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Dennis Meadows : « Nous n'avons pas mis fin à la croissance, la nature va s'en charger »

Dennis Meadows : « Nous n'avons pas mis fin à la croissance, la nature va s'en charger »
En 1972, dans un rapport commandé par le Club de Rome, des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) publient un rapport intitulé « Les limites de la croissance ». Leur idée est simple : la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants. En 2004, le texte est, pour la deuxième fois, remis à jour. Terra eco : Vous avez écrit votre premier livre en 1972. Dennis Meadows : A l’époque, on disait qu’on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. C’est aujourd’hui que nous entrons dans cette période d’arrêt de la croissance. Comment amorcer ce changement ? Il faut changer notre manière de mesurer les valeurs. Pourquoi les hommes politiques s’entêtent-ils dans cette voie ? Vous buvez du café ? Ils continuent néanmoins à dire que la croissance va résoudre la crise. Oui, ça pourrait être utile. Rien. Related:  Décroissance forcée / voie non durable

Croissance: la le?on d'humilit? de Dennis Meadows ? l'?gard des Cassandre incompris Temps de lecture: 6 min De loin, on dirait le plan du métro. Mais non, le dessin imprimé sur le petit sac de toile que brandit Dennis Meadows est une série de courbes. Plein de courbes: la production, la population, les ressources naturelles, l'espérance de vie, j'en passe et des meilleures. Mais elles ont une particularité: toutes ou presque s'arrêtent de grimper à peu près en même temps, pour commencer ensuite une inexorable descente. Et ce «en même temps», c'est maintenant. Ces courbes datent de 1972 et de la publication de l'ouvrage écrit par Dennis Meadows et son équipe de recherche, The Limits to Growth (traduit du reste à l'époque en français, et sans l'autorisation des auteurs, sous le titre un rien fallacieux Halte à la croissance?). A l'époque, ses conclusions avaient fait sensation. Un Cassandre plutôt gentil Sur le fonds, il n'est plus aujourd'hui qu'un Cassandre —plutôt gentil—parmi une foultitude d'autres. «Si vous êtes ici aujourd'hui, c'est que vous êtes convaincus.

Les trois racines de l’écologisme Paru sous le titre Ecologie et fascisme dans le n°12 (nov. 1991) du Sauvage nouvelle série. Revu en Juin 2010 (1). En février 1975, j’ai eu la chance d’assister pendant un week-end à Londres à une réunion internationale de Friends of the Earth, où se rencontraient pour la première fois des écologistes de plusieurs villes de France (2) , d’Angleterre, d’Irlande, des USA, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Suède, d’Allemagne et probablement de quelques autres pays que j’ai oubliés. J’ai gardé de cette rencontre une très forte impression, qui m’a beaucoup fait réfléchir par la suite : tous ces gens avaient la même vision du monde, partageaient les mêmes valeurs alors qu’ils n’avaient pratiquement aucune référence écrite commune. Certains avaient lu Illich, d’autres simplement Rachel Carson (Le printemps silencieux) ou le rapport du Club de Rome, ouvrages fort divers et n’offrant chacun qu’une vue partielle de la planète. Ghislain NICAISE

Dennis Meadows - Note conférence 2012 Economists forecast the end of growth | Nafeez Ahmed | Environment The last few weeks has seen bad news for the global economy, with the US and Europe facing growth slowdowns, and even much vaunted economic powerhouses Brazil, Russia, India and China faltering unexpectedly. While mainstream economists continue to predict an ongoing 'recovery', other leading experts point to the end of growth as we know it for the foreseeable future. Earlier this month, the International Monetary Fund (IMF) slashed its quarterly forecasts for global GDP growth from 3.3% to 3.1%, and revised down growth estimates for other major powers. Against this background, evidence has emerged that the era of booming economic growth is over, and that we are entering an age of permanently slow growth - at best. A new paper in the journal International Productivity Monitor finds that underlying the US recession is a long-term decline in productivity growth, interrupted briefly by the "dot.com revolution" for eight years, followed by a slump "to 1.47 in the past eight years." He argued:

"La croissance mondiale va s'arrêter" Quarante ans après son rapport au Club de Rome, Dennis Meadows réaffirme les limites de l’expansion économique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Hervé Kempf En mars 1972, répondant à une commande d'un think tank basé à Zurich (Suisse) – le Club de Rome –, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. De passage à Paris , mercredi 23 mai, à l'occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date (Les Limites à la croissance, Rue de l'Echiquier, coll. "Inital(e)s DD", 408 p., 25 euros), son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde. Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ? D'abord, le titre n'était pas bon. Pourtant, l'idée commune est, aujourd'hui encore, qu'il n'y a pas de limites.

Earth Blog: EARTH MEANDERS: Ecocide Is Not Development; Love and Ecology Are the Answer Earth's ecosystems are collapsing, human and all species' habitats are being lost, and our one shared biosphere is failing and dying. Love of other peoples and species and of nature, truth, justice, and equity are the only lasting basis for global ecological sustainability. “It is no measure of health to be well adjusted to a profoundly sick society.” – Krishnamurti “Truth matters. Freedom matters. By Dr. Earth is alive – just like the biological patterns found in cells, species, individual organisms, and ecosystems; only at a different scale – and thus can die if boundary conditions for health are exceeded. Burning fossil fuels and clearing natural ecosystems are industrial ecocide, the furthest thing possible from "development" or any meaningful and lasting human advancement. The problem with climate change and ecosystem loss is that we think we have time, when in fact the biosphere is already well into collapse. Ecology is the meaning of life.

Citation "La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique" Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Cette appellation a été inventée dans les années 2000 par des « casseurs de pub ». Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Mais un second courant, porté par Ivan Illich – qui a d’ailleurs refusé de participer au Club de Rome –, est apparu en disant que ce n’est pas parce que la croissance est insoutenable qu’il faut en sortir, mais parce qu’elle n’est pas souhaitable ! Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Quel regard portez-vous sur les économistes ? Oui.

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