Michel BAUWENS- Et si la ville anticipait l’émergence d’une économie peer-to-peer ? Propos recueillis par Emile Hooge-Octobre2012. Michel Bauwens est le fondateur de la Foundation for Peer-to-Peer Alternatives. Il est chercheur associé en sciences de l’information à l’Université d’Amsterdam, et expert auprès de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales. Il est également administrateur de l’Union des Associations Internationales (Bruxelles). On entend de plus en plus souvent parler d’échanges p2p (peer-to-peer ou pair-à-pair) et de modèles open source dans d’autres domaines que celui des médias numériques et du logiciel. Il y deux tendances lourdes qui font du modèle p2p une réalité tangible et durable. La première tendance c’est l’horizontalisation de la communication à grande échelle permise par internet. La seconde tendance c'est la transposition de cette organisation horizontale du champ de la connaissance vers l’ensemble du système économique. Ces tendances conduisent à l’émergence de deux types de modèles économiques.
Qu’est-ce que l’Open Data change aux processus de concertation ? Après plusieurs mois d’échanges avec l’association Décider ensemble, et faute d’avoir pu identifier en France aujourd’hui des expériences concrètes de concertation faisant recourt à l’Open Data, nous avons choisi d’imaginer comment cela pourrait se passer. Une quinzaine de spécialistes de la concertation publique et de l’Open Data a approfondi pendant une journée trois scénarios fictifs - bien que réalistes - de concertation : un débat public porté par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) une concertation menée dans le cadre d’un projet de réaménagement urbain une concertation pour l’élaboration d’un Plan Climat Energie Territorial L’objectif était d’identifier les moments où l’ouverture des données publiques pourrait alimenter les processus et les faire évoluer ; mais aussi les opportunités, les risques et les perspectives pour les différents acteurs en présence. De ce travail, il en ressort trois hypothèses principales : LA FING & Décider ensemble
La ré-industrialisation ou le retour de l’âge du « faire » par Sarah Guillou et Lionel Nesta « Faire ou faire faire ? » pourrait bien être la nouvelle question existentielle des anciennes puissances industrielles. Les Etats-Unis ne sont pas en reste et s’inquiètent également de leur devenir industriel devant la désolation que manifestent certains territoires, comme par exemple l’Etat du Michigan ( New York Times, August 24 2011, Does America need Manufacturing ? Nous mettons en débat la désindustrialisation et la ré-industrialisation pour mieux questionner les objectifs du ministère du Redressement Productif. La désindustrialisation s’illustre d’abord par les pertes d’emplois manufacturiers La désindustrialisation désigne la diminution des emplois manufacturiers ainsi que la baisse de la part de l’industrie dans le Produit Intérieur Brut. La désindustrialisation n’est pas plus sévère en France qu’ailleurs Tertiarisation, productivité, et nouvelle division internationale du travail sont les causes principales de la désindustrialisation
L’open source : l’esprit du don La propriété intellectuelle libre (open source) ne se limite pas à l’informatique. Plusieurs réalisations de projets en agriculture, production d’énergie ou dans l’industrie prouvent que l’auto-construction, les licences libres et le partage de savoir-faire sont efficaces, moins coûteux et à la portée de tous. “Dis Joseph, cela te dirait qu’on édite un livre et qu’on monte des formations ? ” C’est ainsi qu’un beau jour, au milieu des champs, Fabrice Clerc propose à Joseph Templier de se lancer dans l’écriture d’un guide collectif sur l’auto-construction d’outils pour le maraîchage biologique ; Une aventure de deux ans et demi. Fabrice est technicien en maraîchage et responsable du pôle machinisme de l’Adabio, association pour le développement de l’agriculture biologique dans le sud-est dela France. Diffusion des savoirs par la propriété intellectuelle libre Issue de l’agriculture biologique, Adabio n’accompagne les producteurs qu’en agrobiologie. Eoliennes écossaises Sources Web :
British government bets big on open data for growth Just like the rest of the Western world, Britain’s government is under serious pressure to revive the country’s stalled economy. And at no point is there pressure greater than today, as the Chancellor, George Osborne, unveils his latest initiatives to get things going as part of his Autumn Statement — the regular update on the state of the nation’s finances. But unlike other countries, the U.K. is not just talking about creating jobs or encouraging infrastructural projects: it’s also taking a gamble on data. This involves opening up a whole range of new government-owned data sets to the public, as well as encouraging greater sharing of information to try and boost the amount of innovation and development in Britain around this material. Osborne is expected to say the program is an attempt to “innovative, exploit and research open data opportunities with business and academia”, and over the last couple of days, news of the plans have started to leak out to try and drum up enthusiasm.
