Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier
J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions. Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Si vous voulez la contacter par mail, je transmettrai. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. 1. Le problème est dans l’industrie. Bref. Ouais.
"Les femmes comme récompense"
Suite de la série inaugurée la semaine dernière par Mar_Lard. Vous pouvez lire sur le blog de sociologie Une heure de peine « Qu’est-ce qui fait qu’une image est sexiste? », une réponse à l’article de la semaine dernière (« Pour le plaisir des yeux masculins »). Je vous signale également la tenue à Lyon, du 12 au 14 juin, d’un colloque intitulé Genre et jeux vidéo (hasard total – cliquez pour voir le programme). Cet article contient des spoilers pour de nombreux jeux. Lisez avec précaution. Le héros sauve la demoiselle en détresse, elle tombe follement amoureuse de lui, ils se marient et vivent heureux jusqu’à la fin des temps . Évidemment les jeux vidéos ne dérogent pas à cette tradition ; ils comptent même parmi ses plus zélés défenseurs. Dans la famille des jeux dont le scénario tient en deux lignes, il n’y a pas plus connu que la série des Mario. D’autres jeux ne prennent pas la peine de déguiser la nature sexuelle de la récompense. De l’héroïne active à la demoiselle en détresse
Arguments anti-féministes (2) "Tu es trop agressive, cela nuit à ton message"
Agressive: se dit en particulier d’une féministe avec laquelle on est en désaccord. Étrangement, c’est l’un des arguments les plus difficiles à contrer. Pourquoi? Parce que ce n’en est pas vraiment un. Dans les milieux féministes en ligne, ce phénomène est connu comme le « tone argument » (argument de/du ton). [C’est] un argument utilisé dans des discussions, […] suggérant que les féministes auraient plus de succès si elles (ils) s’exprimaient sur un ton plus agréable. L’argument de ton est une forme de détournement de la conversation [derailment], ou un leurre, car le ton d’une affirmation est indépendant du contenu de l’affirmation en question, et le fait d’attirer l’attention sur le ton détourne du problème dont il est question. L’emploi de l’argument de ton empêche la (le) féministe accusé-e de développer son propre argument et vise in fine à la (le) faire taire. C’est sûrement l’un des arguments les plus entendus et les plus stéréotypés. Et deux jours avant l’élection: AC Husson
Le blog de Christine Delphy | Nouvelles questions féministes
Entretien avec Christine Delphy par Sylvia Duverger Publié sur le blog de Sylvia Duverger – Nouvel Obs plus Première partie d’un entretien avec la sociologue féministe Christine Delphy, auteure de plusieurs textes analysant le sexisme et le racisme qui ont présidé aux lois contre le port du foulard (2004) et du voile (2010). En 2003, elle est l’une des signataires de la pétition « Un voile sur les discriminations » (Le Monde, 17 décembre 2003), et l’une des fondatrices du Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE). En juin dernier, ce collectif a dénoncé les agressions contre les femmes voilées et le silence des autres féministes. Cette première partie a été publiée à : Sylvia Duverger. Christine Delphy. On a donc affaire à une variété de situations, et partant, de motivations personnelles possibles. Clivages féministes : du voile à la prostitution SD. C.D. Alors, s’agit-il de sexualité ? SD.
Place aux filles !
Blog militantes du PF Lyon
Féministes radicales | Comme des poissons sans bicyclettesFéministes radicales | Comme des poissons sans bicyclettes
Au risque de radoter, « la théorie du genre » n’existe pas
Ce dimanche 2 octobre, le pape François a accusé les manuels scolaires français de propager un « sournois endoctrinement de la théorie du genre ». Il y a trois ans, sous l’impulsion de la « Manif pour tous », on s’était mis en France à parler de « théorie du genre » pour dire tout et n’importe quoi. Obsession d’une partie de la droite, cette chose indéterminée permet de mélanger le sexe, la sexualité, l’orientation sexuelle et la fin du monde. Définition Les études du genre, « gender studies » en anglais, désignent une approche interdisciplinaire des sciences humaines, qui rassemble des domaines de recherche aussi divers que la sociologie, l’histoire, la linguistique, la médecine, l’architecture, la philosophie, la psychologie ou la science politique. Elle était devenu hautement politique et suspecte, au point que Najat Vallaud-Belkacem, alors porte-parole du gouvernement, avait été obligée de nier l’existence d’une telle théorie. Pas une théorie mais un concept