"Renforcer les liens entre PME et écoles d’ingénieurs apporterait de l’innovation" Ambroise Favrie, président du Bureau national des élèves ingénieurs, propose de tirer parti du maillage des écoles d’ingénieurs pour les rapprocher des PME, afin de diffuser l’innovation sur l’ensemble du territoire. Dans la lettre ouverte qu’ils ont envoyée au président de la République fin mai, le Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), et les Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) rappellent "l’importance des ingénieurs dans la société comme acteurs clés de la formation, de l’innovation et de la compétitivité en vue de réindustrialiser la France". Ambroise Favrie, président du Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), détaille ce que les élèves ingénieurs, en particulier, attendent du nouvel exécutif. L'Usine nouvelle - Pourquoi avoir envoyé cette lettre à François Hollande ? Ambroise Favrie - Notre pays est en mal d’innovation. Que proposez-vous ? Avez-vous obtenu une réponse à votre lettre ?
Fab Lab, la pharmacopée anti-crise Ce jeudi, l'université de Cergy-Pontoise inaugure Fac Lab, le premier fab lab en France porté par une université. Il sera ouvert au public. Pour ses porteurs, ce type de lieu est une réponse à la crise que nous traversons. Et pas qu'économique. Imprimante 3D MakerBot au FacLab de Gennevilliers -- OpheliaNoor/Owni “C’est un beau roman, c’est une belle histoire… “ Les fab labs (fabrication laboratory), ces mini-usines collaboratives de prototypage rapide à commande numérique, fournissent souvent un storytelling à clouer le bec aux Cassandre des temps modernes, à base de réappropriation de la technique et de partage des connaissances. Le site de l'université de Cergy à Gennevilliers accueille le FacLab -- OpheliaNoor/Owni L’idée a germé voilà un an et demi dans la tête d’un duo atypique dans le milieu universitaire, Emmanuelle Roux et Laurent Ricard. Genèse accélérée J’avais d’abord un projet de fab lab en Vendée. Finalement, avant la Vendée, ce sera l’université de Cergy.
Mesures de R. Stallman pour une politique publique de promotion du logiciel libre La « timidité » des pouvoirs publics vis-à-vis du logiciel libre est quelque chose qui en 2012 défie le bon sens. Comme d’habitude avec Richard Stallman[1] c’est du sans concession mais je me prends à rêver que tous les candidats aux futures élections approuvent ces mesures et s’engagent en signant en bas de la page… Au delà de ce crucial sujet de fond, ce billet a deux autres intentions. Mesures à la portée des gouvernements pour promouvoir le logiciel libre URL d’origine du document Richard Stallman - GNU.org - version du 06 janvier 2012Licence Creative Commons By-Nd Cet article suggère des mesures pour une politique forte et résolue destinée à promouvoir le logiciel libre au sein de l’État, et à conduire le pays vers la liberté informatique. La mission de l’État est d’organiser la société avec pour objectif la liberté et le bien-être du peuple. Le domaine politique le plus important concerne l’éducation, dans la mesure où celle-ci détermine l’avenir d’une nation :
Ce que Vaclav Havel nous enseigne sur le manque d’innovation dans les grandes entreprises Dans son livre "Le pouvoir des sans-pouvoir", Vaclav Havel raconte la réflexion que lui inspire une expérience toute simple de la vie quotidienne: l’observation dans les années 80 dans la vitrine d’une épicerie d’une affiche du parti communiste, "Travailleurs de tous les pays, unissez-vous". Qu’est-ce qui peut bien motiver l’épicier pour avoir mis l’affiche, se demande-t-il? De toute évidence, l’épicier n’est pas un militant communiste (il n’en reste guère à l’époque). Havel conclut "Il met l’affiche à la fenêtre simplement parce que cela se fait depuis des années, parce que tout le monde le fait, et parce que c’est ainsi que ce doit être. Exil intérieur Il en va ainsi de nombreuses grandes entreprises. Voir mon billet sur la disparition de la capacité créative comme cause du déclin des organisations. Mise à jour janvier 2014: Voir mon billet sur le même thème "Innovation: Ce silence qui tue votre entreprise" Like this: J'aime chargement…
