La croissance verte : oxymore ou voie royale vers l’avenir radieux de l’humanité ?
Voici le temps des anniversaires : 40 ans pour le rapport Meadows au club de Rome sur les limites à la croissance[1], 35 ans pour le rapport Bruntland (notre avenir à tous) qui lançait le concept de développement durable, 20 ans pour le sommet de Rio. C’est le moment de faire un point sur les avancées dans le domaine de l’économie verte. Au plan théorique, les débats entre experts, économistes, journalistes et blogueurs font rage. Certains, comme Dennis Meadows, affirment que développement durable ou croissance verte sont des oxymores. La croissance ne peut que buter sur les limites d’un monde fini. D’autres au contraire se disent que le « verdissement » des modèles économiques permettra de régler la question des raretés, en découplant croissance économique et consommation de ressources. L’incontournable Tim Jackson[2] plaide quant à lui pour une « prospérité sans croissance », nous y reviendrons plus loin. La décroissance : une impossibilité politique et économique
Walmart’s carbon emissions soar despite all that green talk
Walmart’s flagrant labor abuses have been well-documented, as have the effects of its sprawling big-box stores on town centers and small retailers. But less well-known is how much the mega-retailer is doing to wreak havoc with the world’s climate. In greenwashing on an epic scale, the company has been making a lot of noise in the press over its pledges and occasional projects to reduce carbon emissions. The company’s chief executive proclaimed in 2005 that “every company has a responsibility to reduce greenhouse gases as quickly as it can.” Which is nice rhetoric. Eight years into the retailer’s self-professed love affair with the environment, a new report [PDF] by the nonprofit Institute for Local Self-Reliance lays bare its hypocrisy: Walmart is significantly growing its carbon footprint, even as it claims to be reducing it. From the report: Today Walmart ranks as one of the biggest and fastest growing climate polluters in the country.
Biocivilisation ou sociétés du bien vivre ?
Une crise de civilisation : l’échec de la modernité occidentale dépasse le capitalisme La modernité occidentale n’a pas permis l’accomplissement du projet d’autonomie des personnes et des sociétés, qui était pourtant à son fondement. Elle s’est accompagnée en effet d’un projet de maîtrise rationnelle du monde, des sociétés et de la Terre, qui fut un des terreaux du capitalisme. La confusion de la raison avec la raison économique a conduit à confondre le rationnel et le raisonnable, à soumettre l’éthique et le politique à la règle de l’efficience rationnelle, à confondre les fins et les moyens. Le développement des forces « productives », considéré par les « progressistes » comme un passage obligé vers le socialisme, la croissance invoquée comme condition nécessaire de la justice sociale, sont des forces « destructives » réduisant le travail et la nature à des ressources, qui, une fois utilisées, laissent un monde de déchets, un monde en friche. Démesure et démocratie
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