entraînez-vous trois à quatre fois par jour, tous les jours, pendant cinq minutes. Asseyez-vous au calme, avec une montre qui décompte les secondes. Comment prendre une décision Imaginez que le choix est fait, irrévocable. « Notez les différences de chaleur, de pression. Comment vous sentez-vous ? Comment se faire un avis sur quelqu’un Vous avez déjà pris une décision que vous saviez mauvaise. Vous pouvez aussi affiner vos capacités de perception.

Ils ont suivi leur intuition © Jupiter Un jour, une nuit, ils ont reçu un « message » et se sont laissé guider par lui. Quitte à renoncer à des vacances ou à remettre leur carrière en question. Aujourd’hui, Paul, Caroline et Dominique savent qu’ils ont eu raison de se fier à ce qui semblait alors tout à fait irrationnel. Christilla Pellé Douel Laisser parler son coeur, sentir les événements, les gens… Sans cesse, nous sommes confrontés à l’inexplicable, l’irrationnel. Ce qui nous amène à retenir, à intégrer bien plus de choses que nos souvenirs nous le laissent penser : tout comme un faisceau lumineux balaierait une zone avant de s’arrêter sur un endroit en particulier, notre esprit balaie son environnement, les détails, les personnes, les conversations… Concrètement, cette faculté nous permet de nous rapprocher de certaines personnes, d’oser suivre une impulsion ou, par exemple, de prendre un chemin différent. Paul : J’ai évité le pire Paul, 58 ans, musicien : J’ai évité le pire

Comment bien s'interroger sur soi ? Nous avons tous nos angoisses, nos doutes existentiels qui nous poussent à nous remettre en cause régulièrement. Mais comment savoir si les noeuds que nous nous faisons au cerveau ont une sérieuse raison d’être ? Hélène Fresnel Sommaire Déjà épuisés à peine deux mois après la rentrée. Nous sommes pourtant présents à l’appel, blottis tant bien que mal dans notre open space, dans nos maisons, sagement campés devant l’ordinateur ou le lave-vaisselle, mais pour y faire quoi au juste ? Une réaction viscérale A découvrir Vous remettez-vous en question ? Que serait alors « se remettre en question » ? Jusqu’à l’année dernière, Aurélie, 40 ans n’avait pas vraiment l’habitude de s’interroger sur elle-même : « Pas le temps. L’onde de choc a toujours des répercussions similaires : nous commençons par essayer de trouver des responsables, soit les autres, soit nous-même. Une forte pulsion de vie Modifié en octobre 2015

La famille, berceau du moi Cela commence très tôt, dès les premiers battements du cœur, dans le ventre maternel. Avant même que ses organes soient définitivement formés, le fœtus perçoit ce que ressent sa mère, entend la voix de son père, distingue leurs émotions. « C’est avec ces premières sensations que le moi de l’enfant commence à se dessiner, dans la sécurité d’une grossesse désirée ou dans les angoisses d’une mère inquiète, explique le psychanalyste Gérard Sévérin. Ensuite interviennent les premiers mois de la vie : premiers regards, premiers mots, premiers gestes. Ce qui nous rend humain, c’est la rencontre avec l’autre. La confrontation de notre sensibilité à celle d’un autre, à commencer par nos parents, marque le début de la construction du moi. » Véritable éponge, le bébé va percevoir toutes sortes de sentiments pas nécessairement exprimés. Une loyauté inconditionnelle Ça, c’est la théorie. Marc, cadre commercial de 39 ans, s’est longtemps heurté à de gros problèmes dans son travail.

Tout ce que ma maison dit de moi On y aime, on y souffre, on y rit. Il n’y a pas si longtemps, on y naissait et on y mourrait… Normal, dès lors, que le fantasme d’une villa portant le doux nom de Mon rêve ou de Do mi si la do ré ait agité bien des esprits. Cela, c’était il y a cinquante ans. Aujourd’hui, on pourrait penser que notre relation à la maison a changé. Nomades équipés de portables, électrons de plus en plus libres dans un monde de plus en plus accessible, nous pourrions nous satisfaire de logis anonymes et interchangeables. Jamais nous n’avons été aussi attentifs à "l’art d’habiter", comme le confirme une récente enquête sur les Français et leur maison (enquête Cetelem menée en octobre dernier auprès d’un échantillon de 800 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus). La dimension protectrice L’expression de soi Aujourd’hui plus que jamais, l’individu roi semble très attaché à la dimension expressive de la maison.

