Tantra de kalachakra : support de l’enseignement kalachakra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tantra de kalachakra (sanskrit: कालचक्र; IAST: Kālacakra; telugu : కాలచక్ర tibétain: དུས་ཀྱི་འཁོར་ལོ།; Wylie: dus-kyi 'khor-lo) est avec son commentaire vimalaprabha (sk. « lumière immaculée », tib. dri-med ‘od) le principal support de l’enseignement kalachakra du bouddhisme tibétain. Kalachakra signifie cycle temporel, ou la roue du temps. C’est un texte particulièrement important dans la tradition gelugpa, connu aussi chez les sakyapa et les kagyupa ; le kalachakra était l’enseignement tantrique principal de l'école jonang. Ce texte introduit au Tibet au XIe siècle se détache des autres tantras de sa classe par un langage assez clair et le recours fréquent à des termes ou notions hindous (puranas, sankhya) ou jaïns[2]. Le tantra a exercé une grande influence sur la cosmologie et le calendrier tibétain[6]. La déité du kalachakra représente un bouddha et son omniscience. Histoire et origine[modifier | modifier le code]
Zhang Zhung Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Thangka Bön décrivant le mont Kailash, centre spirituel du Zhang Zhung Dans les sources historiques et les légendes tibétaines médiévales, Zhang Zhung, Shang Shoung ou Shang Shung est le nom d’un royaume occupant l’actuel Tibet occidental (Ngari), absorbé par l’empire tibétain au VIIe siècle. Il est appelé Yangtong (羊同) ou Xiangxiong (象雄) dans les sources chinoises. La tradition de l’école Bonpo prétend que c’est de là que vint le Bön Yungdrung, précurseur du bouddhisme tibétain après syncrétisme avec le bouddhisme. Dans la longue histoire des rivalités entre les lignées bonpo et bouddhiste, le mystérieux royaume occupe la place symbolique de l’« autre Tibet », opposé à l’empire tibétain. En raison d’obstacles géographiques, culturels et politiques, l’exploration archéologique du Tibet occidental a démarré timidement il y a moins de vingt ans. Sources tibétaines[modifier | modifier le code] Archéologie[modifier | modifier le code]
Le Jardin du Dzogchen Sūtra Avatamsaka : décrit la Réalité Ultime, le Dharmadhatu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Le Sūtra Avatamsaka, Soutra de l'ornementation fleurie ou Soutra de la guirlande (de fleurs), (ch. Huáyánjīng 《華嚴經》 ; jap. Kegonkei 華厳経) occupe une place très importante dans le bouddhisme mahāyāna chinois, japonais et tibétain. Versions[modifier | modifier le code] Exceptionnellement long, il serait issu du regroupement au IIIe siècle en Asie Centrale de différents textes, dont seuls quelques fragments en sanscrit subsistent de nos jours, l'intégralité étant disponible en chinois. Version dite "en 60 rouleaux" (《六十華嚴》), traduite aux alentours de 420, Jin Orientaux, sous la direction de Bouddhabhadra (佛陀跋陀羅 359- 429). Deux parties du Sūtra Avatamsaka existent également sous forme de soutras individuels : Influence sur la pensée[modifier | modifier le code]
Nyingmapa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le courant nyingma ou nyingmapa (wylie. rNying-ma-pa) est la plus ancienne des traditions du bouddhisme tibétain, comme l'indique son nom (nyingma : ancien ; pa : courant). Ses différentes lignées remontent à Padmasambhava qui apporta le bouddhisme au Tibet, le « Pays des neiges », et se basent sur la première vague de traductions du sanscrit en tibétain des tantras et des sutras. Les autres courants (principalement kagyüpa, sakyapa et gelugpa), basés sur des traductions ultérieures, sont parfois regroupés sous le terme sarmapa (nouvelle tradition). Les nyingmapa sont parfois appelés bonnets rouges, terme qui peut aussi s'appliquer aux sakya et aux kagyu, les gelugpa étant les seuls à porter des bonnets jaunes[2]. Origines[modifier | modifier le code] Samyé, premier monastère bouddhiste au Tibet Sous les règnes des rois Mouné Tsenpo, Moutik Tsenpo et Tri Relpasen (règne: 815–838), le bouddhisme se développa.
Medecine quantique MEDECINE QUANTIQUE-Introduction La médecine quantique est une nouvelle science prometteuse. Elle étudie le vivant sous l’angle de la biophysique et non plus simplement sous l’angle de la biochimie. MEDECINE QUANTIQUE-Historique Mais revenons au début de l’histoire : Tout a commencé avec GURWITSCH en 1923. Un demi-siècle plus tard, FRITZ A. Le principe de résonance sur quoi repose le concept de médecine quantique : La cellule fonctionne comme un émetteur/récepteur. Commutateur Si ce circuit est soumis à un spectre d’ondes électromagnétiques, il va rentrer en résonance avec l’une de ces ondes ayant la même fréquence que la fréquence propre du circuit oscillant. La théorie officielle proposée par Paul Ehrlich qui veut qu’une substance reconnaisse son récepteur par sa complémentarité structurale afin de réagir et de former un produit oublie de nous expliquer : 1. Ses premières études concernaient la dégranulation des basophiles par le venin d’abeille dilué de plus en plus fortement. vidéo 1/3 ou
Sutra : écrits spéculatifs ou philosophiques rédigés sous forme d'aphorismes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Un sūtra[1] (prononciation soutra— sanskrit सूत्र / sūtra signifiant « fil ») est ce qu'on nomme en Occident un « classique », un « canon » voire, simplement, un « livre ». Enfin, par extension, le terme en vient à désigner toutes sortes de traités, grammaires, analyses. Le sūtra comme texte[modifier | modifier le code] Dans l'hindouisme, les sūtras font partie de la smṛti. Dans le Yoga, le livre de référence de cette technique s'appelle les Yoga Sutras, en 195 sutras il décrit la technique et la voie spirituelle du yoga. Le sūtra comme type de livre[modifier | modifier le code] Voici à titre d'illustration un sūtra chinois : Dimensions : 3, 6 cm × 7 cm ; c'est une version réduite ; les sūtra chinois sont généralement bien plus grands.
Bardo Thödol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les thödols[modifier | modifier le code] Page d’un livre des morts bönpo Le nom de l’ouvrage, composé de bardo (état intermédiaire), de thö (entendre) et de dol (libérer), signifie libération par l’audition pendant les stades intermédiaires [entre la mort et la renaissance]. En 2005, une traduction plus complète est publiée en anglais[2],[3], laquelle est traduite en français en 2009[4],[5]. Origine[modifier | modifier le code] Cet ouvrage est lié à l’école nyingmapa, dont la tradition voit dans certains textes sacrés d'auteurs prestigieux des redécouvertes par des Tertöns d’ouvrages cachés dénommés terma. Contenu[modifier | modifier le code] L’ouvrage contient la description des transformations de la conscience et des perceptions au cours des trois états intermédiaires qui se succèdent de la mort à la renaissance, ainsi que des conseils pour échapper aux réincarnations, ou du moins obtenir une meilleure réincarnation[réf. nécessaire] :