background preloader

La dataviz dans le champ institutionnel : de l'esthétique au storytelling

La dataviz dans le champ institutionnel : de l'esthétique au storytelling
Et la dataviz fit son apparition dans des rapports annuels et autres projets très officiels... : non, les éditeurs de beaux livres ou les designers très branchés ne sont pas les seuls à jouer la carte de la visualisation de données. Depuis quelques années, des entreprises, des institutions, voire des politiques, ont également recours à ce genre à part entière. Pour comprendre cette évolution, nous avons identifié quatre étapes distinctes dans la manière dont la dataviz s'est peu à peu étendue aux publications institutionnelles - sans prétendre, évidemment, avoir épuisé le sujet. L'objectif du recours à la dataviz est double : évidemment, il s'agit d'être un peu sexy, et éviter ces « longs écoulements textuels gris » vilipendés par Alain Joannès. Mais elle permet également de faire passer des messages, via une nouvelle forme narrative. 1. Dans son « rapport 2009 », Nicholas Felton passe par exemple en revue toutes ses rencontres en quelques graphes : 2. 3. 4. (fichier PDF)

Les "fermes de contenus" ou le nouveau journalisme à la chaîne La mosquée près de Ground Zero, l’agression d’une star de téléréalité, le tournoi de golf PGA… The Upshot, blog d’information lancé par Yahoo! en juillet, produit à la chaîne de courts articles sur les sujets les plus divers. Cette absence apparente de ligne éditoriale dissimule en fait le travail de puissants moteurs de recherche qui recensent les thèmes les plus demandés par les internautes. Anticiper les envies des internautes en fonction des tendances du moment (" Trending Now"), c’est le choix de Yahoo! Le système est bien huilé : des algorithmes qui tiennent compte de différents critères, comme les mots-clés les plus recherchés, permettent de repérer les sujets peu ou pas suivis – et donc susceptibles de provoquer de la curiosité -, mais aussi ceux qui ont bénéficié d’un maximum de clics. Objectif : "maximiser l’audience, la monétisation suivra", a confié James Pitaro, vice-président de Yahoo! Quelle est la place des rédacteurs dans ces fermes de contenus ?

Ferme de contenus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une ferme de contenus est un site Web qui publie du contenu de peu de valeur dans le but de générer des revenus publicitaires[1]. Parce qu'ils sont conçus et réalisés pour être bien référencés sur le Web, riches en publicité et à bas coût de production du contenu, ils sont faciles d'accès mais pauvres en contenu[2]. Pour produire massivement des contenus, plusieurs entreprises utilisent des armées de pigistes, sollicités pour produire des pages sur des sujets recherchés par les internautes et à fort potentiel publicitaire. Les changements d'algorithme pour contrer les fermes de contenus Ne jouissant pas d'une réputation fort reluisante, les fermes de contenus se sont vues pénalisées fortement depuis l'arrivée de la mise à jour de l’algorithme de Google nommée Google Panda. À la suite de cette mise à jour, plusieurs personnes ont vu leurs positions diminuer dans le moteur de recherche.

Jacques Rosselin : « Les fermes de contenus, c’est l’inverse de l’information » Le principe de ces plateformes, comme Demand Media ou Associated Content est plutôt simple : elles se basent sur les algorithmes de Google, pour commander des articles en fonction des thèmes les plus recherchés pour attirer les annonceurs. Le but, c’est donc avant tout à faire du business, plus que de l’information. Jacques Rosselin, fondateur de Courrier international et conseiller en médias est très sévère à l’égard de cette nouvelle forme de production de contenus. Pour lui, elle n’a pas de valeur ajoutée et va à l’encontre de ce que recherchent vraiment les internautes en quête d’information. Pourtant, c’est un modèle économique qui fonctionne. L’éducation des internautes passe de plus en plus, pour Jacques Rosselin, par les réseaux sociaux. Pour contrer le diktat de Google et cette production d’informations qui n’en sont pas réellement, Jacques Rosselin mise donc sur les réseaux sociaux. Ilioné SCHULTZ Crédits Photos : cc Laurent Guedon via Flickr

