Entretien avec Louise Merzeau : quelle présence numérique ? Louise Merzeau [avec l'aimable autorisation de l'auteur] Louise Merzeau est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur trois domaines : Mémoire et information, Médiation (approche médiologique) et Image et information. Quel type de traces un internaute laisse-t-il sur la toile ? Louise Merzeau : Un internaute laisse beaucoup de traces de différentes natures. Cela veut-il dire qu'on ne peut pas prétendre avoir une maîtrise totale de son identité sur le web ? Louise Merzeau : cette question est assez délicate. Vous préférez parler de présence numérique plutôt que d’ identité numérique . Louise Merzeau :Oui, j’ai proposé effectivement cette notion, sinon pour l’opposer en tout cas pour essayer de se dégager un peu de cette problématique de l’identité numérique qui est très mise en avant en ce moment. Louise Merzeau : Absolument.
Contrôler sa présence numérique Pourquoi enseigner l’identité numérique ? « Un internaute laisse beaucoup de traces de différentes natures. Nos comportements en ligne ont considérablement évolué, soit directement sur Internet, soit lors de toutes sortes de transactions qui intègrent des transferts d’informations numériques (…). Comme dans la vie réelle, il faut apprendre à repérer différents milieux, savoir comment on se comporte dans tel milieu, comprendre qui parle, d’où on parle. C’est ce que je mets dans la présence numérique. Lire l’interview de Louise Merzeau. Descriptif de la séquence Questionnaire : Google veut vous vendre un jean, est-ce possible ? A l’heure du bilan Ainsi cette séquence sur les usages du numérique aura permis d’aborder un domaine complètement transversal illustrant les relations unissant droit et société. Bilan pour l’enseignante : les 3 thèmes du programme d’ECJS sont abordés : « droit et vie en société « , « le citoyen et la loi « « le citoyen et la justice « . Cette séquence aura permis de :
Réutilisation des données personnelles (1/4) : Rendre leurs données aux utilisateurs A l’occasion d’un voyage d’études organisé par la Fing dans le cadre de son projet MesInfos, nous avons rencontré des acteurs du projet britannique MiData. Dans le même esprit que MesInfos, le projet MiData engage plusieurs grandes organisations vers le partage des données personnelles entre les organisations et les individus que ces données concernent. La baseline de ces deux projets pourrait être la même : « Si vous savez quelque chose sur moi, alors je dois le savoir aussi et faire ce que je veux de cette information ».D’où vient exactement ce projet ambitieux ? Pourquoi s’engager ainsi sur cette voie de la réutilisation des données personnelles ? Quels en sont les grands enjeux ? Les données personnelles sont l’avenir des données publiques Pour David Eaves (@daeaves), les données ouvertes de prochaine génération sont les données personnelles : « Il s’agit d’un tout nouveau type de données ouvertes. Quand le gouvernement publie des données sur des produits ou des services.
Quelle protection européenne pour les données personnelles ? Question d'Europe n°250 Quelle protection européenne pour les données personnelles ? Résumé : La Commission européenne a rendu public, le 25 janvier 2012, un projet de règlement relatif à la protection des données à caractère personnel, qui refond l'ensemble du cadre juridique européen issu de la directive de 1995. Si ce projet comporte de nombreuses avancées, notamment en termes de renforcement des droits du citoyen et de mise en conformité des entreprises, le mécanisme de régulation proposé, fondé sur le critère de " l'établissement principal ", n'est pas adapté à l'univers numérique. Il est donc proposé de mettre en place une autre gouvernance, tirant le meilleur des approches juridiques latines et anglo-saxonnes et faisant de la protection des données personnelles un avantage pour les entreprises, un nouvel espace de droit pour le citoyen et une opportunité de renforcer l'intégration européenne. La protection des données personnelles fait l'objet d'un important débat européen. I. 1.
L'identité numérique Je me suis engagé à écrire un texte d'introduction à l'identité numérique pour le Labo VTÉ sur les médias socionumériques. Je vais donc écrire une première version ici. Je la transposerai sur l'espace du labo VTE pour recevoir les commentaires des autres participants. En combinant les commentaires que je recevrai peut-être ici et ceux que je recevrai certainement dans l'espace de l'équipe du labo VTE, nous obtiendrons probablement un texte simple, clair et précis. Afin de comprendre l'aspect numérique de notre identité, il importe de d'abord clarifier quelques caractéristiques importantes de notre identité. Chaque petite facette de votre boule disco identitaire représente une chose que vous aimez/détestez, une activité que vous appréciez ou non, l'une de vos valeurs/croyances/habitudes/manies/peurs/passions... En 2012, avec la place prépondérante qu'Internet et les médias sociaux occupent dans nos vies, il y a inévitablement une partie de notre identité qui est numérique.
webo-id-numerique - home Guides de responsabilité sur les réseaux sociaux En cette rentrée 2012, la Commission scolaire des Patriotes (au Québec) a mis en ligne 2 guides de qualité élaborés dans un cadre pédagogique qui comprennent des conseils pratiques pour agir de manière responsable sur les médias sociaux : Guide à l’intention des élèves et leurs parents : Vivre sur les médias sociaux comme dans la vraie vie! et Guide à l’intention des employés des écoles. Pratique et responsabilité Si la pratique des réseaux sociaux en ligne peut présenter certains avantages (notamment en terme de rapidité de communication avec des personnes), leur utilisation inadéquate peut être problématique : traces ineffaçables, données personnelles et vie privée dévoilées, réputation des utilisateurs mise en branle… Guide à l’intention des élèves et leurs parents : Vivre sur les médias sociaux comme dans la vraie vie! Le Guide à l’intention des élèves et leurs parents : Vivre sur les médias sociaux comme dans la vraie vie! Guide à l’intention des employés des écoles Licence :
Cliquez et nettoyez ! Partout la séduction se déploie : aux abords des villages, dans notre assiette, dans l'apparence des gens, dans la nature. On nous séduit par les odeurs, par les yeux, les oreilles, le coeur, le geste, les idées, le ventre… mais encore faut-il savoir s'y prendre. Du coté de l'éducation en ligne, on ne trouvera pas de cours qui sentent bon la lavande, mais qui sont bien présentés, avec un certain prestige, de l'ergonomie et de la qualité. L'idée de séduire va bien au delà des apparences, la séduction est une façon de présenter l'expérience future, une promesse qui sera suivie si on accepte le jeu sans sauter trop d'étapes d'approche, sans craintes ni autres préoccupations. Séduire est tout à fait pédagogique, on est en train de le redécouvrir. Image : Spoiled dog - WilleeCole Photography - ShutterStock
Souriez, vous êtes pistés Partout la séduction se déploie : aux abords des villages, dans notre assiette, dans l'apparence des gens, dans la nature. On nous séduit par les odeurs, par les yeux, les oreilles, le coeur, le geste, les idées, le ventre… mais encore faut-il savoir s'y prendre. Du coté de l'éducation en ligne, on ne trouvera pas de cours qui sentent bon la lavande, mais qui sont bien présentés, avec un certain prestige, de l'ergonomie et de la qualité. Dans les classes ? Une classe qui sent effectivement bon inspirera surement un peu peu plus qu'une autre dégageant des relents de peinture ou de moisissure, mais encore plus si elle est ergonomiquement adaptée à votre façon d’enseigner ou d’apprendre, comme vous le découvrirez. L'idée de séduire va bien au delà des apparences, la séduction est une façon de présenter l'expérience future, une promesse qui sera suivie si on accepte le jeu sans sauter trop d'étapes d'approche, sans craintes ni autres préoccupations.
ClavEd : Les élèves et l’identité numérique Les ClavEd sont des discussions thématiques qui se déroulent sur Twitter les mercredis sur l’heure du midi (heure du Québec). Cette semaine, le thème de l’identité numérique a permis de ressourcer les quelques 50 participants. Infobourg en était. Le 19 septembre, un échange particulièrement intéressant a eu lieu sur Twitter dans le cadre d’un ClavEd sur l’identité numérique. « En surfant sur le web, nous laissons derrière nous une traînée de données numériques que d’autres peuvent copier, coupler, analyser, détourner ou même vendre, souvent à notre insu et sans notre accord. Trois questions ont guidé la réflexion collective. Question 1: Pourquoi sensibiliser les élèves à leur identité numérique? « Les paroles s’envolent, mais les écrits restent, rappelle @roynoTIC. « La prise de conscience du caractère public d’Internet n’est pas faite chez beaucoup de jeunes (chez plusieurs adultes non plus, d’ailleurs!) De très nombreuses ressources ont été proposées ici, les voici en vrac :
L'identité numérique (nom + prénom) est-elle un enjeu tellement important qu'elle pourrait influencer sur le choix du prénom de nos futurs enfants?
Le couple nom/prénom est une marque personnelle qui nous distingue dans la masse. Cependant, nous ne sommes pas les seuls sur internet à posséder cette même marque. Deux cas de figure apparaissent alors :
• ce couple nom/prénom est commun : il sera alors nécessaire de créer un certain nombre de traces sur la toile pour se distinguer des autres et apparaître dans les moteurs de recherche. Toutefois, les vieux dossiers seront difficilement repérables.
• il est (quasiment) unique : peu d'efforts seront nécessaires pour émerger du lot, que ce soit en bien ou en mal.
L'exemple choisi dans l'article est la recherche Google de trois couples nom/prénom :
Nicolas Dupont : 2610000
Pierre Dupont : 4740000
Soren Dupont : 4950
Ainsi, pour une famille donnée, selon le nom choisi, un enfant aura plus ou moins de mal à se démarquer plus tard by nikoko Nov 18