18 décembre 1865 - Abolition de l'esclavage aux États-Unis
Le treizième amendement à la Constitution des États-Unis prend effet le 18 décembre 1865. «Ni esclavage, ni aucune forme de servitude involontaire ne pourront exister aux États-Unis, ni en aucun lieu soumis à leur juridiction», énonce-t-il. La Guerre de Sécession (ou Civil War) est à peine terminée que le Congrès tranche sur ce qui en fut la cause directe : l'esclavage dans les plantations de coton du Sud, la mésentente entre les planteurs distingués du Sud et les industriels frustes du Nord ayant fait le reste. Dans les premiers temps de la guerre civile, le président Abraham Lincoln s'était refusé à abolir brutalement l'esclavage pour ne pas enfreindre l'autonomie garantie aux États par la Constitution fédérale de 1787. Lui-même jugeait l'esclavage moralement intolérable mais ne concevait pas, comme la plupart de ses concitoyens, que les anciens esclaves noirs pussent massivement obtenir une pleine et entière citoyenneté, à égalité avec les Blancs. Victoire posthume de Lincoln
Ella Fitzgerald aurait eu 100 ans : l'occasion de réécouter six concerts mythiques
Pour le centenaire de naissance d'Ella Fitzgerald, le présentateur Sébastien Doviane de "Jazzlive", sur TSF Jazz, nous replonge dans les concerts inoubliables de la “First Lady of Song”. Née le 25 avril 1917, Ella Fitzgerald aurait eu 100 ans ce mois-ci. L'occasion de revenir sur cette artiste à l'incroyable tessiture et au sens inné de l'improvisation, qui révolutionna le jazz vocal. Après avoir fait ses preuves comme chanteuse d'orchestre, Ella Fitzgerald s'est illustrée comme reine du be-bop et a mené une carrière solo qui lui valu treize Grammy Awards. Jusqu'à son dernier souffle, elle a chanté avec une voix sensuelle la liberté de swinguer. Pour cet anniversaire, le présentateur Sébastien Doviane, qui lui consacre une émission spéciale, commente pour Télérama six prestations mythiques d'Ella Fitzgerald.
La circonférence de la terre et la route de l'Ouest
Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur Les Grandes Découvertes Au 3e siècle av. n. è. Eratosthène avait calculé la circonférence de la terre avec une remarquable précision.
James Cook
Navigateur britannique (Marton-in-Cleveland, Yorkshire, 1728-baie de Kealakekua, îles Hawaii, 1779). Lors d'un premier voyage, il découvrit les îles de la Société et explora la Nouvelle-Zélande (1768-1771). Un deuxième voyage le mena dans l'océan Antarctique (1772-1775).
Louis Antoine comte de Bougainville
Navigateur français (Paris 1729-Paris 1811). Fils d'un notaire, reçu avocat au barreau de Paris, il s'intéresse aux mathématiques et publie un Traité du calcul intégral. Cherchant une voie moins sédentaire, il se tourne vers l'armée. Avec l'appui de la marquise de Pompadour, il est nommé premier aide de camp de Montcalm. Débarqué à Québec en 1756, il participe à la lutte contre les Anglais et s'empare du fort William Henry, sur le lac Champlain, en 1757.
Les instruments de navigation
La navigation à l'époque de Jean Cabot Au 15e siècle, naviguer consiste à se rendre à bon port le plus rapidement possible par la meilleure route en manœuvrant au mieux. La navigation moderne n'est pas différente.
Les philosophes des Lumières
Bien qu'il soit possible de résumer les grandes lignes des idées des Lumières, il ne faut pas oublier que ces idées ont été développées par plusieurs individus. C'est pourquoi les principaux philosophes seront présentés ici. Il y a aussi un tableau récapitulatif de ces philosophes à la fin de la présente fiche. John Locke (1632-1704) Ce philosophe anglais a vécu, alors qu'il était jeune, la révolution anglaise. Sa jeunesse est donc principalement marquée par les transformations majeures de la société britannique du 17e siècle.
Les cartes marines
Exploration et enjeux géopolitiques aux XVe et XVIe siècles Par Luisa Martín-Merás Verdejo (texte traduit de l’espagnol par Marie Noual) L’entreprise des découvertes fut lancée par les Portugais, dans l’intention d’atteindre l’Asie en navigant vers l’est, afin de se procurer directement les épices et autres marchandises précieuses dont l’Europe n’était pas disposée à se passer et dont la route terrestre avait été coupée du fait de la chute de Constantinople et de la fermeture de la Méditerranée orientale par les Turcs. À cet objectif s’ajoutait toute une série de raisons qui mêlaient curiosité scientifique et desseins politiques et religieux.
Journal du voyage de Magellan - Bibliothèque numérique mondiale [source]
Ce volume manuscrit, datant des années 1525, décrit le voyage autour du monde de Ferdinand Magellan de 1519 à 1522. L'ouvrage est attribué à Antonio Pigafetta, un savant vénitien né à Vincenza, en Italie, vers 1490, et qui a accompagné Magellan dans le voyage. Pigafetta a tenu un journal détaillé, dont l'original s'est perdu. Toutefois, un compte-rendu de voyage, écrit par Pigafetta entre 1522 et 1525, existe encore dans quatre versions manuscrites : une en italien et trois en français. Cette version, en français, se trouve à la bibliothèque de l'Université de Yale ; il s'agit du manuscrit le plus complet et le plus finement réalisé parmi les quatre manuscrits qui subsistent.