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Et si on tirait au sort nos élus?

Et si on tirait au sort nos élus?
Temps de lecture: 9 min «Chacun constate que le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation. L’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir. L’idée peut surprendre. «On a eu recours au tirage au sort de façon massive dans la première démocratie, à Athènes. Dans son ouvrage Petite histoire de l’expérimentation démocratique, le chercheur Yves Sintomer explicite la logique du tirage au sort chez les Athéniens: «Il s’agit de défendre l’égale liberté des membres de la Cité et de proclamer que tous ont légitimement part à la réflexion et à l’action politique, qui ne sont considérées ni l'une ni l'autre comme des activités spécialisées.» Une idée tombée en désuétude C'est pendant la révolution française que l’Abbé Siéyès va imposer populariser l’idée que gouverner suppose une véritable professionnalisation. L’idée du tirage au sort tombe en désuétude. Pourtant, le tirage au sort comporte de nombreux avantages.

A quoi sert un député ? par Juan S. On a entendu n’importe quoi sur ces élections législatives en matière de terrain. Et pour cause ! Il faudrait rappeler quelques principes, oubliés depuis nos cours d’éducation civique. Un député est élu localement. Le député vote les lois de la nation. Le parachutage n’a ceci de gênant qu’il disqualifie parfois certains édiles locaux. Historiquement, à l’aube de la République bourgeoise, le parachutage était réclamé par les partis de gauche. Pour cette dernière législative, vous avez pu lire ici, ou sur le blog Sarkofrance , des critiques contre les parachutages faciles (Fillon dans le 7ème arrondissement de Paris, Guéant à Boulogne Billancourt, Guaino dans les Yvelines). Mais pas contre le parachutage en soi, bien au contraire. J'aime ceci: Soyez le premier à aimer ceci. Rétroliens

Site d'information français d'actualités indépendant et participatif en ligne | Mediapart Encore une fois, Overblog protège avec succès la liberté d'expression d'un client Mise à jour : La cour d'appel a confirmé et même renforcé le jugement du tribunal de grande instance de Paris, en donnant raison à Overblog de ne pas avoir cédé à la censure d'un article critique exigée par la réalisatrice de La Rafle, Rose Bosch, indique PC Inpact. Selon la cour d'appel, "l'article incriminé, qui rebondit sur ces propos, ne caractérise pas une attaque contre la personne de [la réalisatrice], ni contre son œuvre ou sa réputation". Les magistrats reconnaissent que la critique était formulée dans des termes "vulgaires", mais ils estiment qu'elle s'inscrit "dans le champ de la liberté de critique, et d’expression, sans dégénérer en abus". Article du 12 juin 2012 - Lors de la sortie DVD de son film La Rafle en 2010, la réalisatrice Rose Bosch avait accordé au magazine Les Années Laser une interview qui a fait polémique, dans laquelle elle disait se méfier "de toute personne qui ne pleurait pas en voyant le film".

Le plus grand tirage au sort de l'ère de la démocratie contemporaine, c'est en France Ces femmes et ces hommes, une fois élu.e.s à l'Assemblée nationale, seront le relai des décisions de tous les citoyennes, de tous les citoyens qui le souhaitent sur chaque loi, pendant 5 ans. Potentiellement 47 000 000 de françaises et de français. #MAVOIX est l'unique proposition d'auto-détermination des citoyen.e.s, leur offrant l'opportunité inédite de prendre leur part et de décider directement des lois, à partir de juin 2017, jusqu'à juin 2022. Expérimenter une dose de démocratie directe, apprendre pas à pas, retrouver notre puissance, devenir des citoyen.ne.s à part entière, sortir du rôle dégradant d'électeur-spectateur trop longtemps moqués et humiliés. Il n'y a aucune certitude dans cette expérimentation, sauf celle qu'il est irresponsable de continuer à exclure les gens des décisions qui régissent leurs vies plus longtemps, et que la démocratie représentative est arrivée au bout du chemin. Il était temps de remettre les mains dans le cambouis. Si ce n'est pas nous, qui ?

Au Bénélux, les législatives piratées Le ministère des Affaires étrangères est clair : au second tour des élections législatives dans la quatrième circonscription des Français à l'étranger, le socialiste Philip Cordery obtient 53,2% des voix, contre 46,8% pour l'UMP Marie-Anne Montchamp. Pour la première fois, les Français du Bénélux pouvaient choisir le vote électronique. Une première entachée de "bugs" et "piratage". S'ils ont été près de 58% à voter par internet, l'opaque décomptage des voix a mis en lumière deux problèmes successifs. Un mystérieux bug Lors du premier comptage final des votes électroniques, seule la moitié des suffrages a été comptabilisée, laissant entrevoir une courte avance pour le socialiste avec 4.070 voix contre 3.678 pour l'UMP. Les résultats finaux ont été retrouvés deux heures plus tard, sur le serveur "de secours" du Quai d'Orsay. Marie-Anne Montchamp a toutefois réclamé "des éclaircissements et une totale transparence sur l'incident portant sur le dépouillement des votes électroniques.

La France, championne d'Europe du manque de transparence chez les élus Transparency International publie aujourd’hui un document essentiel qui devrait appeler à la réflexion tous les responsables politiques. Au-delà des paroles, il y a les actes et la comparaison des différents systèmes européens d’intégrité ne plaide pas en faveur de la France. A la vérité, la montée des extrémismes dans notre pays trouve aussi sa source dans le manque de transparence, dans les difficultés de la justice à passer lorsqu’il s'agit de politiques et plus généralement d’hommes de pouvoir. L’examen de systèmes nationaux d’intégrité permet de juger la manière dont chaque pays a mis en place les procédures destinées à assurer l’intégrité des décideurs et plus généralement encore l’intégrité de la société. L’intérêt majeur de ce travail remarquable est de ne pas se situer seulement au niveau des bonnes paroles et de l’écrit mais de mesurer l’efficience, c’est-à-dire l’application des mesures annoncées. Les faits sont têtus.

Législatives 2012: ces eurodéputés qui aimeraient quitter leur mandat Le 7 juin 2009, les électeurs français étaient chargés d'élire 72 députés européens. L'enjeu était fondamental: confier aux vainqueurs la charge pour 5 ans de voter les textes – règlements et directives - qui viendraient s'appliquer ensuite à l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne. Aujourd'hui, sur ces 72 sièges, 11 se sont déjà trouvés vacants, les parlementaires leur ayant préféré une fonction plus à la hauteur de leur ambition. "La France fait encore parti des Etats qui perçoivent le Parlement comme un lieu de passage, soit en récompense de services rendus si l’élu débute sa carrière, soit en tant que salle d’attente pour les hommes politiques de plus grande envergure" Charles de Marcilly, représentant de la Fondation Robert Schuman à Bruxelles Source EurActiv.fr En février 2010, Michel Barnier quitte son mandat pour un poste de commissaire européen en charge du commerce. Ce candidat qui « n'avait pas pris l'engagement d'être sur les listes pour être élu » 40,63%.

Formats ouverts, pour quoi faire ? Comprendreen 2 minutes Des utilisateurs s'échangent un rapport. Alice utilise le logiciel « Carcera(1) ». Elle enregistre son rapport dans un format fermé (ne permettant pas l'interopérabilité), puis l'envoie à Bob qui possède le même logiciel. Celui-ci peut lire le document, le modifier et le renvoyer à Alice. (1) Nom d'un logiciel factice pour les besoins de la démonstration. Le lendemain, Alice envoie son rapport à Albert. Carole, une autre utilisatrice, choisit d'enregistrer son rapport dans un format ouvert (permettant l'interopérabilité) et l'envoie à David. Pour que vos documents puissent être lus facilement par d'autres personnes, sans avoir besoin de vous soucier du logiciel qu'elles utilisent, choisissez des formats ouverts.

Médias - Sondage: Les jeunes, victimes d’escroperie ? Les 18-24 ? Oups, CROP ne les avait pas vus ! Si vous deviez faire un sondage sur le conflit étudiant, souhaiteriez-vous mesurer avec exactitude, entre autres choses, ce qu’en pensent les 18-24 ans ? Cette préoccupation semble absente à la maison CROP, dont l’avant-dernier sondage a semé tant de controverse que La Presse a mis en ligne les tableaux complets de son dernier sondage. D’abord, des chiffres. Une sous-représentation draconienne pour le segment de la population le plus opposé à la loi spéciale et à la hausse des droits de scolariré. La sociologue et spécialiste des sondages Claire Durand avait noté cette incongruité samedi matin à la lecture du rapport en ligne de CROP et en avait avisé la direction de l’information à La Presse. « Ce n’est pas correct, il y a un biais, m’explique-t-elle. L’inspecteur Clouseau des sondages ? C’est ce que CROP a fait, ce mardi matin, après avoir reçu mes questions. On peut cependant refaire le calcul à partir des données de Léger. C’est majeur.

