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Dzogchen

Dzogchen

Rigpa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme tibétain rigpa (wylie : rig pa ; skt. vidyā) signifie « connaître », ou « être conscient » en tant que verbe. En tant que substantif, il a plusieurs significations distinctes mais reliées, correspondant au sanskrit vidyā: De façon générale il désigne l'ensemble des expériences consciencielles, ou évènements mentaux.Il signifie intelligence et aptitude mentale.Il est le nom de la connaissance de la connaissance, l'épistémologie[1].Il connote une connaissance supérieure, notamment magique ou secrète, et se distingue de jñāna comme science ou savoir se distingue de connaissance [2]. En revanche jñāna a des résonances de sagesse ou sapience.Finalement il s'apparente à prajñā dans sa plus haute signification (paramārtha), équivalente au dharmakāya manifesté en chacun, et désigne la « pure conscience » en tant qu'intelligence innée de l'esprit dans sa condition de bouddhéité inhérente: Pureté et spontanéité[modifier | modifier le code]

Karmapa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le karmapa (tibétain : ཀརྨ་པ་, Wylie : karma pa ; du sanskrit : « la manifestation de l'activité de tous les bouddhas ») est le titre du chef de l'école Karma-kagyu du Tibet, issue de la lignée Kagyüpa (une des quatre traditions majeures du bouddhisme tibétain). C'est aussi une lignée de réincarnation d'un maître spirituel, la première à avoir vu le jour. Parfois appelé chef de l'école du chapeau noir du bouddhisme tibétain, il est la seconde personnalité religieuse tibétaine après le dalaï-lama[1]. Historique[modifier | modifier le code] Origine de la lignée[modifier | modifier le code] Appartenant à une tradition de transmission plus large, la lignée les karmapas prend sa source au 1er karmapa, Düsum Khyenpa (1110-1193), fils spirituel du grand maître tibétain Gampopa. Düsum Khyenpa a atteint l'illumination à de 50 ans, en pratiquant le yoga du rêve. Le grand campement des karmapas[modifier | modifier le code] Karmapa, sur Wikimedia Commons

Bardo Thödol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les thödols[modifier | modifier le code] Page d’un livre des morts bönpo Le nom de l’ouvrage, composé de bardo (état intermédiaire), de thö (entendre) et de dol (libérer), signifie libération par l’audition pendant les stades intermédiaires [entre la mort et la renaissance]. En 2005, une traduction plus complète est publiée en anglais[2],[3], laquelle est traduite en français en 2009[4],[5]. Origine[modifier | modifier le code] Cet ouvrage est lié à l’école nyingmapa, dont la tradition voit dans certains textes sacrés d'auteurs prestigieux des redécouvertes par des Tertöns d’ouvrages cachés dénommés terma. Contenu[modifier | modifier le code] L’ouvrage contient la description des transformations de la conscience et des perceptions au cours des trois états intermédiaires qui se succèdent de la mort à la renaissance, ainsi que des conseils pour échapper aux réincarnations, ou du moins obtenir une meilleure réincarnation[réf. nécessaire] :

Dalaï-lama Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne le statut du chef spirituel. Pour le quatorzième et actuel dalaï-lama, voir Tenzin Gyatso. Le dalaï-lama est reconnu par les Tibétains de confession bouddhiste comme le plus haut chef spirituel (religieux) du Tibet et une émanation du bodhisattva de la compassion. Il est également le chef temporel (politique) du gouvernement du Tibet depuis le XVIIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle et du gouvernement tibétain en exil de 1959 à 2011. Histoire des dalaï-lamas[modifier | modifier le code] Représentation de Tchenrézi, nom tibétain du bodhisattva de la compassion dont le dalaï-lama est une des émanations Les dalaï-lamas sont d'abord considérés comme les réincarnations successives du premier. 1391-1474 : 1er dalaï-lama, Gedun Drub (དགེ་འདུན་འགྲུབ་) Le 1er dalaï-lama fonde dans la région de Tsang autour du Tashilhunpo la base d'un pouvoir soutenu par la population. Il n'exerça jamais véritablement le pouvoir[6].

Panchen-lama Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Statue du Panchen lama Le panchen-lama est considéré comme une émanation du Bouddha Amitabha (« de lumière infinie »). Origine[modifier | modifier le code] Vers la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle av. Controverse du 11e panchen-lama[modifier | modifier le code] Le , dans son monastère de Tashilhunpo, à Shigatse au Tibet, le 10e panchen-lama, Choekyi Gyaltsen, meurt d'une crise cardiaque, à l’âge de 50 ans. Trois jours plus tard, le 17 mai 1995, Gendhun Choekyi Nyima et ses proches furent portés disparus et certaines rumeurs laissèrent croire qu'ils auraient été enlevés et emmenés à Pékin. Selon le gouvernement de la République populaire de Chine, le panchen-lama doit être désigné par un tirage au sort effectué dans une urne d'or avant d'être reconnu par le gouvernement central[5]. Sources[modifier | modifier le code] Gouvernement tibétain en exil, Origin of the Titles (Panchen Lama et dalaï-lama)

Lama (bouddhisme) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Pour les articles homonymes, voir Lama. Lama (du tibétain : བླ་མ་; Wylie : bla-ma, contraction de bla na med pa, insurpassable[1],[2]) est un titre donné à un enseignant religieux du bouddhisme tibétain. Ce titre peut être utilisé de manière honorifique pour un moine, une nonne ou, dans les écoles Gelugpa, Nyingma, Kagyu et Sakyapa, un pratiquant avancé du tantrisme, pour indiquer leur niveau de spiritualité et/ou d'autorité. « Le rôle du lama extérieur est donc de révéler au disciple, grâce aux enseignements et à la pratique, le lama intérieur qui n'est autre que la nature de bouddha en lui. — Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme, éditions du Seuil, Paris, 2001, (ISBN 2-02-036234-1), p. 346. Vén.

Bhikkhu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme bhikkhu (similaire de "mendiant") ne possède pas d’équivalent à connotation religieuse dans les langues occidentales (le mot « prêtre » ne doit jamais être utilisé étant donné qu'il n'y a pas de sacerdoce bouddhiste); une traduction moins erronée en serait celle de « moine », bien qu'il soit également impropre. Quant au terme « bonze », issu du japonais bozu, lui aussi inadéquat, reste largement utilisé. Le monachisme est introduit dès les débuts de l'histoire du bouddhisme, mais ne s'applique, dans un premier temps, qu'aux hommes. Gautama Bouddha accepte cependant que les femmes puissent recevoir l'ordination et devenir bhikkhuni. L'ordination n'est pas immédiate : celui qui prend les vœux devient d'abord novice, samanera. Le présent article traite plus particulièrement des bhikkhus dans le courant theravada. Ordre de charité[modifier | modifier le code] Bonzes recevant l'offrande de nourriture, Thaïlande, 2007.

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