La soumission à l'autorité On doit cette célèbre expérience à Milgram. Cette expérience a été maintes fois reproduite dans de nombreux pays et les résultats sont toujours aussi convaincants que ceux de Milgram. Cette expérience peut donner des pistes de réflexions sur ce qui peut amener des personnes à torturer (ici par des chocs électriques) d’autres personnes et cela, non pas du fait de leurs caractéristiques individuelles mais du fait d’un contexte spécifique. La procédure est simple : La consigne est simple : Si l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur (sujet naïf) doit lui administrer un choc électrique croissant de 15 volts à chaque erreur et cela de 15 jusqu’à 450 Volts où il est d’ailleurs indiqué « danger ». L’expérimentateur habillé de sa blouse blanche n’a le droit de dire que quelques phrases telles que : « vous devez continuer » ou « il faut continuer » ou « continuez » ou « l’expérience veut que vous poursuiviez » ; pour mettre quelques variantes. Conditions générales spécifiques :
Existe-t-il une morale universelle ? Existe-t-il une morale universelle ? Lorsque l'on parle de « morale », il faut s'entendre préalablement sur la signification que l'on donne à ce terme, au risque d'être incompris. En effet, la morale recouvre une notion subjective qui a beaucoup évolué au cours des âges et dont l'approche varie considérablement d'un individu à l'autre. Par ailleurs, elle peut se décliner sous des angles multiples, selon le domaine auquel elle s'applique. C'est ainsi que l'on parle couramment de «morale religieuse », de « morale politique », de « morale économique », de « morale scientifique », etc., ces diverses morales étant d'ailleurs parfois contradictoires, pour ne pas dire opposées. Dans la plupart des ouvrages de référence, l'éthique est définie comme étant la «science de la morale», et la morale elle-même comme étant la « science du bien et du mal». Serge Toussaint (11) Commentaires (11) Pas, le 06/05/2011 : (10) Henri, le 25/10/2010 : (9) Pierre (Paris), la 24/10/2010 : (3) G.M. le 03/10/2010 :
Soi (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Soi. Soi signifie dans l'acception courante la personne, ou l'individu qui se désigne lui-même. Carl Gustav Jung utilise le mot Soi pour distinguer une personne au-delà de ce qu'elle en perçoit (cette perception étant le Moi). Ce concept du Soi est utilisé en psychologie et en psychanalyse avec des nuances d'acceptions en fonction des courants de pensée. « le Soi est la donnée existant a priori dont naît le Moi. En tant que totalité, le Soi est nécessairement paradoxal : toute qualité qui lui est attribuée s'y voit accompagnée de son opposé : seule la capacité de direction de la conscience du Moi permet la différenciation entre les contraires, et révèle donc cet aspect paradoxal du Soi, plus précisément de la conscience que l'on peut en avoir. Michael Fordham est un élève anglais de Jung qui s'est intéressé au développement de l'enfant. Winnicott distingue le vrai self et le faux self Portail de la psychologie
Vincent Peillon veut enseigner la morale à l'école 16h54 , le 1 septembre 2012, modifié à 11h53 , le 19 juin 2017 Lundi plus de 800.000 professeurs font leur rentrée, mardi ce sera le tour de 12 millions d’élèves. Pour Vincent Peillon, il s’agit de la "première rentrée du changement". Qu’entendez-vous par "morale laïque"? Quelles sont ces valeurs communes? Il faut enseigner la laïcité? Qui serait chargé d’enseigner cette morale laïque? Y a-t-il une "morale de gauche" et une "morale de droite "? Il existe déjà des cours d’instruction civique, en quoi votre morale serait différente? Vous parlez là d’exemplarité? Cela implique également que l’élève se lève quand le professeur entre dans la classe? Dans votre école, les élèves salueront le drapeau tricolore tous les matins? Doit-on enseigner La Marseillaise à l’école? La morale n’en finit pas de faire son retour. Source: JDD papier
Généralités sur la notion d'influence On ne peut parler de l’influence sociale sans traiter de la notion de norme. En effet, malgré la diversité de nos actions et pensées, celles-ci sont en fait incroyablement régulées … La plupart de nos comportements sont très encadrés. Voir le chapitre sur les normes Dans son sens large, on peut définir l’influence sociale comme suit :« L’influence sociale concerne les processus par lesquels les individus et les groupes façonnent, diffusent et modifient leurs modes de pensées et d’actions lors d’interactions sociales réelles ou symboliques. » Dès le début du siècle, avec la psychologie des foules de Le Bon, on observe deux influences théoriques contradictoires. La première approche insiste sur l’imitation et les ressemblances entre les gens pour expliquer les phénomènes collectifs et individuels. Les recherches sur l’influence identifient une source et une cible, un message, son contenu et son support. On distingue habituellement deux types d’influence : Le postulat de base est le suivant:
Y-a-t-il une morale universelle ? Philosophie DOSSIER WEB > Y-a-t-il une morale universelle ? Les problèmes de pornographie, de clonage et d’homoparentalité remettent en cause la morale traditionnelle et posent une question épineuse. Existe-il une morale universelle ? >> Acheter le dossier web pour 4 €>> S’abonner à partir de 6 euros / mois et consulter librement toutes nos archives Concept de groupe Un groupe peut être définit comme deux personnes ou plus qui vont, pendant un temps, interagir, s’influencer mutuellement et se percevoir comme un « nous ». Ainsi, un groupe de personnes dans une file d’attente d’un supermarché par exemple n‘est pas considéré comme un groupe. Les psychologues sociaux parlent d’agrégat pour qualifier cet ensemble de personnes. On parle de groupe si les critères suivants sont réunis : Il existe différents types de groupe : les groupes familiaux, d’amis, de travail… Les auteurs, tel que Cooley dès 1909, différentient : Les groupes primaires : petit groupe de personnes entretenant des relations intimes et régulières. On différentie aussi : Les recherches s’intéressent surtout aux groupes restreints pour des raisons pratiques. Référence: Ouvrage dirigé par P.Gosling "Psychologie sociale" Tome1 "L'individu et le groupe"
La conscience morale. Division de la morale spéculative On peut diviser la morale spéculative en deux grandes parties, l'une préliminaire, qui est l'étude de la conscience morale, c'est-à-dire de la connaissance naturelle et commune du bien et du mal, l'autre constitutive, qui est l'étude du bien pris en lui-même ou du bien en soi, principe suprême de la morale. La théorie du bien comprend elle-même plusieurs questions. Il s'agit d'abord de déterminer la nature du bien et de le distinguer des autres motifs d'action avec lesquels il a pu être confondu ou qu'on a prétendu lui substituer; il s'agit ensuite d'étudier les conséquences immédiates qu'il entraîne et qui sont d'une part le devoir, d'autre part, la responsabilité et la sanction. Telles sont donc en résumé les quatre parties de la morale spéculative : 1° théorie de la conscience morale;2° théorie du bien; 3° théorie du devoir ;4° théorie de la responsabilité morale. La conscience morale Les principaux motifs des actions humaines. Les sentiments moraux.
Théorie de la dissonance Cette théorie met l’accent sur la nécessité pour l’individu de disposer de connaissances consistantes entre elles. Pour les théoriciens, une cognition (élément de connaissance, croyance ou opinion) en implique psychologiquement une autre.Il existe trois types de relation possibles entre deux cognitions : Relation de neutralité (exemple : J’aime les fruits et il fait beau) Relations de consonance (exemple : J’aime les fruits et j’en achète toutes les semaines au marché) Relation de dissonance (exemple : Je déteste les fraises et je suis entrain de manger une salade de fraise) Festinger considère l’état de dissonance comme un état motivationnel. Il compare effectivement l’état de dissonance à l’état de faim, de soif ou de sommeil. D’autres auteurs tels que Gérard en 1967 montre en effet les similitudes entre l’état de dissonance et les états motivationnels classiques. Il existe différentes manières de réduire la dissonance : Prenons un exemple : Vous êtes décidé à changer de voiture.
Éthique, un mot à la mode - Commission de l'éthique en science et en technologie Depuis quelques années, tout le monde s'intéresse à l'éthique. On entend sans arrêt parler d'éthique à la télévision, dans les journaux, au travail, à l'école, bref, un peu partout. Chacun a déjà lu ou entendu le genre d'affirmation suivantes : « Plusieurs enquêtes ont révélé la présence de corruption dans certaines villes du Québec. Dans ce genre de situations, on utilise aussi le mot « morale » : Un élu corrompu peut être blâmé moralement: on va dire qu'il a mal agi, ou qu'il a agi de façon immorale. Autrefois, le mot « morale » était très présent dans le discours des Québécois. De quoi parle-t-on, donc, lorsqu'il est question d'éthique et de morale?