fonctionnement des fermes de contenu Abondance > Actualités > Infographie : fonctionnement des fermes de contenu Allez, la petite infographie de la semaine car vous savez bien qu'on aime ça... Actuellement, on parle beaucoup des "fermes de contenu" (on vous avait déjà proposé une infographie à ce sujet il y a peu) avec la mise en place hier de l'algorithme Panda pour les internautes anglophones. L'un des sites de type "ferme de contenu" les plus décriés a été eHow.com, de la société Demand Media. Le site Online MBA nous propose une infographie sympa qui explique comment fonctionne un site comme eHow (cliquez sur l'image pour en obtenir une version agrandie dans une autre fenêtre de votre navigateur) : Le système est finalement assez simple : on détecte d'abord les mots clés le plus souvent demandés par les internautes, qui vont définir les sujets prioritaires à traiter.

L'application Flipboard arrive sur Android C’est la nouvelle application à la mode. Depuis le mois de mars dernier, les utilisateurs français de l’iOs, le système d’exploitation de l’iPhone ou de iPad, pouvaient déjà profiter de Flipboard - selon l’entreprise, elle est présente sur près d’un iPad sur dix dans le monde. Depuis le vendredi 22 juin, les téléphones équipés du système d’exploitation Android, de Google, peuvent aussi en bénéficier. Pour les non-initiés, cette application est un "agrégateur" d’informations qui fonctionne à la manière de Google Actualités. Elle agrège des flux RSS et restitue leur contenu aux utilisateurs. La différence : l’esthétisme. L’utilisateur peut lui-même personnaliser son magazine en choisissant de cibler ses centres d’intérêt. Le magazine peut être agrémenté d’informations issues des réseaux sociaux : au beau milieu de deux articles, se glissera le statut Facebook ou le tweet d’un contact. L’application est gratuite et "tient à le rester".

Grand Journal : Soraya Khireddine remplace Ariane Massenet grâce aux réseaux sociaux 0inShareinShare0 Jeudi 5 Juillet, 15 heures, une agence, 20 « influenceurs », un défi. Pour l’emporter, il leur faudra obtenir le plus de like sur un statut Facebook de la part du sexe opposé. Si certaines couleuvres sont trop grosses pour être avalées (assassinat de chiens so cute, déménagement à NYC, photo shoot avec des stars) Soraya, elle, sort l’artillerie lourde. Selim Niederhoffer Le statut qui tue L’occasion était trop belle pour que je ne profite pas de cet épisode pour esquisser une analyse de ma communauté Facebook. La réaction des proches D’un point de vue sociologique, l’expérience est riche d’enseignement. L’ami heureux pour toi. Les réactions du cercle professionnel Passons aux relations pro …Parce que oui, je suis une vraie girls in da web et que je sais – ou pense savoir d’ailleurs – gérer mes listes sur Facebook. Les sincères : Des messages FB, des mails qui font chaud au cœur, comme on aimerait en lire plus souvent. L’emballement sur les réseaux La reprise par la presse

Néo-journalisme en prise directe Aux États-Unis, le néo-journalisme, connecté aux réseaux sociaux, est déjà enseigné dans les écoles. Une mutation nécessaire du métier pas encore évidente de ce côté de l'Atlantique, selon notre maître du genre, Damien Van Achter. Être journaliste professionnel et refuser de se créer un compte sur Facebook, devrait, à mon sens, être considéré comme une faute professionnelle grave. Libre à eux de continuer à croire que les habitants du web ne sont qu’une tribu de sauvages pédophiles qui violent les comptes en banque pour se payer de la coke dans la Vallée du Silicone. Ces journalistes-là ne parlent de toute façon déjà plus à personne. Pour Dave Winer, ancien d’Harvard et pionnier du web, c’est le journalisme lui-même qui est en passe de devenir obsolète. Avant qu’internet n’arrive, cela coûtait très cher de transporter de l’information jusqu’aux consommateurs finaux, il fallait un fameux capital, des rotatives, des tonnes de papiers et une armada de camions et de paperboy. Photos FlickR

5 choses que les journalistes pourraient apprendre des blogueurs Les relations entre blogueurs et journalistes animent encore et toujours les débats dans les médias et sur le web. Le site BetaTales vient de publier un article intéressant intitulé: 5 things journalists should learn from bloggers, dont voici un résumé en traduction libre. Faire un lien vers les sources Beaucoup trop de journalistes professionnels rechignent à mettre un lien vers les sources de leurs histoires. Et lorsqu’elles sont liées, certains préfèrent faire un lien vers la page principale de la source, et non à l’adresse URL où se trouve l’information. Attitude très différente chez les blogueurs qui aiment lier le plus possible. Crédit photo Charis Tsevis - Creative Commons Sur le web francophone, de plus en plus de journalistes appliquent déjà conseils alors que d’autres résistent encore.

