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Bien-être des élèves et climat scolaire

Bien-être des élèves et climat scolaire

Tirer leçon enquête Les actes de violence recensés dans les établissements publics du second degré Auteur : Benjamin Beaumont, Depp B3 L'essentiel Les faits de violence sont peu nombreux dans les lycées d'enseignement général et technologique et les lycées polyvalents (5,6 pour 1 000 élèves). Ils sont beaucoup plus fréquents dans les collèges (15,3 incidents pour 1 000 élèves) et surtout les lycées professionnels (24 incidents pour 1 000 élèves). Les incidents graves sont fortement concentrés au sein de certains établissements : 10% d’entre eux en signalent 40 %. La violence en milieu scolaire se caractérise essentiellement par des atteintes aux personnes (80 % des faits recensés). La plupart des incidents graves relèvent des violences verbales (41 % des faits), essentiellement à l’encontre des enseignants. Chiffres-clés 54 000C’est le nombre d’incidents graves déclarés en 2012-2013 dans les établissements publics du second degré 5,6C’est le nombre moyen d’incidents graves déclarés en lycée général et technologique et lycée polyvalent pour 1 000 élèves L'infographie Repères Approfondissement

Prévention de la violence en milieu scolaire - Diagnostic de sécurité au collège et au lycée Un guide a été élaboré pour aider à la réalisation de ce diagnostic. Il doit être adapté aux situations propres à chaque EPLE. Télécharger le guide Le document « Guide pour un diagnostic de sécurité d'un établissement scolaire » est disponible dans trois formats. Description Le guide comprend : un état des lieux comportant une présentation générale de l'établissement et une analyse des données de vie scolaire de façon à élaborer le plan de prévention de la violence prévu par le décret n°2005-1145 du 30 août 2005 relatif aux EPLE, dont doit se doter chaque établissement. Si, à l'issue de ce diagnostic, il apparaît que la situation est particulièrement complexe sur le plan de la sécurité, il appartient au chef d'établissement de solliciter du directeur départemental de la Sécurité publique ou du commandant de groupement de gendarmerie la réalisation d'un diagnostic de sûreté par un référent sûreté (police ou gendarmerie) spécialement formé.

Eric Debarbieux : “Il y a une montée probable des violences” Comment est né ce pro­jet d'enquête ? L'Observatoire International de la Violence à l'Ecole réa­lise depuis des années des enquêtes sur la vic­ti­ma­tion des élèves. Nous avions égale­ment tra­vaillé sur les per­son­nels, mais d'une manière moins sys­té­ma­tique, pour des rai­sons de fai­sa­bi­lité et de moyens. Nous savons mal­gré tout, d'après ces enquêtes par­tielles et les chiffres de l'Education natio­nale, qu'il y a eu une aug­men­ta­tion de la vic­ti­ma­tion – autre­ment dit, des agres­sions – contre tous les per­son­nels depuis 1998/99. Il y a vrai­ment une bas­cule à ce moment-là. Les vic­ti­ma­tions regroupent toutes les atteintes, phy­siques ou psy­chiques, qu'on peut subir dans l'exercice de son métier ? En théo­rie. Cette enquête est réa­li­sée conjoin­te­ment avec George Fotinos, auteur de plu­sieurs enquêtes sur le cli­mat sco­laire dans les établis­se­ments. Aujourd'hui, nous cher­chons vrai­ment à étudier le rap­port entre vic­ti­ma­tion et cli­mat sco­laire.

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