Ecrans.fr, le podcast citoyen L’invité de cette émission est Benjamin Ooghe-Tabanou, membre de l’association Regards citoyens qui milite pour l’ouverture des données publiques. Il nous parle d'open data politique et plus particulièrement du site Nosdeputes.fr, qui surveille l’activité parlementaire et publie ses données dans des formats ouverts. On revient également sur l’introduction en bourse de Facebook, et l’arrivée du principe de neutralité du net dans la loi néérlandaise. Avec Camille Gévaudan, Sophian Fanen et Emilie Massemin. -> Regardez «Ecrans.fr le podcast» le mercredi à 20h sur Nolife-> Le site Ecrans.fr L'Internet Bullshit: le parti pirate alsacien La minute mème: des gifs animés, un jeu de mineur et un phoque glandeur: Liens : Facebook fait la tournée des pépètes Facebook : hystérie boursière en approche Facebook : Vos données, ce sont aussi un peu les siennes Pays-Bas : l’Internet libre et neutre est désormais inscrit dans la loi Avec l’invité Benjamin Ooghe-Tabanou, de Regards citoyens : Le site Nosdeputes.fr

Etude Ifop pour Colibris : ce que veulent les Français Notre démocratie ne fonctionne plus comme elle le devrait... Alors que la conjonction des crises atteint une forme de paroxysme dans le monde, une majorité de français a conscience de lʼurgence à radicalement changer de modèle de société. Selon 56% dʼentre eux, la démocratie ne fonctionne plus réellement car ce sont aujourd’hui les intérêts économiques et financiers qui priment. Seuls 12% pensent quʼil sʼagit du meilleur système pour répondre aux enjeux actuels. Force est de constater que les véritables enjeux ne sont pas abordés dans cette campagne. Les Français veulent avant tout une société écologique et humaine Selon les résultats de lʼétude Ifop/Colibris, en fonction des thématiques abordées, entre 55% et 80% des personnes interrogées sont en accord avec les propositions et les directions proposées par Colibris. Les résultats au sujet de la mission des grandes entreprises sont tout aussi édifiants. Pour 93% des sondés, il est important de revoir le modèle agricole actuel. 54% d

La charte éthique d’Anticor pour les législatives de juin Comme pour chaque élection, Anticor propose aux candidats républicains des législatives des 10 et 17 juin de s’engager publiquement vis-à-vis de leurs électeurs en matière d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique, en signant la nouvelle charte éthique d’Anticor dédiée à ces élections législatives. En préambule, les signataires reconnaissent que demander à leurs concitoyens de les représenter, à l’Assemblée nationale, les engage à un comportement éthique irréprochable pendant 5 ans. En effet s’ils sont élus, ils prennent des engagements forts et attendus par un nombre de plus en plus importants de citoyens, notamment sur : - le non-cumul des mandats - la totale transparence sur l’utilisation de leurs « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » - la fin de l’opacité et de l’inéquité de la pratique féodale de distribution de la « Réserve parlementaire » - l’exigence d’une Justice vraiment indépendante, aux moyens renforcés

Les partis politiques ou les fabriques du prêt-à-penser Ainsi donc, les partis politiques seraient l’expression même de la démocratie qu’ils doivent respecter comme le prévoit la Constitution. Et émettre un avis contraire, à savoir que les partis politiques, à l’exact opposé, étoufferaient l’expression démocratique est une hérésie, un blasphème, un tabou. Intrinsèquement, on le verra, les partis politiques sont des machines qui annihilent tout pluralisme, débat ou contradiction, qui empêchent les militants de penser par eux-mêmes et de se faire leurs propres opinions. Pourtant, il émane des citoyens, de plus en plus éduqués, de plus en plus intéressés, de plus en plus impliqués dans la vie de la cité, une demande grandissante de démocratie réelle, qu’on peut également qualifiée de participative versus représentative. Rousseau partait de deux évidences. Sur la base de cet exposé préalable, Simone Weil démontre en quoi les partis politiques ne sont pas imparfaitement démocratiques, mais complètement totalitaires : Plus loin :

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