«Le scénario de l’effondrement l’emporte» We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products. These technologies may process personal data such as IP address and browsing data for ensure security, prevent fraud, and debug, technically deliver ads or content. They may match and combine offline data sources, link different devices, receive and use automatically-sent device characteristics for identification. Contrôlez vos données Contrôlez vos données
Le mot « décroissance », un « suicide politique » pour Dennis Meadows | Rue89 Planète A l’heure où la planète a rendez-vous à Rio pour parler d’« économie verte », la voix de Dennis Meadows mérite d’être écoutée. Environnementaliste américain, il était chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) et âgé de seulement 30 ans lorsqu’il a publié, avec ses collègues, en 1972, le rapport sur « Les Limites de la croissance », à la demande du Club de Rome. Modèle complexe L’équipe du MIT a modélisé un système très complexe, à savoir l’humanité. Ils définissent ainsi l’empreinte écologique de l’humanité par rapport à la capacité de charge de la Terre. Au beau milieu des Trente Glorieuses, ce texte devenu un best-seller créa un choc dans le monde développé. Sa réédition augmentée en français, quarante ans après (éditions Rue de l’Echiquier), est saisissante car on s’aperçoit de la capacité de prédiction de ces modèles. Une croissance soutenue ne peut être l’horizon de l’humanité, affirme-t-il encore aujourd’hui. Vous conseillez aux gens de ne pas aller à Rio ?
1972-2012 : le Club de Rome confirme la date de la catastrophe Il y a quelques semaines, le Club de Rome célébrait le quarantième anniversaire de son célèbre rapport (surnommé «Halte à la croissance?»), dit aussi Rapport Meadows, du nom de son principal rédacteur. Ce rapport avait été présenté au public le 1er mars 1972, à partir d’une commande faite par le même Club de Rome (créé en 1968) au Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970. Cette célébration a donné lieu à un symposium le 1er mars 2012, dont les conclusions sont présentées sur le site du Club de Rome. Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Le désastre n'est donc plus loin de nous, mais tout proche. 2020 est d'ailleurs considéré par certains experts comme une date plus probable. Rien ne sera fait Vains espoirs. 1) Sauf, marginalement, par le Front de Gauche. Sources Nouveau rapport du Club de Rome Rapport du Club de Rome 1972.
La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), un outil pour l’égalité et la dignité » Parti Pour La Décroissance La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), un outil pour l’égalité et la dignité. Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance. « L’homme ne désire pas par nature gagner de plus en plus d’argent, mais il désire tout simplement vivre selon son habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela ». Max Weber Version de mars 2012 à télécharger en pdf La première des Décroissances[1] doit être la décroissance des inégalités. Sans être une fin en soi, la DIA pourrait être un outil économique et social formidable pour initier une transition démocratique[3] et sereine vers une sortie de l’asservissement au travail, une sortie du capitalisme, une relocalisation de l’économie, une repolitisation de la société grâce à la réappropriation de nos choix de vie et permettre ainsi à toutes et tous de participer à la construction de sociétés de Décroissance soutenables, souhaitables et conviviales. Santé Education
Patrick Viveret « Inventer la frugalité » » Source : Le Monde du 30.05.2013 Sobriété, frugalité, bien-vivre : ces mots sont au cœur de la critique des sociétés industrielles. Pour lutter contre un modèle jugé aliénant, de plus en plus de citoyens inventent de nouvelles manières de vivre ensemble – transports alternatifs, énergies douces, partage de savoirs. Philosophe et écrivain, créateur d’un cabinet de « conseil en imaginaire », Patrick Viveret a rédigé des rapports sur les politiques publiques et les indicateurs de richesse. « Décroissance », « simplicité volontaire », « sobriété heureuse »… Ces notions évoquent-elles la même posture ? Leur point commun est la critique du modèle dominant, c’est-à-dire d’une forme de croissance insoutenable sur les plans écologique, social et, ce qui est nouveau, financier, puisque le terrain même où le système se prétendait le plus fort – le capitalisme financier – est devenu son terrain de fragilité par excellence. Quels sont l’origine et les fondements théoriques de ce mouvement ? Pas du tout.
La Fabrique du Consentement : Plaidoyer pour une décroissance de l'éphémère -- Chems Eddine CHITOUR « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » - Patrick Le Lay, Directeur de TF1 Il est devenu d’usage d’admettre dans la plus pure tradition de la fatalité, que la civilisation est ce qu’elle est et qu’il faut s’adapter ou périr. Le marché et son installation : les consommateurs sous influence Dans les pays dits développés, le marché, dans l’euphorie des « trente glorieuses » en Europe a permis le développement spectaculaire de la consommation débridée sous toutes ses formes. La fabrique du consentement Dans cette lutte féroce pour vendre à tout prix, les firmes multinationales ne manquent pas d’imagination. Les dégâts du néolibéralisme : tout contre la morale Que faut-il faire face à cette course vers l’abîme ?
"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique" Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Cette appellation a été inventée dans les années 2000 par des « casseurs de pub ». Elle débute en 1972 avec la publication du rapport au Club de Rome Les limites de la croissance. Mais un second courant, porté par Ivan Illich – qui a d’ailleurs refusé de participer au Club de Rome –, est apparu en disant que ce n’est pas parce que la croissance est insoutenable qu’il faut en sortir, mais parce qu’elle n’est pas souhaitable ! Pourquoi la croissance n’est-elle pas souhaitable ? Quel regard portez-vous sur les économistes ? Oui.
Marie-Monique Robin : « La société post-croissance a déjà commencé ! » Reporterre : Le système croissanciste est fou et à bout. Mais les alternatives émergent de plus en plus vigoureusement, qui permettent de dessiner le monde… d’après la croissance. C’est le double thème du prochain film de Marie-Monique Robin, qui illustre la ligne actuelle du mouvement écologiste : alarme - plus que jamais - et espoir - parce qu’il est fort et justifié. Nos amis du 4e Singe ont discuté avec Marie-Monique Robin et transcrit ses propos pour Reporterre. Marie-Monique Robin : Le prochain film, et livre, s’appelle provisoirement « Sacré croissance ! Et la question qu’on me posait toujours est : "Est-ce qu’on peut faire autrement ?" Le dogme de la croissance illimitée C’est à dire qu’on peut toujours produire plus, consommer plus, et que c’est même le moteur de l’économie. Quand on commence à réfléchir à cette question, on se dit que quelque chose est bizarre dans cette affaire, car on sait que les ressources de la planète sont limitées, ce qui n’est quand même pas un scoop.