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THELEME : Techniques pour l'Historien En Ligne, Etudes, Manuels, Exercices

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Un peu de paléographie… ou l’art de retranscrire une page de titre soulignés en rouge quelques abréviations et particularités Il arrive souvent que l’étude d’une page de titre (ici un titre à encadrement gravé) révèle quelques subtilités. Sans aller jusqu’ à suivre à la lettre les normes de catalogage (attention la norme est en train de changer) il s’agit de décrypter et de retranscrire au mieux une page de titre ancienne. La page de titre est ici en latin, l’ouvrage datant de l’année 1631. Voici la transcription telle qu’elle apparaît sur la page : Avreli Prudenti Clementis V.C. Pour comparaison voici la notice bibliographique du catalogue de la Bibliothèque nationale de France (BNF) : Aurelii Prudentii Clementis,… Opera, ex postrema virorum doctorum recensione. Vous remarquez comme moi la différence entre les deux versions. La lecture des textes anciens nécessite de connaître un minimum les conventions typographiques et surtout les abréviations utilisées à l’époque où le manuscrit est roi, la lecture des mots abrégés étant la plus difficile. De l’auteur

» La connaissance historique et ses difficultés. Il suffit de lire les historiens pour découvrir les difficultés qu’il y a à définir la nature de cette connaissance qu’on appelle l’histoire. Elle n’est pas comme la physique, un discours formalisé, dont les résultats s’énoncent dans des formules mathématiques, le double avantage d’une telle science étant d’exiger la formation intellectuelle nécessaire à sa compréhension et de faire l’accord des esprits. La recherche historique explicite ses conclusions sous forme de récits de telle sorte que d’aucuns pourraient être tentés de croire qu’elle appartient au champ de la littérature et non à celui des sciences. Or l’histoire ne veut pas raconter « des histoires », elle se veut un discours obéissant à une norme d’objectivité. Lisons le pour prendre la mesure des difficultés : « Qu'est-ce donc que l'histoire ? H.I. Marrou propose de prendre le mot science dans son sens moderne. I) Le problème de l’observation en histoire. Elle a aussi élargi le domaine de ses documents. D’où deux difficultés :

Les fonds d'archives numérisés - Consulter les archives numérisées Sciences auxiliaires de l'histoire Consultez cet article sur le nouveau site web du DHS (version bȇta) L'expression de sciences auxiliaires ou fondamentales de l'histoire englobe les disciplines indispensables à la recherche historique (Histoire), surtout pour les périodes précédant 1800. Seuls en effet, leurs méthodes et leurs résultats permettent d'examiner les sources de manière critique et de les comprendre. On y range les branches telles que la diplomatique (Chartes), la paléographie (Ecriture), la chronologie (Calendriers), la sigillographie (Sceaux), la généalogie, l'héraldique (Armoiries), la numismatique (Monnaies), l'épigraphie (Inscriptions), la codicologie (étude des livres manuscrits). Même si elles ne sont pas stricto sensu des sciences auxiliaires de l'histoire, on y ajoute notamment la philologie médiévale, l'onomastique, la toponymie (Toponymes), la dialectologie, la géographie historique, la symbolique et l'iconographie. 1 - Origine Auteur(e): Anne-Marie Dubler / LH 2 - Place dans les universités suisses

03. Paléographie moderne La paléographie moderne n’est pas étrangère à l’arsenal du médiéviste : beaucoup d’écrits des XVIe-XVIIIe siècles contiennent soit des copies de documents et textes antérieurs, soit des informations de toute nature sur des réalités (juridiques, institutionnelles, sociales, archéologiques, topographiques, etc.) remontant au Moyen Age. Les manuels imprimés de paléographie moderne sont moins nombreux que ceux qui traitent du Moyen Age, mais ont une vocation plus nettement pratique. Parmi les classiques qui ont été numérisés : Franz Steffens, Paléographie latine (1910) Voir la notice à la page Généralités et bibliographie. Français Voir aussi la bibliographie des manuels imprimés. Paléographie moderne (École nationale des chartes) (Voir la notice ci-dessus, sous Paléographie médiévale) : le tutoriel de l’École des chartes, d’abord limité au Moyen Âge, s’étend depuis 2010 aux écritures cursives de l’époque moderne, avec un premier lot d’une douzaine de documents. Allemand Ad fontes (Univ. Espagnol

Cours de paléographie - Paleography course - Archive du cours d'Arisitum Cours de paléographie - Archive du cours d'ArisitumBonjour, la navigation sur l'ensemble de ce site se fait par le menu latéral de gauche. Ce cours en ligne a été réalisé du 1er novembre 1996 au 28 juin 1997 sur le site Arisitum par : Jean-Claude TOUREILLE, en 1997, Président de L'A.D.I.H.A.F et webmaster du serveur ARISITUM. (Association pour la Diffusion de l'Information Historique et Archéologique en France)Stéphane POUYLLAU, en 1997, étudiant en licence à l'institut d'histoire de l'université Michel de Montaigne - Bordeaux 3Eric VOIRIN, ma modeste contribution a été de mettre en page la version à télécharger et à imprimer du cours.Je ne suis pas un spécialiste en paléographie. Bonne lecture, mon adresse courriel : eric point voirin at free point fr Vous pouvez consulter aussi : Le site miroir de Stéphane Pouyllau, co-auteur de ce cours de paléographie.L’archive du site Arisitum