Les secondes vies des objets : les pratiques d'acquisition et de délaissement des produits de... Les secondes vies des objets : les pratiques d'acquisition et de délaissement des produits de consommation What are the practices which favor the “second life” of objects ? I. Van de Walle - P. Hébel - N. N° C290 - Janvier 2012 Thème(s) :Conditions de vie / Société > Valeurs / Croyances / Modes de vieConsommation > Comportements de consommation Résumé : La crise économique constitue une période à la fois propice à la remise en cause de notre modèle de consommation et défavorable au niveau de vie des franges de la population les plus fragiles. Abstract : The recent economic crisis has consequences on life conditions of the most precarious populations and is also an opportunity to question our consumption pattern. Follow our Web flow in English 87 pages - 24 € Mots-clés : marché de l'occasion - consommation - produits d'occasion - modes de vie - consommation engagée commander | télécharger gratuitement retour
Open Source HardWare : Version 1.0 de sa définition par Cet article a été publié il y a 2 ans 11 mois 16 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. A l’instar des logiciels, le matériel veut aussi se libérer. Tout comme les logiciels libres ou open source, il est possible de trouver sur internet les spécifications de toute sorte d’objets. Ces spécifications sont placées sous diverses licences qui précisent leurs conditions d’utilisation. On trouve souvent pour décrire ces objets “ouverts” le terme d’open source hardware ou matériel open source. Même si le terme reste anglais, je préfère personnellement employer le vocable d’open hardware. En voici la déclaration de principes que je vous ai partiellement traduite : Le matériel ouvert est un matériel dont les spécifications sont rendues publiquement disponibles de façon à ce que chacun puisse étudier, modifier, distribuer, construire et vendre les spécifications ou le matériel basé sur ces spécifications.
« L’open data est très mal estimé » Interview de Claire Gallon de l’association Libertic En décembre prochain, l’association nantaise Libertic, fer de lance de l’open data en France, fêtera ses trois ans d’existence. C’est l’occasion de revenir sur 36 mois de lobbying et de pédagogie pour le développement de l’open data et la diffusion de bonnes pratiques. Claire Gallon, l’animatrice et pasionaria de l’association, revient sur la naissance, le bilan et l’avenir de l’open data « à la française ». Quand et à quelle occasion est née l’association Libertic ? A l’époque de la création de Libertic, les cofondateurs faisaient de la veille numérique dans une association chargée d’évaluer les impacts des produits de consommation sur l’environnement. Combien êtes-vous et combien de temps cela vous occupe ? Libertic est composée de 10 membres* en comptant Alliance Libre donatrice et seule personne morale. La carte de France interactive et collaborative de l'open data par Libertic Penses-tu pouvoir mieux mesurer votre influence au niveau local ? Il a également des retombées inexplorées.
« Bientôt on écrira la loi sur internet » Posted on 07 octobre 2012. Tags: #geonpi, gouvernement ouvert, open government, open legislation « Bientôt on écrira la loi sur internet » écrit le député et rapporteur du budget Christian Eckert dans ce billet sur son blog, hésitant sans doute entre humour et amertume. Revenant sur le blitzkrieg #geonpi qui a court-circuité la procédure législative normale, l’auteur partage son inquiétude : « Nous autres, députés, n’avons sans doute pas pris la mesure des bouleversements introduits par les technologies nouvelles de la communication ». Dont acte, et on serait tenté de rappeler que ça ne date pas d’hier pour qui se rappelle des précédents pas tout à fait passés inaperçus comme la DADVSI, l’Hadopi, ou encore un texte anodin comme le Traité Constitutionnel Européen ; à chaque fois des groupes de pression ont su utiliser les réseaux sociaux pour intervenir dans le débat politique par la voie médiatique.
Déclaration de principes - 2011