Au top…même avec les autres © Jupiter Pas facile de toujours exprimer sa meilleure part avec son conjoint, ses amis, ses collègues. Nous vous proposons six manières de vous améliorer… et de vous rendre la vie plus belle. Flavia Mazelin-Salvi Parodiant la maxime zen « Chaque occasion est la meilleure des occasions », on pourrait dire : « Chaque relation est la meilleure des relations. » Chacune d’elles révèle nos motivations, nos sentiments et nos émotions, et nous offre aussi la possibilité d’évoluer et d’exprimer la meilleure part de soi. Ces manifestations – comme les travaux respectifs du psychiatre David Servan-Schreiber et du neurologue Antonio Damasio l’ont démontré – ont des conséquences aussi directes que négatives sur notre équilibre physiologique et émotionnel. Repérez le rôle dans lequel vous vous enfermez Vous portez-vous toujours volontaire pour réconforter ou rendre service ? Retournez vos projections

Que cachent nos sensations de « déjà vu » ? © Jupiter Je suis déjà venu ici, j’ai déjà vécu ce moment, j’ai déjà vu cette personne… Nous avons tous connu cette étrange sensation. Jeu de la mémoire, de l’inconscient ou de nos émotions : comment expliquer ces impressions passagères ? Sylvain Michelet Parfois, c’est juste le quotidien qui se décale un peu. Un objet de fascination inquiétante Mais cette sensation de déjà vu, que 60 à 70 % des gens disent avoir expérimentée au moins une fois dans leur vie, ne se laisse pas oublier facilement. Une telle source d’inspiration ne pouvaient pas laisser indifférents les artistes, écrivains ou poètes. « Non, Temps, tu ne te vanteras point que je change ! Un souvenir refoulé Freud lui-même ne résiste pas à cet appel, et trouve au déjà vu une place dans sa grille de lecture. Comme le rêve, le déjà vu serait une expression de nos désirs secrets ?

Lâcher prise, c’est accepter ses limites A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité. D’où le fameux “lâcher-prise” ! Une attitude intérieure d’ouverture à la vie et aux autres dont l’écrivain Gilles Farcet nous livre quelques clés. Pascale Senk Comment lâcher prise ? A découvrir Gilles Farcet Auteur, entre autres ouvrages, de Regards sages sur un monde fou (La Table ronde, 1997), un livre d’entretiens avec Arnaud Desjardins dont il est l’un des collaborateurs à l’ashram d’Hauteville, en Ardèche. Il faut, paraît-il « lâcher prise ». Quelle est donc cette « prise » qu’il conviendrait de desserrer ? Entretien avec l'écrivain Gilles Farcet. Avant de prétendre "lâcher", encore faut-il savoir ce que nous "tenons" ? Au commencement de toute "prise" se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. Ce lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Voilà pour la métaphysique, qu’en est-il de la pratique au quotidien ?

Les rêves, nos alliés de nuit « C’est vraiment étrange. Cette nuit, dans mon sommeil, je retrouvais mon père, mort il y a quinze ans. Il était sans rides, jovial, en pleine forme. Nous avions une longue conversation, et ce matin, je me suis réveillée avec une belle énergie, comme renouvelée. ». « Moi, j’entrais dans une maison et je découvrais encore et encore des pièces inhabitées… » Ces dialogues de rêveurs étonnés, nous en avons tous. Protecteurs des rêveurs Messagers des dieux grecs, inspirateurs des prophètes ou des grands chefs indiens, nos récits oniriques ont toujours été perçus comme des guides bénéfiques. Notre vie onirique nous permet aussi de recycler, trier, éliminer certaines informations accumulées lors des événements de la journée. Surtout, les rêves semblent avoir le pouvoir de nous mettre en contact avec une réserve de connaissance ancestrale et universelle. Des images venues de la nuit des temps L’inventeur de l’inconscient collectif l’a observé en particulier auprès des enfants.

Rêves : des images à messages Un animal, une voiture, une liasse de billets… Chacun de nos rêves s’articule plus particulièrement autour d’une image. Puisées à la fois dans l’histoire singulière du rêveur, mais aussi dans son environnement culturel – « l’inconscient collectif », selon Jung –, ces images « dominantes » symbolisent ses désirs, besoins ou préoccupations les plus fortes du moment. L’écrivaine et journaliste Hélène Renard, spécialiste des rêves, a mis au point une méthode originale d’interprétation nourrie de psychanalyse et de symbolisme. Ces images dominantes sont des clés offertes au rêveur pour gagner en connaissance de soi, pour mieux comprendre les émotions et les désirs qui le traversent. La maison Symbole de notre vie intérieure, elle représente à la fois le corps et la vie psychique du rêveur. Evoluer dans une maison inconnue peut révéler une certaine méconnaissance de soi : quels pans de votre histoire, quelles facettes de votre personnalité laissez-vous dans l’ombre ? Le corps

Besoin d'ailleurs «Au départ, il y a un rêve d’enfance. Mes parents avaient toute la collection de la revue Le Tour du monde. J’ai été bercé par les récits de Jules Crevaux, de Charles Berchon, et par les albums de Tintin », se souvient l’anthropologue Philippe Descola, auteur Des lances du crépuscules (Pocket “Terres humaines”, 2010) qui occupe, à la suite de Françoise Héritier, la chaire laissée par Claude Lévi-Strauss au Collège de France. Depuis la fin des années 1970, lui et sa femme, Anne-Christine Taylor, ont effectué plusieurs séjours en Amazonie, auprès des Achuars, un peuple jivaro d’Équateur. Mais, plus que la nécessité d’échapper à leur milieu, il y aurait aussi « une envie de partir à l’étranger suscitée par la part étrangère et étrange en soi », explique Christophe Allanic, psychologue clinicien, auteur du Diable sur le divan (Cheminements 2009). Une nouvelle tolérance envers soi « S’il y a de l’universel, c’est l’expérience de notre finitude qui nous l’apprend, affirme Régis Airault.

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