Abréviations françaises Dictionnaire des abréviations françaises Cette liste intègre et étend celle qui figure dans Maurice Prou, Manuel de paléographie latine et française, 4e éd. refondue avec la collab. d'Alain de Boüard, Paris, 1924, p. 455-474. N. B. La forme propre du signe abréviatif est ici simplifiée par nécessité. On gardera à l'esprit que dans la pratique, elle permet souvent des distinctions précises (et qui varient selon les époques), selon que le trait monte, descend, boucle, enveloppe le mot, etc. équivalences : ’ = signe générique (tilde), p = p « barré » = per/par, cp = p « barré courbe » = pro, 2 = signe ondulé ur ab’ aboutant - aboutissant - ab’d’b’ aboutissant d'un bout - about’ aca’e à cause - acau’e accoust’ accoustumé(es) - acoust’ acoustumé(es) - acqon acquisition - acqui’on ad’ a di(c)t - adeurs admodiateurs - adjo²’ adjourné(es) - adm’de admende - adrec’ adrecié(es) - adreçant(es) - aff’ affin - aff’e affaire - affere - affer affermer - affirmer - aff’on affermation - affirmation - al’ alias - al’s am’de amende - ann’ appt’

La place des documents dans l'enseignement de l'histoire et de la géographie Gérard Granier, inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régionalFrançoise Picot, inspectrice de l'Éducation nationale Les documents sont au centre de l'enseignement de l'histoire et de la géographie. Aux examens, l'étude de documents est devenue l'exercice roi, détrônant la rédaction ou la composition. La nature, le statut, l'intérêt de ces documents sont d'une extrême diversité. Définition et typologie des documents La définition même du mot "document" ne va pas de soi. Si l'on veut mieux décider de formes d'utilisation du document avec des élèves, il convient par conséquent de dresser une typologie. En fait, c'est le regard du chercheur qui confère le statut de document (sur lequel va s'appuyer une éventuelle démonstration) à toute "source" qui avait souvent d'autres usages initiaux. Le second type de document est le document "produit de la recherche". Le troisième type de document est le document sélectionné dans l'actualité par le pédagogue.

Scriptmani, manuscrits anciens, paléographie Les sources primaires et les sources secondaires - Boîte à outils - Centre d'apprentissage Contenu archivé Cette page Web archivée demeure en ligne à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Elle ne sera pas modifiée ni mise à jour. Les pages Web qui sont archivées sur Internet ne sont pas assujetties aux normes applicables au Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette page sous d'autres formats à la page Contactez-nous. Boîte à outils Les sources primaires et les sources secondaires De Michael Eamon, historien et archiviste, Bibliothèque et Archives Canada * On appelle aussi les sources primaires des sources de première main et les sources secondaires, des sources de seconde main. Les sources primairesLes sources secondairesUne source primaire peut-elle être aussi une source secondaire? Les bibliothèques et les archives conservent des objets, comme des documents et des livres, qui nous aident à découvrir les événements qui se sont déroulés dans le passé. C.W.

Sources historiques de première et de seconde main Organisation des sources historiques Lorsque l’on parle de source historique, il s'agit d'un document ou artefact que l’on utilise pour étudier l’histoire. On retrouve divers types de documents historiques : Les documents archéologiques (armes, outils, bijoux, ossements, vaisselle, etc.)Les documents écrits (journaux, livres, inscription, édit, etc.)Les documents iconographiques (gravures, statuts, portraits, dessins, caricatures, etc.)Les documents audiovisuels (enregistrement d'une entrevue sur cassette, reportage, documentaire, etc.) Bien qu'il existe plusieurs types de documents, on considère les sources écrites comme étant les plus révélatrices du passé. Source de première main De ces nombreux documents, on distingue deux classes : ceux qui sont qualifiés de source de première main (aussi appelée source primaire) et ceux appelés source de seconde main (aussi appelée source secondaire). Carte originale de l’Afrique de l’Ouest, tracée par le Père le Roy en 1888 (cliquer pour agrandir)

Littérature éphémère et sources de l'histoire La feuille souvent isolée connue aujourd’hui sous le nom de « tract » est une forme qui s’est appauvrie à l’issue d’une évolution historique particulière. Sémantiquement, ce terme prend la relève des libelles, pamphlets, placards, canards et affiches de l’Ancien Régime. Mais bien qu’il se présente encore sous forme d’affiche, il dépasse rarement deux ou trois pages, alors que les brochures, livrets ou opuscules étaient autrefois fréquents à côté des feuilles isolées. Si le pamphlet relève d’une tradition antique – Aristophane, Sénèque, Lucien, Cicéron ont pratiqué ce genre littéraire –, il revient en force à la Renaissance, sous des aspects plus variés qui consacrent non seulement le rôle grandissant de l’imprimerie dans la société française, mais aussi celui de l’écrivain dans les luttes politiques. Une littérature indissociable de l’histoire de France Des sources historiques sujettes à caution Le travail de l’historien Un acteur de l’histoire Conservation, traitement et collecte

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