fablab.fr : Projets Why we need Open, Hackable Materials now – An Interview with Catarina Mota (Italian translation of the post follows here – La traduzione in italiano è disponibile qui) Catarina a TED Global 2012 I had the opportunity to get in touch with Catarina Mota recently, while I was helping my friends at openpPicus, to connect with the Open Source Hardware Association. She is, no doubt, amongst the most eminent representatives of the Hacking movement. Catarina’s first contacts with electronics and programming was at ITP-NYU in 1998: “ITP classes taught us how to get started, but most of the actual project development took place after class when students got together with both teachers and fellow students to figure out how to make things. This is what helped Catarina and others like her, who had had no training whatsoever in engineering nor programming, to learn and quickly start to make. After graduating from ITP Catarina had to give up hardware since at the time there were no hackerspaces nor techshops, and most people in NYC and Lisbon don’t have a garage:
Quand Steve Jobs était stupéfié par le Minitel L'un des plus grands génies de l'informatique, le très regretté Steve Jobs, l'homme qui a fait de la souris, de l'interface graphique des ordinateurs, du baladeur numérique, du smartphone et de la tablette des outils omniprésents dans notre environnement a été inspiré…. par le Minitel. Le chroniqueur du site américain CENT, spécialisé dansla technologie, n'en revient pas… Bien longtemps avant que des centaines de millions de foyers, de bureaux et de serveurs informatiques de par le monde soient connectés les uns aux autres par le réseau internet, la découverte du Minitel, l'ancêtre français du réseau planétaire qui vient juste de disparaître à la fin du mois de juin, avait stupéfié Steve Jobs. «Il a acheté un Minitel et l'a totalement démonté pour voir comment il fonctionnait», explique Gérard Théry, l'un des ingénieurs qui en 1982 lançait la petite boîte brune reliée à une prise téléphonique avec son clavier rudimentaire et son écran en noir et blanc. publicité Devenez fan sur
Le pouvoir du prototype Trop souvent cantonné à un outil de communication marketing, le prototype peut être un excellent outil de conception de produits innovants et de qualité. Le prototypage a toujours fait partie intégrante du processus de conception et d’ingénierie ; mais les professionnels lui trouvent aujourd’hui de nouvelles applications, et mettent au point des méthodologies nouvelles pour profiter pleinement du potentiel des prototypes. Voici le premier volet d’une série sur le “design thinking” par les membres du groupe d.thinking Ponts Paris Tech. A l’évocation du mot « prototype », se bousculent dans notre esprit les images de concept cars à l’allure racée dans un salon automobile, ou celles d’un gadget à une conférence de démonstration trois mois avant sa sortie. Pour les entreprises, les prototypes sont plutôt une étape coûteuse dont elles se passent lorsque c’est possible. Communiquer à chaque étape Prototype basique, Ideo Diego Powered Dissector System, Ideo Construire pour penser
Regarde le capitalisme tomber à l'ère de la production Open Source « Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. » C’est ainsi que Michel Bauwens résume son propos dans les colonnes du site d’Aljazeera. Le menace vient du fait qu’à l’aide d’Internet nous créons beaucoup plus de valeur d’usage (qui répond à nos besoins) que de valeur d’échange (qui se monétise facilement[1] Menace pour les uns, opportunité et espoir pour les autres… La question à 100 milliards de dollars de Facebook : Le capitalisme survivra-t-il à « l’abondance de valeur » ? The $100bn Facebook question: Will capitalism survive ‘value abundance’? Michel Bauwens - 29 février 2012 - Aljazeera (Traduction Framalang/Twitter/Fhimt.com : Lambda, vg, goofy, fcharton, btreguier, HgO, Martin, bu, pvincent, bousty, pvincent, deor, cdddm, C4lin, Lamessen et 2 anonymous) Le logiciel libre, l’innovation partagée et la production collaborative menacent le capitalisme tel que nous le connaissons. Ce débat n’est pas nouveau.
Qui veut du statut Entreprise d’Innovation et de Croissance ? Le Comité Richelieu fait des émules. Dans son livre blanc à l’intention des candidats à la présidentielle 2012, l’association de PME de haute technologie proposait de créer un nouveau statut pour les PME innovantes, l’EIC (Entreprise d’innovation et de croissance) mariage du statut JEI (jeune entreprise innovante) et des Gazelles. Elle a réussi à rallier 10 autres associations à son idée : France Angles, ASMEP/ETI, Afdel, Syntec numérique, CGPME, Forum Atena, PME Finance, Cluster West, Systematic et réseau entreprendre. Conjointement, elles viennent de présenter au Sénat un document présentant « 3 mesures urgentes pour les entreprises innovantes »… dont le fameux statut EIC. Tout ceci est-il bien nécessaire ? Ce statut n’aurait vraiment de sens que s’il servait non pas à flécher les aides à l’innovation, mais les achats publics… et pourquoi pas privé ! Mais peut-être est-ce ce qu’il faut lire entre les lignes lorsqu’elles parlent d’un pacte national pour l’innovation ?