Les nouveaux métiers du journalisme - Dossiers 28/01/2010 - Avec le développement du bimédia et l’éclosion des réseaux sociaux, de nouveaux métiers apparaissent dans les rédactions. Mais remplaceront-ils les postes laissés vacants ? Tous casés. Pour la promotion 2009 du Centre de formation des journalistes, «il s'est passé une chose intéressante, remarque Christophe Deloire, directeur de l'école, 80 % d'entre eux ont trouvé un premier CDD dans un journal papier.» Trois étudiants se retrouvent au Journal du dimanche, deux à La Croix, un au Figaro, et «seulement deux sur le Web, à Bakchich Info et Bibliobs. L'un de nos étudiants a décroché un CDI à Books.» L'an passé, la moitié des étudiants avaient été recrutés sur le Web. «On demande aux futurs journalistes de presse écrite de savoir tourner avec une caméra numérique, de la même manière que l'on demande de plus en plus aux JRI [journalistes reporters d'image] de savoir faire des plateaux, explique Christophe Deloire. La mutation est en marche Delphine Le Goff

Nouvelles technologies et journalisme : métiers en mutations: UNESCO-CI Depuis l’introduction de l’informatique dans le monde des médias, les différents métiers qui concourent à l’exercice du journalisme connaissent de profondes évolutions et mutations qui touchent tous les maillons de la chaîne de l’information : sources, recueil, traitement, production, diffusion-distribution, « consommation » même et enfin archivage et stockage. L’évolution des techniques, des équipements et des process de traitement révolutionnent les métiers qui font le journalisme. Trois tendances lourdes apparaissent clairement : convergences de certains métiers, avec des redéfinitions de tâches et de fonctions, suppressions ou disparitions de certains autres et, enfin, émergence de nouveaux métiers jusqu’ici étrangers au monde de la presse et du journalisme. Cette mutation des métiers n’est pas, bien entendu, sans nous interpeller, nous autres formateurs, en matière de programmes, de cursus, de profils et d’adéquation de la formation avec les demandes du marché du travail.

Les métiers du Web : le journaliste/rédacteur Web Cette semaine, Elodie, journaliste de Paroles d’Experts et rédactrice pour NordNet, nous présente les spécificités de son métier à double facette. Eh oui, derrière tous les articles de son blog et les textes du site www.nordnet.com se cache une seule et même personne capable de jongler entre les supports, les thématiques, les sujets et les techniques ! Quelles sont tes principales missions en tant que rédactrice Web ? Sur le site nordnet.com, les internautes peuvent retrouver des présentations détaillées de tous nos produits (Internet Satellite, Contrôle Parental, Pack Site…). Je suis donc chargée de rédiger ces fiches de présentation. Lorsqu’il s’agit d’un nouveau logiciel par exemple, je le teste pour m’imprégner du produit ou du service et apprécier toutes ses fonctionnalités. Ensuite, sur nordnet.com, il y a une trame spécifique à respecter : présentation du produit, points forts, détails et tarifs. Et en tant que journaliste Web ? Je fais aussi beaucoup de recherches !

Social journalism: Community building through social networks A-t-on encore besoin des journalistes? Entretien avec Eric Scherer A-t-on encore besoin de journalistes? C’est la question que pose notre invité cette semaine, Eric Scherer, ancien de l’AFP, spécialiste des nouveaux médias, blogueur et actuel directeur de la prospective et de la stratégie numérique du groupe France Télévision . Cette question, un brin provocatrice, est le titre de son dernier livre qui a pour sous-titre Manifeste pour un journalisme augmenté. Nous avons reçu Éric il y a quelques jours et je vous invite à écouter l'entretien ci-dessous. Écoutez l'entretien avec Eric Scherer (28 min. et 10 sec.) Images: Eric Scherer par Simon Decreuze

Related: