Pleine conscience Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pleine conscience (parfois également appelée attention juste, samma-sati en pali, samyak-smriti en sanskrit[1], ou présence attentive) est une expression dérivée de l’enseignement de Siddhartha Gautama et désignant la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations. Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme où il est affirmé que la pleine conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel). En Occident, la pleine conscience est utilisée comme une thérapie ayant pour but la réduction du stress et la prévention de rechutes dépressives. Les principes de la pleine conscience[modifier | modifier le code] Cette pleine conscience n’est pas limitée à la pratique de la méditation, mais elle consiste simplement à observer les objets physiques et mentaux qui se présentent à l'esprit. Le Bouddha conseille d'observer la sensation intérieurement (dans le mental) et extérieurement (dans le corps).
Arūpajhana Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Arupajhana signifie en pāli : dhyana sans forme (a -rupa), par opposition aux quatre dhyana purs, mais avec forme. C'est la pratique de samatha bhavana qui mène à l'atteinte de dhyanas. Quatre arupajhanas[modifier | modifier le code] Espace infini Le méditant n'a plus en lui que deux choses : upekkha ou équanimité, et ekaggata ou concentration - et ces deux facteurs resteront identiques pour les quatre arupajhanas, tandis qu'ils variaient dans les quatre premiers dhyanas. Conscience infinie l'espace lui-même n'a plus de sens, puisqu'il n'existe que dans la conscience. Néant la conscience elle-même n'est plus perçue. Ni perception ni non perception ceci est le dhyana le plus profond et le plus subtil. Certains textes du Tipitaka incluent les arūpajhānas dans le quatrième dhyāna, du fait qu'ils conservent les deux éléments présents dans tous les dhyānas : upekkha (équanimité) et ekaggata (concentration en un point). Portail du bouddhisme
Etudes scientifiques sur la Méditation – Infinite Love Les effets de la méditation sont l’objet d’études scientifiques de plus en plus nombreuses, partout dans le monde en voici quelques uns : Les bienfaits de la méditation, Études scientifiques La méditation comme pratique de soin Un programme importé des États-Unis fait son chemin pour traiter l’anxiété ou la dépression, de plus en plus de praticiens le proposent à des patients atteints de cancer : Guérir en «pleine conscience». Source : Le Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses. Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s’est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. Source : Le Figaro La méditation : arme anti-stress Le Figaro Magazine -Vous êtes psychiatre et prônez les psychothérapies nouvelles, dites de troisième génération. Le Dr. Dr Mehmet Oz Regardez cette video :
La véritable méditation selon Guendune Rinpoché L'acteur James Coburn utilise une pseudo-méditation pour relaxer Animal, le batteur fou du Muppet Show. Le but de la véritable méditation est plus ambitieux. Certaines personnes identifient la méditation à un état dans lequel l'esprit serait complètement « ailleurs » : le corps est maintenu rigide comme un morceau de bois, et l'esprit est figé dans une recherche d'ouverture et de clarté. Toutes ces erreurs proviennent de la volonté d'enfermer l'esprit dans des représentations conceptuelles, de le réduire à l'une ou l'autre idée qui contrarie sa liberté et son espace naturel. Pour pouvoir véritablement méditer, nous devons nous défaire de l'espoir que notre esprit puisse rester stable longtemps, et de la crainte qu'il devienne agité et envahi par les pensées. Il ne faut pas penser que méditer signifie essayer d'être meilleurs que nous ne le sommes actuellement, parce que nous ne faisons alors que nous laisser aller à l'espoir, et cette attente est vaine. Lama Guendune, « Mahamoudra ».
Vipassanā, la vision directe dans la réalité Accueil de la partie « vipassanā » Il est facile de cueillir un fruit. Faut-il encore savoir comment grimper sur l’arbre. Bienvenue dans la partie vipassanā, qui fournit de nombreuses explications concernant la méditation dite « vipassanā ». Attention : Il ne s’agit pas encore ici de ce que Bouddha appelait véritablement « vipassanā », qui est une vision éclairée de la réalité ultime grâce à un esprit dont la concentration est si aiguisée qu’il est capable de distinguer les moments de conscience un à un. La principale différence ? En réalité, vipassanā est une connaissance juste et directe de la réalité. Définition précise de vipassanā Connaissance par l’expérience directe des caractères d’impermanence (anicca), d’insatisfaction (dukkha) et de non-soi (anatta), de tous les constituants de l’esprit et de la matière à travers les 5 ensembles (khandā), pour la conscience de chacun des 6 sens — hormis l’ensemble de la matière concernant la conscience mentale.
La pratique de la méditation modifie l'organisation du cerveau L'équipe de recherche a voulu vérifier si les effets de la méditation persistaient au-delà de la pratique. (Photo: iStockphoto) Les adeptes de la méditation de pleine conscience apprennent dans leur pratique à accueillir les sensations, les émotions et les états d'esprit sans leur résister ni les juger. Ils cherchent simplement à être dans le moment présent. Plusieurs études ont démontré que ce type de méditation pouvait avoir des effets bénéfiques à long terme sur la stabilité émotionnelle et, par conséquent, sur des désordres comme l'anxiété et la dépression majeure. Une nouvelle recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. "Nous avons étudié le cerveau (Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Effectivement, les résultats obtenus font voir une plus faible synchronisation entre les cortex préfrontaux ventro-médian et dorso-médian.
Dépression : la méditation peut la prévenir, chez les jeunes aussi -- La Science de l'Esprit Alors que la méditation « en pleine conscience » a déjà montré sa capacité à améliorer la stabilité émotionnelle et la réponse au stress*, cette étude de l'Université de Louvain suggère que pratiquée à l'école, cette thérapie pourrait contribuer à réduire le risque de de dépression chez les adolescents. Première à examiner l'intérêt d'une telle thérapie sur un large échantillon d'adolescents dans un cadre scolaire, l'étude montre, dans la dernière édition de la revue Mindfulness, que « travailler sur l'attention et la concentration » permet de réduire, sur le long terme, les symptômes de dépression. La méditation en pleine conscience est une forme de thérapie basée sur l'exercice de «l'écoute», la concentration sur la respiration, les sensations corporelles et le mental. Deux fois moins de jeunes déprimés ! Source: March 2013 School-Based Prevention and Reduction of Depression in Adolescents: a Cluster-Randomized Controlled Trial of a Mindfulness Group Program
Vipassanā bhāvanā Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vipassanā bhāvanā ("vision supérieure" ou "vue pénétrante") est le nom d'une méthode de méditation dont le principe est de « prêter attention à la réalité ». Origine[modifier | modifier le code] La pratique[modifier | modifier le code] C'est une des pratiques de méditation les plus étudiées avec la Méditation transcendantale[1]. Dix-huit inspections[modifier | modifier le code] Stades[modifier | modifier le code] Souillures[modifier | modifier le code] Dans le Mahâyâna et le Hinayana[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] (en) Vipassana Fellowship Bibliographie[modifier | modifier le code] William Hart, L'art de vivre, Méditation Vipassanā enseignée par S.N. Références[modifier | modifier le code] ↑ (en) Raymond J.
La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB) Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau. S'engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience. Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement dite. Résultat ?