Atelier philosophique - Textes courts et abordables Les textes proposés ici ont servi d'introductions aux séances de l'Atelier philosophique qui se sont tenues, pendant plus de quinze ans à raison d'une fois par mois, dans le cadre de l'association Ouverture à Perpignan. Il s'agissait d'emprunter aux "cafés philosophiques" l'idée d'une pratique amateur de la philosophie, tout en s'en distinguant par un double effort : celui de construire ensemble, sur le thème choisi, une réflexion suivie, plutôt qu'un kaléidoscope de "points de vue" personnels, forcément disparates et limités : d'où l'accent mis sur la nécessité de l'argumentation ; et celui d'écouter réellement les réflexions d'autrui, en et pour elles-mêmes, en se gardant de tout jugement qui reposerait sur autre chose que la teneur du propos. Aujourd'hui l'association Ouverture n'existe plus, l'Atelier philosophique l'ayant lui-même précédé de peu dans la tombe. Mais demeurent un esprit, et quelques textes. haut de la page
Le criminel "irrécupérable" et le Témoin de Jehovah LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphanie Le Bars Les premières fois, Michel (le prénom a été changé à sa demande) ne "décrochait pas plus de dix mots durant toute la visite. Il lui a fallu trois ans pour se débloquer", se souvient Pascal Stanger, le membre des Témoins de Jéhovah qui, durant une décennie, a rendu visite au détenu, condamné en 1989 à une peine de prison à perpétuité, assortie de vingt ans de sûreté, pour un meurtre et deux viols. Arrêté en 1984, ce récidiviste "irrécupérable", selon ses propres termes, avait déjà passé dix ans derrière les barreaux dans les années 1970 pour les mêmes motifs. En liberté conditionnelle depuis 2005, l'homme de 72 ans est aujourd'hui plutôt du genre bavard. Carrure massive, cheveux gris coupés en brosse, regard vif, le septuagénaire est intarissable sur son parcours carcéral qui l'a mené dans la plupart des maisons d'arrêt de France. La découverte des "textes sacrés [l'a], jure-t-il, complètement changé".
EMC Seconde | Blog histoire-géographie Info Histoire Terminale : Salafistes, djihadistes… Les différences entre les groupes radicaux islamistes Salafistes, djihadistes… Les différences entre les groupes radicaux islamistes Les élèves de Terminale je vous invite à lire cet article qui propose de revoir les définitions des différents courants religieux de l’islam, par Mathieu Guidère, professeur d’islamologie, vocabulaires que l’on évoquera … Lire la suite Symboles et emblèmes de la République Française : le 14 juillet Symboles et emblèmes de la France, voir un diaporama sous forme de timeline qui rappelle la mise en place des symboles et leurs significations. Publié dans EMC Seconde, EMC Terminale, Histoire Première, Histoire Première STMG, Non classé Tagué citoyennete, démocratie, EMC, France, République, Symboles Info Histoire : Shoah miracle oublié de Moissac Entre 1939 et 1943, environ 500 jeunes juifs sont passés par la maison des enfants, à Moissac. EMC Lycée : analyse de la théorie du complot Concours tous unis dans la laïcité
VIDEO. "Ce qui fait la France, ce n'est pas un territoire" Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui? Etre français, c'est d'abord disposer de la nationalité française. Notre nationalité est le fruit d'une longue histoire, qui a sa spécificité. Nous avons été le premier pays à inventer l'attribution de la nationalité par la filiation, dans le Code civil. Dès 1803, la nationalité se transmet dorénavant comme le nom de famille par le père, même si l'enfant naît à l'étranger. Mais, à la fin du XIXe siècle, la France est devenue le premier pays d'immigration en Europe. Le droit du sol rétabli intègre les enfants et surtout les petits-enfants d'étrangers nés en France. Etre français, ce n'est pas que du droit, c'est aussi un sentiment... Parfaitement. Oui, mais enseigner cette histoire coloniale soulève de vives objections, comme on l'a vu à plusieurs reprises, et récemment lors de la polémique sur les programmes d'histoire. Les deux camps ont tort et nous enferment dans une impasse mortifère. Le premier est l'égalité. Quels sont les autres piliers?